L'araméen, la langue de Jésus. L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus-Christ.
Jésus parle ordinairement en araméen, comme tout le monde, même pour citer les psaumes (Mt 27, 46). Il connaît l'Écriture sainte par cœur et connaît, de toute évidence, la langue hébraïque.
La Bible hébraïque (Tanakh) est écrite en hébreu à l'exception de certains passages des livres de Daniel, Esdras, et Jérémie qui sont en araméen. Au III e siècle av. J. -C. , une version des livres qui formeront par la suite la Bible est traduite en grec à Alexandrie ; elle est appelée la Septante.
C'est pourquoi on considère que l'araméen était la langue de Jésus de Nazareth et de ses disciples : si les Évangiles, qui datent du I er siècle, sont rédigés en grec car ayant vocation à toucher des populations hellénophones, il leur arrive de citer le Christ en araméen.
L'hébreu est premier, mais la Torah s'ouvre d'emblée sur une pluralité de langues et d'interprétations. Le rabbin Delphine Horvilleur va même plus loin : elle explique, dans le catalogue, qu'il existe dans la tradition juive différentes versions de ce que les Hébreux ont entendu au mont Sinaï. Oui.
En revanche, je sais que la langue la plus anciennement attestée de façon continue est l'égyptien ancien : les hiéroglyphes sont apparus il y a 5 000 ans environ.
La langue adamique se distingue fondamentalement du concept de proto-langue hypothétique telle qu'on en postule et reconstruit en linguistique, puisque ici liée à la littéralité du récit biblique de la Genèse et ne tenant pas compte des notions scientifiques d'évolution ou de transformations des langues.
On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha).
Ainsi, la forme Yeshoua (ישוע) est souvent employée dans les traductions du Nouveau Testament en hébreu. Le nom Yeshoua est aussi utilisé dans des textes historiques d'hébreu israélites pour parler d'autres Joshua mentionnés dans des textes en grec comme Jésus ben Ananias ou Jésus ben Sira.
Les Araméens adoraient encore Sin, dieu babylonien de la lune, Nabu, dieu de la sagesse. Chamach, le dieu-soleil, El, le Cananéen, père de tous les dieux, Rechef, dieu de la guerre et de la foudre et bien d'autres encore. Il y a tout lieu de penser que Yau, c'est-à-dire Yaveh, figurait parmi les dieux adorés à Hamath.
Translittération de l'hébreu יהוה est le nom divin et c'est le tétragramme de Dieu dans la Bible hébraïque en lettre se traduit ainsi YHWH composé des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה) qui se traduit avec les voyelles suivants YAHWEH – YAHUAH – YAH.
Olivétan est le premier traducteur de la Bible en français à partir des textes originaux en hébreu et en grec. Le texte est imprimé à Neuchâtel en 1535. En 1540, l'imprimeur Jean Girard à Genève, propose de la Bible d'Olivétan une édition plus maniable, qui sera appelée Bible à l'Epée, 1540.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Le latin est donc la langue de l'Eglise catholique et c'est la langue officielle du Saint-Siège. Il s'agit de la langue de la liturgie et du droit.
L'hébreu est la seule langue cananéenne vivante aujourd'hui.
Jésus vient du grec ancien Ἰησοῦς , Iēsoûs, lui-même issu du prénom hébreu ancien ישוע , Iéshua (et a la même racine que Josué). Ce mot signifie « Dieu sauve » ou « Dieu délivre ». Christ vient du grec ancien χριστός , khristós, lui-même traduit de l'hébreu ancien משיח , maschiah (« messie »).
Les contemporains l'auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya. (C'est «Jésus, fils de Joseph», ou «Jésus de Nazareth».) Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit «fils de» et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance.
Ce nom on le connaît par la Bible et par les documents profanes. Il est composé de quatre consonnes dans les langues sémitiques : YHWH. C'est par suite d'une vocalisation factice que naquit " le vocable hybride Jéhovah ".
Le nom du Dieu d'Israël et de Juda apparaît près de 6800 fois dans la Bible hébraïque sous la forme du Tétragramme יהוה, c'est-à-dire YHWH.
Le nom « Dieu le Père » est donc considéré par les chrétiens non pas comme l'existence d'un Dieu différent des autres, mais comme l'une des personnes de Dieu. D'ailleurs, l'Évangile nomme Dieu le Père uniquement par « Père » ; c'est la théologie qui, dans un but de simplification, affirme « Dieu le Père ».
Yahweh est une divinité nationale ou ethnique vénérée dans les royaumes d'Israël et de Juda. Son sanctuaire principal est le premier Temple de Jérusalem. Dans la Bible hébraïque, Yahweh (YHWH) est présenté comme le Dieu national des enfants d'Israël.
Dans la Bible hébraïque, les anges ne sont pas dotés d'une langue spéciale et ils parlent dans des langues humaines. Dans les Manuscrits de la mer Morte de Qumrân, le concept apparaît dans la série d'hymnes pour les sacrifices du samedi.
Les plus anciennes inscriptions arabes préislamiques datent de 267. Les Abd Daghm étaient les habitants de Taïf et ce sont les premiers à inventer l'écriture arabe.
Le sumérien est une langue morte importante car il s'agit de la langue écrite la plus ancienne découverte à ce jour. Des fouilles archéologiques sont à l'origine de la découverte des tablettes d'argile qui ont permis d'attester l'existence du sumérien, originaire de Mésopotamie. Le sumérien date d'au moins 3500 ans av.