Véritable maladie chronique, le lipœdème se caractérise par l'accumulation progressive de tissu adipeux sous-cutané sur les membres inférieurs du corps, en partant des hanches jusqu'aux chevilles.
Elles peuvent être infectieuses, endocriniennes, neurologiques, inflammatoires, génétiques, rhumatologiques, liées à un médicament, etc. La faiblesse peut débuter dans l'enfance (myopathie génétique, par exemple) ou beaucoup plus tard dans la vie.
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000.
Affections neurologiques : maladie de Parkinson, sclérose en plaques, lésions de la moelle épinière, atteinte des nerfs du système nerveux périphérique, ataxie, chorée de Huntington… Atteintes vasculaires : AVC avec séquelles cérébrales, hypotension ou hypotension orthostatique.
Le cervelet fonctionne mal, provoquant une perte de la coordination. Souvent, les personnes ne peuvent pas contrôler leurs bras et leurs jambes, ce qui les fait marcher à grands pas et sans assurance.
La raison la plus probable pour expliquer la longueur du pas raccourcie (la distance d'appui entre un talon puis l'autre) est la faiblesse des muscles du mollet, qui sont responsables de la propulsion du corps vers l'avant; la force musculaire du mollet est sensiblement diminuée chez les personnes âgées.
Des maladies souvent graves qui affectent le système nerveux central (AVC, sclérose en plaques, tumeur, paraplégie, Traumatisme crânien etc.) peuvent être la cause de cette faiblesse (ou paralysie partielle) des bras ou jambes.
La paraplégie est la paralysie de la moitié inférieure du corps, la tétraplégie, la paralysie des quatres membres et l'hémiplégie, celle d'un hémicorps (droit ou gauche).
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot est la plus fréquente des maladies du neurone moteur. Elle se caractérise par une perte progressive des neurones moteurs du cerveau et de la moelle.
Le syndrome de Guillain-Barré est une forme de polyneuropathie qui provoque une faiblesse musculaire, qui s'aggrave généralement en quelques jours à quelques semaines, puis s'améliore ou revient lentement à la normale de manière spontanée. Avec le traitement, le patient peut se rétablir plus rapidement.
En effet, elle évolue le plus souvent à l'insu de tous car perdre progressivement son capital musculaire ne provoque pas de douleurs. Cependant, à terme, la fonte musculaire conduit à une pathologie: la sarcopénie (autrement appelée la dystrophie musculaire liée à l'âge).
La sarcopénie est un syndrome lié au vieillissement, correspondant à une perte progressive et généralisée de masse, de force et de fonction musculaire. L'état de présarcopénie est caractérisé uniquement par le déclin de la masse musculaire, s'expliquant essentiellement par la perte de fibres musculaires liée à l'âge.
La maladie de Kennedy ou amyotrophie bulbo-spinale liée à l'X est une maladie rare qui touche les hommes à l'âge adulte. Elle associe faiblesse musculaire progressive et troubles hormonaux. Elle est due à une anomalie génétique située dans le gène codant le récepteur des androgènes.
Elle se manifeste par : une faiblesse ; une perte de la force musculaire dans un ou plusieurs muscles du corps.
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur la présence d'une dissémination des lésions dans l'espace (au moins deux symptômes ou deux lésions à l'IRM dans des régions cliniques différentes) ainsi qu'une dissémination dans le temps (lésions d'âges différents sur l'IRM).
Elle se caractérise par une inflammation de l'aorte et des ses branches en particulier de l'artère carotide externe et de l'artère temporale qui peut aboutir à l'occlusion des artères atteintes.
Les patients perdent progressivement la mémoire, le raisonnement et le sens critique, peuvent devenir amnésiques ou être désorientés. Les symptômes incluent la dégénérescence des mouvements comme les tremblements au repos ou la rigidité musculaire. Le malade peut avoir des difficultés dans l'exécution d'un mouvement.
Le diagnostic est réalisé grâce à la convergence des tests neuropsychologiques (mémoire et autres fonctions cognitives) et de la neuro-imagerie (IRM ou PET-scan). Toutefois, cela conduit à établir un diagnostic de la maladie à un moment où les patients sont déjà très affectés par la perte en neurones.
Jambes faibles : le vieillissement parmi les causes principales. Une personne âgée qui ne tient plus sur ses jambes peut simplement souffrir du vieillissement. En effet, vieillir est à l'origine d'une perte musculaire tout à fait normale au fil du temps.
La perte d'autonomie de la personne âgée se traduit par la nécessité d'une aide pour l'accomplissement des actes simples de la vie quotidienne. Cette dépendance partielle ou totale peut être causée par un accident ou une maladie, la rendant invalide. Elle peut aussi résulter d'un déclin physique dû au grand âge.