Le premier de ces signes est l'accroissement de l'inflation. Le taux moyen de hausse des prix dans les pays industrialisés, qui n'avait pas dépassé 3 % dans la période de croissance des années 1945-1970, franchit ce seuil vers 1965 pour atteindre 5 % en 1970.
Dès 1974, la hausse des prix fait apparaître une inflation à deux chiffres, dépassant le seuil critique des 10 % par an, ce qui place la France dans le groupe de tête des pays fortement inflationnistes. Cette accélération de l'inflation provient de plusieurs facteurs.
En France. La France voit sa croissance économique ralentir fortement à partir de 1980 qui est la plus mauvaise année depuis la récession de 1975. Au même moment, l'inflation, portée par le contexte du deuxième choc pétrolier atteint à nouveau des sommets en 1980 et 1981 où elle dépasse les 13 % par année.
L'économie mondiale est au début des années 1970 marquée par des facteurs de déséquilibres comme la crise du système monétaire international, la baisse des gains de productivité ou les premiers signes de l'inflation mais le retournement de la conjoncture économique est dû à ce que l'on a appelé le premier choc ...
Les années 1970 (« seventies », en franglais) sonnent la fin de la période des « Trente Glorieuses », avec la décision des États-Unis de suspendre la convertibilité du dollar (1971), le premier choc pétrolier consécutif à la guerre du Kippour (1973) et le second choc pétrolier consécutif à la révolution iranienne (1979 ...
Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ). La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Le rôle de l'énergie nucléaire
La flambée des prix du pétrole et du gaz a moins touché la France car elle dispose de l'électricité provenant du nucléaire : le pétrole et le gaz naturel représentaient 45 % de ses besoins contre 41 % pour l'atome en 2020.
Prenons l'exemple de la baguette de pain, l'un des produits références pour les consommateurs. En 2001, une baguette de 250 g coûtait 0,66 € (4, 31 francs), selon les données de l'Insee.
L'exécutif a dévoilé ce mardi le nouveau cadrage macroéconomique de son projet de loi de finances pour 2023. La croissance est revue en baisse de 1,4 % à 1 % l'an prochain, tandis que l'inflation sera plus forte que prévu, à 4,2 %.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 2,9 % en janvier 2022, après +2,8 % le mois précédent. Cette hausse de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, des services et – dans une moindre mesure – de l'alimentation.
Croissance du PIB tendanciellement plus faible
Alors que la France connaissait une croissance moyenne de 5,3% par an entre 1949 et 1974, le rythme de progression du PIB en volume a nettement baissé par la suite: entre 1974 et 2007, la croissance ne s'élevait qu'à 2,2% par an en moyenne.
On a connu ce phénomène au début des années 1930 en Europe. Il réapparaît aujourd'hui, par exemple en France où les groupes de la grande distribution se livrent à une guerre des prix impitoyable pour conserver leur part d'un « gateau » en voie de racornissement !
La hausse des prix à la consommation dans la zone euro depuis 1961. Dans les années 1970 et 1980, l'inflation a atteint un niveau élevé dans de nombreux pays européens.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Cette inflation record vient de trois causes distinctes, liste Marc Touati, économiste et président du cabinet Aux commandes de l'économie et de la finance. Premièrement, un emballement de la demande par rapport à l'offre en sortie des mesures restrictives du Covid-19, vers le début et la moitié de 2021.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier. Il est aussi possible d'acheter un terrain pour investir dans la terre.
Si l'inflation a toujours, à long terme, des effets négatifs, elle peut avoir, à court terme des effets positifs. ➢ Les effets positifs : - allège la dette des débiteurs (par exemple, celui qui a emprunté pour acheter un logement). - profite à ceux qui bénéficient de revenus indexés sur l'inflation.
« L'inflation, telle qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire forte, va continuer à augmenter jusqu'à la fin de l'année 2022 », a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances au micro de RTL, avant de préciser n'avoir « jamais caché que le pic inflationniste, c'était maintenant ».
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.