Votre mur y compris le chaperon lorsqu'il existe (haut du mur en forme de toit) doit respecter une hauteur minimum de 2,60 mètres. la loi ne prévoit pas de hauteur maximale .
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°. À savoir : les terrains en argile ou constitués de tourbe ou de vase ne peuvent pas accueillir un tel mur.
Le poids et la taille de votre mur en parpaings.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
La largeur de la semelle correspond environ à 0,5 à 0,66 × hauteur, avec un minimum de 40 cm. La partie de la semelle côté mur visible (la plus courte) est de 0,15 à 0,20 × hauteur. Avec des parpaings classiques, la largeur de mur est de 20 cm (épaisseur minimale).
Étape 3 : Coulage de la fondation et semelles
Une fois le fond de fouille creusé aux profondeurs adaptées à la semelle, il faut couler la fondation du mur de soutènement. Pour cela, il faut : Créer un hérisson de 10 cm au fond de la fouille. Couler le béton sur une épaisseur de 5 cm environ.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il faut qu'il ait vraiment une fonction de soutien.
Murs en béton armé ou murs cantilever
Ils sont très couramment employés. Ils sont caractérisés par une base élargie qui est encastrée dans la partie supérieure du sol de fondation afin de faire participer le remblai à soutenir dans sa stabilité.
Votre terrain est situé sur une commune d'au moins 50 000 habitants. Votre mur y compris le chaperon lorsqu'il existe (haut du mur en forme de toit) doit respecter une hauteur minimum de 3,20 mètres.
La hauteur de votre soubassement dépend de la hauteur de plafond de votre pièce. Généralement, la règle est 1/3 de soubassement, 2/3 de mur nu. Il y a une donnée néanmoins très importante : la hauteur du soubassement a un impact visuel. Plus votre soubassement est bas plus votre mur paraîtra grand.
Construction d'un mur de clôture et limite du terrain
Si le propriétaire souhaite installer son mur à la stricte limite de son terrain, il peut le faire en toute légalité. Attention cependant à ne pas empiéter sur le terrain du voisin. Un bornage scrupuleux est nécessaire préalablement à la construction.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Agrafez une bâche résistante à l'eau sur le côté de votre mur qui sera en contact direct avec le sol. Comme alternative, vous pouvez ériger un mini-mur de soutènement, en utilisant des pierres et/ou des cailloux que vous placerez entre le mur principal et le sol.
Pour les murets dépassant 60 cm de hauteur, il conviendra d'effectuer un ferraillage des fondations et de couler du béton à l'intérieur pour stabiliser votre mur. Toute fondation doit obligatoirement être ferraillé avec de la SC35 pour longrine-fondation.
Dans le cas de figure où le mur mesure 3 mètres de haut, il faut mettre en place une fondation, c'est-à-dire une semelle filante de type 15-35 en 8 ou en 10 en fonction du terrain puis couler ensuite entre 35 et 40 cm de béton.
Si une charge d'exploitation, uniforme et infinie de 10 kN/m², est appliquée sur le terre-plein, la poussée unitaire sera augmentée en tout point de l'écran de : p = Ka. q = 0,33 x 10 = 3,30 kN/m². Cette poussée a la même orientation (horizontale) que la précédente poussée du remblai.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Le ferraillage du mur de soutènement se compose de fers horizontaux placés dans les blocs de coffrage à tous les rangs ainsi que de fers verticaux plus ou moins espacés selon les consignes du bureau d'études (tous les 20 à 50 cm). Les aciers utilisés sont des fers tores de 10, 12 voire 14mm de diamètre selon les cas.
Pour un mur ayant une taille supérieure à 1,5 mètres, on privilégie une semelle filante de 6 barres, qui est plus haute que la précédente. En prenant en compte la hauteur de la semelle, vous aurez besoin d'une fondation de ~25 cm environ.
Mais il faut prendre des gabions dont la taille est en rapport avec la retenue à faire. Sur 60 cm de haut, des gabions de 50 x 50 cm seront suffisants, avec des pierres calcaires dedans, cela fera bien son poids pour retenir les terres..