Pendant l'enfance, le temps de sommeil diminue mais reste toujours aussi essentiel à une bonne croissance et à l'apprentissage. De 2 à 4 ans, le besoin de sommeil est en moyenne de 13 heures, réparti en deux temps avec : la sieste d'environ deux heures, et la nuit d'environ 11 heures.
Le sommeil lent léger
Le sommeil devient plus profond mais il est encore facile de vous réveiller, un bruit ou une lumière suffisent. Ce stade représente environ 50% du sommeil total avec une durée de plus en plus importante au cours du sommeil.
Un sommeil d'une durée et d'une qualité adéquates améliore l'attention, le comportement, la mémoire et l'état général de notre santé mentale et physique; il aide en outre l'organisme à maintenir et à réguler plusieurs fonctions vitales.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Le réveil, après une nuit complète de sommeil, se fait habituellement à partir du sommeil paradoxal.
Selon les experts, l'heure idéale pour se réveiller serait 7 h 28.
Il faut faire attention à se réveiller à la fin d'un cycle de sommeil. Chez l'adulte, on calcule un besoin de 5 cycles de sommeil environ. Cela équivaut à 7h30 de sommeil environ. Par exemple, si vous vous levez à 7 heures du matin, il est recommandé de s'endormir vers 23h30.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Être « du matin » et « du soir » est donc lié à une différence de processus cognitif du cerveau. Le processus circadien maintient l'éveil en cours de journée et diminue en début de nuit. Le processus homéostatique fait augmenter la propension au sommeil qui se dissipe pendant la nuit.
Récupération de la fatigue intellectuelle (sommeil paradoxal) : restauration des mécanismes d'apprentissage et de mémorisation. Récupération de la fatigue psychologique : régulation de l'humeur, appréhension du stress. Développement et restauration de l'immunité : stimulation des défenses immunitaires.
La reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses. La production d'hormones et en particulier l'hormone de croissance et la mélatonine. La régulation de fonctions telles que la glycémie (perturbation du métabolisme du sucre, favorisant surpoids et risque de diabète).
DORMIR DANS LE NOIR : LES BIENFAITS POUR LA SANTÉ
En l'absence de lumière, le cerveau sécrète de la mélatonine via la glande pinéale. Cette hormone réduit la pression sanguine, la glycémie et la température corporelle, des facteurs indispensables pour un sommeil de qualité.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Le sommeil est constitué de phases successives : l'endormissement, le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal.
Le sommeil lent profond
C'est particulièrement durant ce stade qu'il est difficile de réveiller une personne pendant son sommeil. Les mouvements du corps restent possibles mais l'activité générale est maintenue au ralenti. Le sommeil lent profond joue un rôle important dans le développement et la restauration physique.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
L'étude a montré que les personnes qui s'endorment entre 22 et 23 heures ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Celles qui s'endorment après minuit ont un risque accru de 25%. Et même celles qui s'endorment tôt, avant 22 heures, ont un risque augmenté de 24%.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Il est, en outre, conseillé de ne pas se rendormir, même 10 minutes. « On se prive alors du cortisol que l'organisme a sécrété naturellement pour le premier éveil, et le second sera plus pénible », avertit la Dre Royant-Parola.
Certaines plantes, comme la valériane, la passiflore, le tilleul, la mélisse, le millepertuis, la verveine et le houblon sont également réputées pour leurs vertus sédatives. Parfois, les plantes sont jumelées (valériane et houblon, par exemple) pour augmenter leur effet.
Vous vous réveillez entre 5h et 7h du matin
Sa fonction première est d'absorber de l'eau et des éléments nutritifs. Un réveil, durant cette tranche horaire, peut indiquer un problème digestif, causé par une alimentation trop riche ou au contraire trop pauvre.
de 6 à 13 ans : 9 à 11 heures. de 14 à 17 ans : 8 à 10 heures. de 18 à 64 ans : 7 à 9 heures. à partir de 65 ans : 7 à 8 heures.
On dit classiquement que le sommeil est réparateur avant minuit. Mais en fait le sommeil se déclenche par cycle : on a des cycles de 2h, 2h30 pendant lesquelles on fait toutes les phases de sommeil. Mais il est important de se coucher à son horaire.