L'hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Il s'agit d'un problème majeur de santé publique. Le VHB peut aussi provoquer des infections chroniques et entraîne un risque important de décès par cirrhose ou cancer du foie pour les personnes exposées.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Hépatite A
C'est la moins grave des hépatites virales. Habituellement, le corps la combat en quelques semaines et reste immunisé à vie.
Le nombre de décès imputables au VHB était de 1327 (IC 95% : 463-2 192), correspondant à un taux de mortalité de 2,2 pour 100 000 (IC 95% : 0,8-3,7). Le taux de décès était 2,5 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, avec un âge moyen au décès de 65 ans.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
Transmission. Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer le virus, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, la salive infectieuse peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang. C'est pourquoi les morsures sont dangereuses.
L'hépatite A a une période d'incubation (période entre l'infection et l'apparition des premiers symptômes) de 2 à 6 semaines. L'hépatite B n'apparaît qu'après 2 à 6 mois. La plupart des personnes infectées par l'hépatite A ou B ne présentent que de légers symptômes ou n'en n'ont aucun.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
L'infection par le virus de l'hépatite D est une infection du foie qui se produit uniquement chez les personnes atteintes d'hépatite B. L'hépatite D peut se propager par contact avec du sang et d'autres fluides corporels. Une co-infection par l'hépatite D aggrave généralement les symptômes de l'hépatite B.
Les virus des hépatites A et E se transmettent surtout par voie orale ou fécale (de l'anus à la bouche, par exemple, si on ne se lave pas les mains après la selle), par contact humain, par des aliments crus ou insuffisamment cuits (crustacés, fruits et légumes), et par de l'eau contaminée.
Des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou encore une fièvre peuvent être retrouvés (en effet, l'ictère n'est pas systématique). Les symptômes ne sont donc pas spécifiques et peuvent faire penser à toutes les maladies du foie existantes.
L'évolution et la gravité dépendent surtout du type du virus. L'hépatite A est généralement bénigne. Les hépatites B et C, en revanche, sont beaucoup plus graves. L'hépatite B peut évoluer vers une hépatite fulminante, souvent mortelle, ou vers une hépatite chronique avec des complications.
Principaux faits. L'hépatite C est une inflammation du foie causée par le virus de l'hépatite C. Les manifestations de l'hépatite C peuvent aussi bien être aiguës que chroniques et être bénignes ou graves et irréversibles, comme la cirrhose et le cancer.
Une sensation de fatigue, même après un repos. Une jaunisse (aussi appelée ictère) : le blanc de l'œil et la peau deviennent jaunâtres. Des troubles digestifs (nausées, vomissements...) Une tendance à faire des hémorragies (sang dans les selles, vomissements sanguinolents) ou des ecchymoses.
Il n'existe pas de traitement permettant une guérison de l'hépatite B. S'il n'existe pas de traitement spécifique, certains médicaments sont prescrits afin de ralentir la progression de la maladie en maintenant le virus à un niveau bas et en évitant les lésions du foie.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
Contrairement à l'hépatite B, le VHC devient chronique dans 80 % des cas. Le virus reste dans le corps et se multiplie dans le foie. Après plusieurs années, il peut provoquer des dégâts importants (risque de cirrhose et cancer du foie). Des traitements permettent de guérir de l'hépatite C.
Plusieurs examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer du foie et pour évaluer l'extension de la maladie. En présence de symptômes pouvant faire suspecter une atteinte du foie, le médecin va prescrire une échographie, afin de repérer un éventuel nodule, et une analyse de sang.
Le foie est un organe vital au sens propre : on ne peut pas vivre sans lui. Organe solide le plus volumineux du corps humain, le foie travaille 24 heures sur 24 pour accomplir plus de 500 fonctions. Il métabolise et entrepose les nutriments provenant de nos aliments. Il aide à traiter les médicaments que nous prenons.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.