Rang 1 : Russie
La Russie représente à elle seule 20 % de la production mondiale de gaz naturel et est également le plus gros exportateur. Plus de 94% de la production de gaz naturel en Russie est contrôlée par Gazprom, une société appartenant au gouvernement russe.
Les principaux États producteurs de gaz naturel au monde sont les États-Unis (21,5 % de la production mondiale de gaz naturel), la Russie (17,3 %), l'Iran (6,2 %), le Canada (4,8 %), et le Qatar (4,5 %).
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
North Dome, North Field ou encore South Pars est un gisement offshore de gaz naturel situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar dans le golfe Persique. Découvert en 1971 par Shell, il s'agit du plus grand gisement de gaz naturel au monde.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
La plupart des États membres de l'UE disposent d'installations de stockage de gaz sur leur territoire. Les capacités de stockage de cinq pays (Allemagne, Italie, France, Pays-Bas et Autriche) représentent les deux tiers de la capacité totale de l'UE.
la Russie : 31 300 milliards de m3 de réserves prouvées (16,8%) ; le Qatar : 24 700 milliards de m3 de réserves prouvées (13,3%) ; le Turkménistan : 17 500 milliards de m3 de réserves prouvées (9,4%) ; les États-Unis : 9 300 milliards de m3 de réserves prouvées (5%).
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
Les principaux gisements de gaz naturel qui ont été exploités en France sont situés sur les sites de Saint-Marcet et Lacq au Sud de l'Aquitaine et de Trois-Fontaines en Champagne-Ardennes près de Saint-Dizier.
Selon le rapport annuel de BP, l'Algérie est le plus grand producteur de gaz naturel en Afrique, avec une production d'environ 101 milliards de mètres cubes en 2021, suivie par l'Égypte, le Nigeria et la Libye.
La Chine est le premier pays producteur d'électricité d'origine renouvelable (25% de la production mondiale). Les autres pays les plus importants producteurs d'électricité d'origine renouvelable sont les États-Unis, le Brésil et le Canada.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale. "Avec le conflit, on va assister à une remilitarisation des pays européens", assure Anne-Sophie Alsif.
Une Ukraine qui aspirait prioritairement à intégrer l'UE et l'OTAN souhaitait préserver la compétitivité de l'économie nationale et maintenir sous contrôle de l'État les gazoducs du pays. À l'inverse, les actifs de Naftogaz, en particulier ses gazoducs stratégiques sont convoités par Gazprom.
Un premier conflit a débuté en mars 2005 pour culminer le 1er janvier 2006, Gazprom refusant d'alimenter les gazoducs ukrainiens à la suite d'un désaccord sur le prix de transit par les gazoducs ukrainiens. Le conflit s'est résorbé le 4 janvier 2006 à la suite d'une entente préliminaire entre la Russie et l'Ukraine.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
L'Algérie fournit au vieux continent 11 % de son besoin en gaz, via ses gazoducs qui prennent racine au même endroit, à Hassi R'Mel. Le Transmediterranean fournit l'Italie et le Maghreb-Europe finit sa route en Espagne.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.