Le point (du latin punctum, d'où ponctuation) est un signe de ponctuation qui sert à marquer la fin d'une phrase, d'un syntagme, d'un groupe de sens important, et peut donc marquer graphiquement une pause relativement longue dans un énoncé.
Les points de suspension (…), aussi appelés trois points ou anciennement points suspensifs, indiquent que la phrase est laissée en suspens (comme l'indique le terme suspension), soit parce que le locuteur a été interrompu, soit parce que l'auteur veut marquer une pause; il revient alors au lecteur d'imaginer la suite.
Dans un dialogue, ils permettent de représenter l'hésitation, le sous-entendu ou l'omission volontaire, à des fins suggestives. On y va ainsi des « Euh… je ne vois pas de quoi vous voulez parler », jusqu'au « Vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ?… ».
Signe de ponctuation formé de deux points superposés ( : ) servant à introduire une explication, une énumération, une citation.
Les signes de ponctuation (au nombre de dix) donnent des indications précieuses pour la lecture et la compréhension du texte. Ils marquent les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture et fixent les rapports entre les propositions et les idées. Le point marque la fin d'une phrase dont le sens est complet.
Le point d'interrogation, jadis appelé point interrogant, a pour fonction principale d'indiquer que l'on pose une question, en constituant même parfois la seule indication. Il se place généralement à la fin de la phrase, mais peut également, dans certains cas, se trouver à l'intérieur.
Le point-virgule sert à séparer des propositions d'une certaine longueur, unies par le sens et qui renferment déjà une ou plusieurs virgules afin que la phrase soit plus claire et facile à lire. On y a notamment recours lorsqu'il y a ellipse du verbe dans la deuxième proposition.
Ainsi, selon Le bon usage de Grevisse, les signes de ponctuation sont : le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point-virgule (;), le deux-points (:), les points de suspension (…), les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret (—) et la barre ...
Les points de suspension sont représentés par trois points alignés horizontalement au niveau de la ligne de base d'écriture : classiquement par la suite de trois fois le caractère « point » ‹ ... › ou par le caractère unique « points de suspension » ‹ … ›.
Une émotion masquée
Ils apportent une information supplémentaire de l'ordre de l'émotion au seul énoncé strict", décrit Louise-Amélie Cougnon. Il s'agit généralement d'un sentiment masqué, ce qui relève bien souvent d'un réflexe de pudeur ou d'orgueil, selon le psychologue et psychanalyste Michael Stora.
Les points de suspension servent principalement à : Signaler une interruption, notamment dans une énumération. Ils servent en outre à marquer une réticence, et peuvent exprimer les sentiments les plus divers, comme la crainte, l'étonnement, la confusion : J'ai lu des rapports, des comptes rendus, des procès-verbaux…
Ils peuvent être le signe d'une certaine hésitation, d'une indécision ou d'une réticence. Ils peuvent aussi symboliser une situation ou une action inachevée. Dans tous les cas, il sera fait appel à l'imagination du lecteur pour deviner quel est le sens le plus probable dans le contexte de la conversation.
Un statut à part, hors grammaire
À l'inverse, le point d'exclamation est considéré comme une marque de sincérité supérieure à l'absence de ponctuation. En revanche, le point s'avère parfaitement acceptable et normal dans un message manuscrit, démontrant ainsi toute la complexité psychologique de la grammaire SMS.
On ne met habituellement pas de majuscule après deux points. On écrira donc : « Arriva ce qui devait arriver : il mourut ». Bien sûr, si les deux points introduisent un nom propre, ce dernier conservesa majuscule.
En géométrie euclidienne élémentaire
Le point, selon Euclide, est « ce qui n'a aucune partie ». On peut aussi dire plus simplement qu'un point ne désigne pas un objet mais un emplacement. Il n'a donc aucune dimension, longueur, largeur, épaisseur, volume ou aire. Sa seule caractéristique est sa position.
Le deux-points, ou double point, est un signe de ponctuation constitué de deux points alignés l'un au-dessus de l'autre.
Les signes de ponctuation tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été définis pour la première fois par Etienne Dolet en 1540, pour les besoins de l'imprimerie.
Le point milieu (aussi appelé point médian) permet de séparer les mots. Il était notamment parfois utilisé en latin et en grec pour séparer les mots à la place des espaces.
Synonyme : coin, emplacement, endroit, lieu, place, position. 2. Sujet abordé.
On pourrait définir la ponctuation comme un ensemble de signes visuels de présentation et d'organisation d'un texte écrit. Elle permet de fixer les rapports entre les différentes propositions d'une phrase… et, comme vu plus haut, cela est déterminant pour le sens.
Le point indique la fin d'une phrase. Il suit directement le dernier mot et est suivi d'une espace. Sauf pour les titres d'œuvres (livre, film…), une phrase nominale, ou sans verbe, se termine par un point.
Elle sert à fixer les rapports entre les propositions et les idées. D'autre part, elle sert à marquer, à l'aide de signes, les pauses et les inflexions de la voix dans la lecture.