Soit près de 50 000 exécutions par mois, 1 600 par jour. Durant la Grande Terreur1, un Soviétique adulte sur cent fut exécuté d'une balle dans la nuque. Dans le même temps, plus de 800 000 Soviétiques étaient condamnés à une peine de dix ans de travaux forcés et envoyés au Goulag*.
La Terreur transforme les cercles familiaux, amicaux et professionnels en réseaux d'espionnage. Cette attaque délibérée de l'État contre son peuple prend fin, brusquement, avec l'arrestation de Nikolaï Iéjov, chef de la police politique (NKVD) de 1936 à 1938.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
La plupart des dirigeants communistes historiques et de très nombreux officiers généraux et supérieurs de l'Armée rouge sont les premières victimes de la politique stalinienne. Cependant, la répression ne frappe pas seulement la vieille garde révolutionnaire, mais s'étend à toute la société.
En réalité, la « Grande Terreur » fut, pour l'essentiel, le résultat d'opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne, assisté de son Commissaire du peuple à l'Intérieur, Nikolaï Iejov, et mises en oeuvre systématiquement par l'immense appareil de la Sécurité d'État.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Les recherches ont montré que la dékoulakisation a été un moyen important d'action pour la collectivisation : elle fonctionnait comme une menace réelle pour le village, pour forcer la majorité des paysans vers les kolkhozes.
Le 8 décembre 1991, Boris Eltsine et les présidents de Biélorussie et d'Ukraine se réunissent à Minsk. À l'issue de leurs échanges, ils concluent la dissolution de l'URSS. Le 21 décembre 1991, ce sont 11 pays de l'Union soviétique qui décident de mettre un terme à l'État fédéral à Alma-Ata.
Rôle sur le front
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le NKVD était chargé des camps de prisonniers de guerre, notamment polonais en 1939.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
Au nom de la guerre et du « salut public », une politique de répression est instaurée par le gouvernement révolutionnaire, sous la pression d'événements menaçant la sûreté de l'État. C'est l'application outrancière de ces sévérités nécessaires qui forme ce que l'on a appelé la terreur.
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Les recherches récentes sur la Grande Terreur débouchent sur une vision précisément documentée d'un processus centralisé, initié au plus haut niveau par Staline, et mis en œuvre par l'appareil du NKVD dirigé par Nikolai Iejov, devenu durant ces deux ans son interlocuteur privilégié – il fut reçu plus de 300 fois pour ...
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
Le KGB était dirigé par un haut fonctionnaire, nommé par le Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) sur recommandation du Département des organes administratifs du CC du PCUS et avec un avis favorable du Politburo du CC du PCUS.
Le FSB est le principal successeur du FSK, lui même successeur du KGB soviétique, dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou. Le siège du FSB est situé à la Loubianka, à Moscou. Les officiers sont formés à l'Académie du FSB à Moscou.
Fondée en Prusse par Hermann Göring, son pouvoir s'étendit ensuite, sous l'impulsion de Heinrich Himmler, à l'ensemble du Reich et des territoires envahis par ce dernier au cours de la Seconde Guerre mondiale.
L'URSS était constituée, après la Seconde Guerre mondiale, de quinze républiques : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.
Le 25 décembre 1991, Mikhaïl Gorbatchev a officiellement démissionné de son poste de président de l'Union soviétique. Le lendemain, le 26 décembre, le parlement du pays - le Soviet suprême - reconnaît officiellement l'indépendance de 15 nouveaux États indépendants, mettant ainsi fin à l'existence de l'Union soviétique.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
Le Goulag désigne l'organisme qui s'occupe de l'ensemble des camps de travail forcé en Russie puis en URSS. Une grande partie de ces camps se situaient dans des zones reculées (Sibérie Orientale, Oural). On y envoyait principalement les opposants politiques ou les personnes condamnées au travail forcé.
Baptisée Holodomor (« extermination par la faim » en ukrainien), cette « Grande famine » provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006.