Pour l'ITI ou Isolation Thermique par l'Intérieur de sa vieille maison on peut choisir : De faire poser : des panneaux composites d'une épaisseur d'environ 3 cm seulement pour une efficacité réelle sans perdre de place (90 €/M²), de la laine de roche ou de la laine de verre qui sont des laines minérales.
Les isolants enduits : chaux chanvre, terre paille, chaux perlite pouzzolane ... Ils sont les plus adaptés au bâti ancien en terme esthétique et techniques cependant le support doit être très sain car ils sont très fragiles en cas d'excès d'humidité (lorsqu'ils sont constitués de fibres végétales).
La laine de bois possède par exemple un déphasage de 15 heures ! Eté comme hiver, c'est un excellent isolant. Ensuite, le liège, la laine de coton ou encore la ouate de cellulose figurent parmi les meilleurs isolants.
Les meilleurs isolants : la ouate de cellulose et le liège
la ouate de cellulose : permet une bonne isolation phonique et thermique en plus d'avoir un bon bilan environnemental ; le liège : très efficace pour isoler phoniquement mais aussi thermiquement, se pose facilement sous forme de panneaux.
Quand il s'agit d'isoler des murs par l'intérieur, l'isolant qui empiète le moins sur la surface habitable pour un niveau d'isolation donné, c'est la laine de verre si sa conductivité thermique (λ) est de 0,03.
Le pare-vapeur est déconseillé pour la construction neuve avec des matériaux sains, en ossature bois ou pour la rénovation de bâtisses construites avec des matériaux naturels. Sa valeur SD est très élevée : il transforme un logement en boite à oeufs thermique dont aucune paroi ne peut respirer.
Isolez les murs par l'extérieur : la priorité
Afin de pallier ce problème et réaliser des économies d'énergie, des travaux de rénovation énergétique sont importants et débutent par l'isolation par l'extérieur des parois opaques. Si la structure ne le permet pas, vous pouvez opter pour une isolation intérieure des murs.
À l'époque, les maisons des années 80 sont le plus souvent fabriquées en parpaings ou en panneaux préfabriqués de béton. L'isolation thermique et phonique était loin d'être la priorité, y compris pour les constructions haut de gamme qui, tout au plus, bénéficiaient seulement de doubles vitrages.
En ce qui concerne les ouvertures et menuiseries, les maisons des années 80 adoptent des volets pleins ou persienne bois ou métal avec fenêtres simple vitrage. Pour les menuiseries PVC ou alu, le double était généralement le plus prisé tandis que les portes, elles, sont en bois ou PVC non isolées.
Extrudé ou expansé, le polystyrène est un bon isolant thermique. Il présente une conductivité thermique comprise entre 0,029 et 0,038 W/m.K. ll favorise de ce fait peu les échanges de chaleur et permet de lutter contre les ponts thermiques.
L'isolation des murs par l'intérieur qui consiste à placer des plaques d'isolant (liège, plaques de polystyrène, etc.) directement sur la paroi. Elle peut aussi être réalisée par soufflage. On soufflera alors un isolant entre le mur et une contre-paroi.
Les produits réfléchissants minces sont des bons isolants, mais ils sont surtout réellement efficaces en complément d'isolation. De plus, lorsque le PMR est situé côté intérieur de la paroi (côté chauffé), il peut jouer le rôle de pare-vapeur.
La question à se poser est : faut-il isoler un mur en pierre ? Étant donné que c'est un matériau sensible à l'humidité, l'isolation d'un mur en pierre de 50 cm est recommandée.
Les matériaux isolants conseillés pour l'isolation d'un immeuble ancien sont les suivants : Les laines minérales, comme la laine de verre ou la laine de roche, sont les plus intéressantes d'un point de vue rapport qualité / prix.
Par ailleurs, pour moderniser une maison des années 70, il est indispensable de l'isoler. C'est ainsi que ces habitations sont de véritables passoires énergétiques (déperdition thermique au niveau des murs et la toiture, parois froides, infiltrations d'air au niveau des huisseries…).
La solution de chauffage principale est le chauffage central gaz ou fioul en forte majorité. On compte parfois des convecteurs électriques (les fameux "grille-pain"). L'eau chaude sanitaire est produite avec un chauffe-eau électrique ou couplée à la chaudière.
D'une surface moyenne de 120 m2 avec un étage, ces maisons bénéficient d'une double mitoyenneté et présentent une structure en briques ou en parpaings sur dalle béton. Le plus souvent, la toiture se compose de tuiles ou de plaques de fibrociment.
Pour parvenir au label passif, une première étape de rénovation assez conséquente a été menée : mise en place d'une ventilation double flux, installation d'un poêle à bûches, isolation des murs, remplacement des fenêtres… De 10 cm avant les travaux, l'isolation passe à 30 cm d'épaisseur.
Un écran de sous-toiture est donc obligatoire sur un site dit « exposé ». En effet, il constitue la seule protection valable contre la neige poudreuse et la poussière. La réglementation en matière de protection contre le feu ne concerne pas l'écran de sous-toiture étant donné la position qu'il occupe.
Si vous souhaitez installer des isolants biosourcés, sachez que ceux-ci sont beaucoup plus sensibles à l'humidité que les autres types d'isolants : leur résistance thermique chute fortement avec l'humidité. Ils peuvent de plus être plus sensibles au développement de moisissures. Un pare-vapeur est donc obligatoire.
Le revêtement kraft des laines minérales n'est pas un pare vapeur au sens de la réglementation française. Son Sd (résistance à la diffusion de vapeur d'eau) est bien inférieur à 18 mètres (valeur Sd caractérisant généralement un pare vapeur standard).