Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) ou « pullulation microbienne du grêle » en français, est une maladie qui se caractérise principalement par des flatulences. Bien que ses symptômes prêtent à sourire, le SIBO peut handicaper considérablement la vie des patients qui en sont atteints.
Dans la maladie de Crohn, l'inflammation peut être localisée dans tout le tube digestif, de la bouche à l'anus, le plus souvent au niveau de l'intestin. Dans la RCH, l'inflammation est localisée au niveau du rectum et du colon.
Inflammation de la totalité du côlon.
Dilatation aiguë, partielle ou totale, du côlon, due à la présence de gaz.
Qu'est-ce que la rectocolite hémorragique ? La rectocolite hémorragique (ou "RCH") est une inflammation chronique de la muqueuse intestinale (paroi interne de l'intestin) : toujours présente au niveau du rectum, et qui s'étend, fréquemment, de façon continue sur une partie ou sur la totalié du colon.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Le plus souvent, la crise débute de façon insidieuse avec des besoins défécatoires de plus en plus impérieux, des coliques abdominales modérées et la présence de sang et de mucus dans les selles. Certains cas surviennent après une infection (p. ex., amibiase, dysenterie bacillaire).
Il n'y a pas de marqueurs spécifiques dans le sang. Le diagnostic repose sur l'association des examens cliniques et endoscopiques, mais la présence d'anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae (ASCA) possède une sensibilité de 60 pour cent et une spécificité de 85 pour cent, ce qui est assez bon.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la colite souffrent de flatulences et de ballonnements. Le ballonnement correspond à la sensation de gonflement du ventre après les repas. Flatulences et ballonnements semblent aller de pair.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Les causes du SIBO
Le SIBO est provoqué par la migration des bactéries du côlon vers l'intestin grêle. "Elles n'ont rien à faire là, mais elles squattent et créent tout un tas de problèmes, dont des gaz horripilants !", résume Dora Moutot.
Les causes
Chaque fois que de l'air est avalée dans l'estomac, celle-ci doit s'évacuer et cela peut entrainer des flatulences. Par exemple, en mangeant ou buvant trop rapidement, en fumant, en mâchant des chewing-gums ou en consommant des boissons gazeuses. Mais la cause principale des flatulences est l'alimentation.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie. Un dépistage systématique de ce cancer par coloscopie est mis en place chez les personnes qui souffrent de maladie de Crohn depuis plus de huit ans.
Elle se révèle par des symptômes digestifs et dans certains cas par des rhumatismes articulaires comme la spondylarthrite, une maladie rhumatismale qui atteint surtout la colonne vertébrale et le bas du dos.
La spondylarthrite ankylosante est une inflammation chronique des articulations, caractérisée par une atteinte du rachis et du bassin. Elle se manifeste par des poussées douloureuses entrecoupées d'accalmies. Elle peut parfois évoluer vers un enraidissement des articulations touchées.
Les formes graves de la rectite ne sont qu'exceptionnelles. Aussi, cette maladie, si elle est chronique, évolue par poussée. Elle peut être gênante dans la vie de tous les jours. Et le risque est que l'inflammation s'étende sur une partir du côlon, provoquant une rectocolite ulcéreuse.