Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice : celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort (cf.
L'homme politique est élevé dans l'esprit du royalisme, Victor Hugo devient peu à peu défenseur de la démocratie. Elu à l'assemblée législative en 1849, il plaidera en vain contre la loi Falloux en 1850, qui remettra, jusqu'en 1881, l'instruction publique sous la coupe du clergé catholique.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Par ses pamphlets, qui entraient en France sous le manteau, parfois cachés dit-on dans des bustes de l'empereur, et qui faisaient rire dans les salons de l'opposition libérale, il a contribué à populariser une image durablement négative du régime.
Après l'avoir tutoyé, Hugo prend ses distances par rapport à Napoléon III, comme pour l'annihiler : l'utilisation du pronom « il », pronom de l'absence (« tant qu'il sera là », v. 13), marque son refus de nommer cet ennemi, son désir de lui ôter son identité, de le renvoyer dans le néant.
Il estime que ce n'est pas le rôle d'un écrivain : il s'y perdrait. Tandis que devenir un pamphlétaire en exil, c'est excellent pour l'image, les tirages et la postérité. Hugo le reconnaîtra luimême après coup : " Napoléon III a fait ma fortune.
Victor Hugo, aussi bien dans sa carrière politique que dans ses écrits littéraires, est un fervent défenseur des valeurs républicaines, de l'égalité et surtout de la liberté. Dans ses romans il prend le parti de l'opprimé, du faible, celui que la société rejette ou a oublié.
Catafalque : estrade funéraire, supportant le cercueil, érigée provisoirement ou définitivement dans une église. L'Arc de triomphe est paré d'un grand crêpe noir. Autour du catafalque, exposé depuis la veille, la foule se presse aux cris de « Vive Victor Hugo », « Vive la République ».
Le gouvernement organise de grandes funérailles nationales qui permettent de réaffirmer l'unité de la nation. Victor Hugo, célébré comme un symbole du régime, est enterré au Panthéon, une église qui devient alors, via une loi, le lieu d'inhumation des grandes figures républicaines.
Tout au long de sa vie, Victor Hugo a dû affronter de nombreuses épreuves personnelles. Il perd sa maman à l'âge de dix-neuf ans, puis son père cinq ans plus tard. Il verra également quatre de ses enfants décéder; seule sa fille Adèle lui survivra, mais gravement malade.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Victor Hugo va marquer l'histoire du courant littéraire romantique avec la préface de Cromwell (1827), qui devient un manifeste du romantisme. L'écriture de cette préface est d'ailleurs prise en référence pour la célébration du centenaire du romantisme en 1927.
Ses romans les plus connus sont Les Misérables (1862) et Notre-Dame de Paris (1831). Il est également connu pour être un écrivain très engagé (contre la peine de mort par exemple) et pour avoir fait de grands discours politiques. En 1848, il devient député de Paris.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Le 1er juin 1885, la France fait à Victor Hugo des funérailles grandioses. Car le décès du patriarche permet de ranimer la flamme républicaine.
Couchées sur son testament, ses dernières volontés vont être respectées : "Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l'oraison de toutes les églises ; je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu".
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Quand Victor Hugo, dans ses premières poésies, essaye de nous montrer Napoléon comme un personnage légendaire, il est encore un Parisien qui parle, un contemporain ému et rêveur ; il évoque la légende possible de l'avenir ; il ne la réduit pas d'autorité à l'état de passé.
Il ne cessera de proclamer l'égalité de tous les hommes, et de lutter contre la xénophobie et le racisme. Pour la liberté d'expression. Hugo défend la liberté de la presse et la liberté d'expression. Pour diffuser ses idées, il fonde en 1848 le journal L'Événement, avec ses fils, Charles et François-Victor.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
Violemment hostile au coup d'état du 2 décembre 1851, Victor Hugo se réfugie à Guernesey d'où il ne reviendra qu'après la chute du 2nd Empire, 20 ans après. Dans Les Châtiments, il proclame son admiration pour Napoléon Ier, pour mieux accabler de ses sarcasmes Napoléon III qu'il a surnommé "Napoléon le petit".
Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup d'État de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure.