Le ravalement s'accompagne de travaux d'isolation ou d'embellissement. Il devra être voté à la majorité absolue, c'est à dire la majorité de l'ensemble des tantièmes – autrement dit... il faut obtenir l'unanimité !
Le ravalement est imposé par la ville : il n'a pas à être décidé en assemblée générale puisqu'il est imposé. En revanche, les modalités de réalisation du ravalement doivent être décidées en assemblée générale à la majorité simple de l'article 24.
Organes de la copropriété
La désignation ou révocation du syndic de copropriété ou des membres du conseil syndical nécessite la majorité absolue. La majorité absolue (dite majorité de l'article 25) correspond à la majorité des voix de tous les copropriétaires de l'immeuble (présents, représentés et absents).
Plusieurs règles de majorité encadrent le vote d'un ravalement de façade en copropriété : Pour un ravalement de routine/entretien/nettoyage : il faut obtenir la majorité simple (d'après la règle de l'article 24 de la loi 1965), soit la majorité des votes exprimés parmi les présents. On ne compte pas les absents.
Mais le vote intervient toujours à la majorité simple de l'article 24 de la loi de 1965 lorsqu'une loi, une disposition règlementaire ou un arrêté de police sur la sécurité ou sur la salubrité publique rend la réalisation des travaux obligatoires (par exemple, une isolation par l'extérieur à l'occasion d'un ravalement ...
La nouvelle répartition des charges doit être votée à la majorité absolue "dite de l'article 25".
Selon l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965, la majorité absolue signifie la majorité des voix de tous les copropriétaires, qu'ils soient présents, représentés ou absents.
(1) Lorsque le nombre des suffrages exprimés est impair, la majorité se calcule d'après le nombre pair immédiatement inférieur (la moitié plus 1). Ainsi, s'il y a 11 suffrages exprimés, la majorité absolue est 6. (2) Mettre le nombre de voix en chiffres.
L'adoption par l'assemblée générale des résolutions inscrites à l'ordre du jour requiert une majorité plus ou moins importante, c'est-à-dire nécessitant un nombre de voix plus ou moins important selon la nature de la décision. La loi du 10 juillet 1965 a prévu trois grandes majorités, intitulées article 24, 25 et 26.
Dans une copropriété, c'est le propriétaire qui paie les frais de ravalement de façades. Chaque propriétaire va donc devoir s'acquitter de sa quote-part en fonction des tantièmes qu'il possède au sein de la résidence. Il faut savoir que certains éléments de la façade peuvent être considérés comme privatifs.
Lors d'un vote, l'obtention de la majorité absolue nécessite de réunir plus de la moitié des suffrages exprimés, ce qui est souvent résumé par l'expression « 50 % plus une voix », bien que celle-ci fasse débat.
La majorité absolue signifie que pour être adoptée, une proposition doit réunir la moitié des voix plus une. La majorité simple signifie que pour être adoptée, une proposition doit réunir le plus de voix, même si elle ne réunit pas forcément la moitié des voix plus une.
On parle de la majorité de tous les copropriétaires lorsqu'on évoque le vote à la majorité absolue, selon l'article 25 de la loi de 1965. Cela signifie que le vote doit obtenir la majorité des voix de l'ensemble des copropriétaires, qu'ils soient présents, représentés ou absents.
À quelles majorités voter les travaux ? majorité différentes s'appliquent : ils peuvent être votés à la majorité de l'article 24 ou 25 ou 26 de la loi du 10 juillet 1965(1), voire à l'unanimité des copropriétaires.
Dans certaines communes, un arrêté préfectoral peut obliger le propriétaire d'un immeuble à réaliser un ravalement de façade au moins 1 fois tous les 10 ans. Renseignez-vous auprès du service de l'urbanisme de votre mairie (ou consultez son site internet) pour savoir si vous êtes concerné par cette obligation.
Le prix d'un ravalement de façade se situe entre 30 et 100 € le m² en fonction de l'état de la façade, des techniques et des matériaux employés.
Le quorum n'existe pas pour les assemblées générales de copropriété car ce n'est pas le nombre de voix qui est pris en compte pour le vote d'une résolution, mais le nombre de tantièmes obtenus. En effet, chaque copropriétaire possède une quote-part des parties communes de la copropriété, exprimée en tantièmes.
Il existe cependant un cas spécifique : dans le cas de la "copropriété en main dominante", la voix du copropriétaire qui possède une quote-part supérieure à la moitié du nombre total des voix est réduite à la somme des voix des autres copropriétaires.
Exemple de majorité absolue
Un syndicat dont le total des voix est de 1000/1000ème. La majorité requise est de (1000) / 2 + 1 = 501 /1000ème.
Version en vigueur depuis le 01 juin 2020. Ne sont adoptées qu'à la majorité des voix de tous les copropriétaires les décisions concernant : a) Toute délégation du pouvoir donnée au syndic, au conseil syndical ou à toute personne de prendre un acte ou une décision mentionné à l'article 24.
le nombre de voix
Ex : votre quote-part est de 5 millièmes, vous avez donc 5 voix. Ex : la copropriété a 150 millièmes, votre quote-part et de 15 millièmes alors le calcul est le suivant : (15 ÷ 150) x 100 = 10 soit 10% des voix.
Mandat. En principe, seuls les copropriétaires peuvent participer aux AG. Toutefois, s'il le souhaite, tout copropriétaire peut donner son droit de vote à un mandataire membre ou non du syndicat de copropriétaires.
L'unanimité de l'article 26 de la loi de 1965 est la majorité la plus difficile à atteindre en copropriété. Elle s'applique pour les décisions les plus lourdes de conséquences, comme la restriction des droits des copropriétaires sur leur lot ou la prise de décision contraire à la destination de l'immeuble.
La majorité de l'article 26
Cette dernière doit en effet recueillir l'approbation de «la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux-tiers des voix». Cette majorité nécessite donc de prendre en compte le nombre de copropriétaires composant la résidence, mais également leur nombre de voix.
Désormais, la passerelle 25-1 ne permet d'en passer par un second vote, et ce lors de la même AG, que si le projet de résolution concerné a recueilli au moins le tiers des voix. La même AG se prononce alors à la majorité simple de l'article 24 (en procédant immédiatement à un second vote).