Le normand est une langue romane, à 80 % issue du latin. Elle s'est mâtinée de quelques termes saxons ou vikings, au gré des apports de l'histoire. Elle a embarqué avec les Normands partis découvrir le continent américain et se retrouve encore aujourd'hui jusqu'au Québec et dans le parler créole réunionnais.
Ici, on se dit « boujou » pour dire bonjour et pour dire au revoir. Ici, on fait la « bacouette » et on mange du « calendos ».
Le cauchois est une variété de parler normand utilisée dans le pays de Caux, qui constitue la majeure partie du département de Seine-Maritime.
Ich liebe dich. Ti amo. Un Mur des " Je T'Aime " va voir le jour à Alençon (Orne).
La prononciation darnétalaise (donc en Haute-Normandie, avant la réunification) de secret comme café parmi les jeunes vient donc rejoindre la prononciation majoritaire, tous âges confondus, à La Bonneville (Basse-Normandie), et c'est ainsi que nous pouvons dire qu'il y a bel et bien un accent normand.
Le normand est une langue romane, à 80 % issue du latin. Elle s'est mâtinée de quelques termes saxons ou vikings, au gré des apports de l'histoire. Elle a embarqué avec les Normands partis découvrir le continent américain et se retrouve encore aujourd'hui jusqu'au Québec et dans le parler créole réunionnais.
« Boujou », pour dire « bonjour », « au revoir » ou « bisous ». « Pi des gommes pour les bézots » : après le traditionnel « boujou », cette expression permet de saluer le reste de la famille, « les bézots » étant les enfants.
S'il pleut abondamment, on dit qu'il "verse", ou qu'il "vase", ou que "cha tumbe à crase", ou encore que "cha décllaque" (Denys Corbet, Guernesey), que "cha délache" ou que "cha déquerque" (Val de saire). "Acrasaer de plleure", c'est pleuvoir à verse (Maurice Fichet).
p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non.
On appelle Normands (les « hommes du Nord ») des populations qui se succèdent à deux époques : c'est d'abord le nom qu'on donne aux Vikings (guerriers de la mer) venus de Scandinavie, qui ravagent les côtes de toute l'Europe occidentale et en particulier la France.
Attesté au XIIIe siècle, le terme fieu peut également désigner dans le vocabulaire normand les «enfants» ou les «garçons».
Les picanes, mot du pays d'Auge en Normandie, désignent des prairies de pente pâturées surtout par les vaches. En patois normand: PICANE, s. f. . Portion de lande, de bruyère, de terre inculte.
Nom commun. Lèvre. Bord d'une plaie.
«A tantôt» = à bientôt
Les Normands n'utilisent pas seulement le mot «tantôt» pour dire «dans l'après-midi» (que l'on entend aussi parfois «A c'tantôt»), mais ils ont créé une expression pour remplacer le traditionnel «à bientôt».
Ba pla : va plan, « Ça va bien », peut être aussi posé sous la forme interrogative Bas pla ?, « Tu vas bien ? » Baï : « va ! », n'affecte pas le locuteur.
Une toile pour emballer les caisses sur les bateaux
La toile est un mot utilisé en Normandie comme dans le domaine catalan (alentours de Perpignan). « Toile est un raccourci de 'toile d'emballage', explique Mathieu Avanzi.
On la retrouve tout le long des circuits touristique Normands : épicerie, magasins spécialisés, offices du tourismes, campings, musées ...
Les différentes sortes de pluie en breton
Glav glav glav glav glav glav (sur l'air de la chanson). La pluie, en Bretagne, on connaît… ce n'est pas la peine de le nier…
Le mot drache est aujourd'hui bien présent dans le dictionnaire français. C'est un nom féminin employé en Belgique ou dans le Nord de la France qui qualifie une pluie battante ou une grosse averse. Le verbe dracher se décline du nom !
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
Un internaute avance une explication qui ne contredit pas la carte : l'expression, utilisée sur un bateau dans lequel on « fait de l'essence » pour s'avitailler, serait en fait liée à la proximité d'une région de la mer.
La Normandie naît avec les Vikings
En 911, le roi carolingien Charles le Simple met fin à ces invasions par le traité de Saint-Clair-sur-Epte. Il concède alors à Rollon un territoire s'apparentant à peu près à l'actuelle Haute-Normandie. En échange, le chef viking se convertit au christianisme et garantit la paix.