La France dépend à 20% du gaz russe. Cette quantité d'importation n'est pas négligeable. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que la Russie a suspendu ses livraisons de gaz en Europe, La France perd donc ce potentiel fournisseur.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
La France est le principal importateur de GNL russe en Europe, selon ce rapport. Ensemble, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Espagne affichent une hausse de leurs importations de 55% par rapport à 2021.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
L'afflux de gaz liquéfié en France provoque un différentiel de prix inédit, favorable par rapport à l'Allemagne qui n'en bénéficie pas. Malgré cette décote, le coût du gaz pour les industriels reste exceptionnellement élevé par rapport aux autres continents.
Au total, 45% du gaz importé en Europe était originaire de Russie en 2021 (source : Commission Européenne). Est-ce-que la France dépend beaucoup du gaz russe ? Le gaz russe ne représente que 20% environ des importations de gaz en France. Le principal importateur de gaz en France est la Norvège.
Citons la liste des fournisseurs de gaz naturel en France en 2023 : EDF. ENGIE (anciennement GDF Suez) TotalEnergies.
En 2020, d'après les derniers chiffres publiés par le Ministère de la Transition Écologique, la France importe essentiellement son gaz de : la Norvège (36 % des importations en France) la Russie (20 %)
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 2,1 millions de clients¹. En Europe, le Groupe est présent sur le marché du gaz naturel principalement à travers sa filiale Edison en Italie, mais aussi à travers ses filiales EDF Energy au Royaume-Uni et Luminus en Belgique.
L'Allemagne qui craignait de manquer de gaz cet hiver se voit rassurée. Elle, qui ne peut plus compter sur ses importations russes en raison de l'arrêt des livraisons vers l'Europe décidé par Moscou il y a plusieurs mois, dispose désormais d'un nouveau fournisseur qui entend bien répondre à ses attentes : le Qatar.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
Par ailleurs, la France compte douze sites de stockage souterrains, permettant d'emmagasiner le tiers de notre consommation annuelle. Tous ces éléments offrent à la France une moindre dépendance à l'égard du gaz russe, par rapport aux autres pays de l'Union européenne », estime Francis Perrin.
La Russie est, en effet, le premier fournisseur de pétrole brut et de gaz naturel de la France. Ainsi, les hydrocarbures constituaient 92 % des importations françaises de Russie en 2008.
Vattenfall est le fournisseur de gaz le moins cher : Prix & Avis. Pour une classe de consommation B1 en zone 1 avec une consommation annuelle de 16500 kWh au 9 mars 2023, le fournisseur d'électricité le moins cher est Vattenfall avec son offre Gaz Eco Plus selon le comparateur d'énergie Selectra.
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3. Pour ce qui est des zones géographiques, l'essentiel des réserves de gaz naturel est concentré dans une région du monde : le Moyen-Orient.
Profiter de tarifs plus compétitifs
Avec les hausses généralisées du tarif de l'énergie, EDF redevient de plus en plus attractif aux yeux des consommateurs. En revanche, certaines offres d'électricité et de gaz parviennent tout de même à proposer des tarifs plus compétitifs que ceux proposés par EDF.
Que vous choisissiez une électricité verte ou non, le prix du kWh est donc moins élevé si vous souscrivez chez le fournisseur historique. En revanche, l'abonnement annuel est moins cher chez Engie (130,96 € TTC) que chez EDF (143,16 € TTC pour l'offre réglementée comme pour l'offre verte).
Leur fort impact carbone participe à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Pour cette raison, l'installation des chaudières à gaz dans les constructions neuves est interdite depuis le 1er janvier 2022, pour les permis de construire déposés à partir de cette date.
Alors que, en Suisse, 50% du gaz consommé provient de Russie.» Le réseau d'approvisionnement de gaz en Europe.
L'UE est entrée dans l'hiver 2021-2022 avec des réserves de gaz anormalement basses. Les réserves de gaz actuelles sont suffisantes jusqu'à la fin de cet hiver, même en cas de rupture totale des approvisionnements en provenance de la Russie.
Pour rappel, même si elle a réussi à diminuer son exposition au gaz russe, l'Allemagne continue d'importer près de 35% de son gaz depuis la Russie (contre 55% avant la guerre).
0,2% de hausse sur le prix du gaz en janvier 2021
Au 1er janvier 2021, le tarif du gaz augmente de 0,2%. La raison de cette légère augmentation est toujours la hausse des coûts d'approvisionnement du gaz subie par Engie. La hausse de 0,2% est une moyenne. La valeur de l'augmentation varie en fait selon l'usage du gaz.
Selon les données de l'office européen des statistiques Eurostat au premier semestre 2021, le Danemark, l'Allemagne et la Belgique figurent en tête du classement des pays européens où le prix de l'électricité est le plus cher. Chez nos voisins belges, le coût du kilowattheure s'élève en moyenne à 0,27 euro.