La fracture de hanche (FH) touche essentiellement les personnes âgées (PA). Elle est à l'origine d'une morbi-mortalité importante et de réduction de l'autonomie. Elles sont dues majoritairement à une chute1 de sa hauteur et sont en lien avec une fragilité osseuse2 (ostéoporose) qu'il faudra s'efforcer de prévenir.
L'ostéoporose constitue l'un des facteurs de risque majeurs de fracture de la hanche. Ne présentant pas de symptômes particuliers, cette maladie occasionne la perte de la masse osseuse du col du fémur et sa fragilité. L'abus d'alcool, l'usage de psychotropes, le tabagisme, la maigreur, les troubles de la vision, etc.
Les fractures de la hanche sont plus fréquentes chez les personnes plus âgées, car elles sont plus à même de : Souffrir d' ostéoporose. Le vieillissement, le déficit en œstrogènes...
l'ostéoporose, maladie qui fragilise les os ; les chutes, qui peuvent avoir des causes multiples (présence de maladie chronique, baisse de vision, prise de sédatifs , troubles de l'équilibre, inadaptation du logement, etc.)
Les fractures du fémur sont de loin les plus fréquentes chez les personnes âgées, à partir de 55 ans, et plus particulièrement chez les femmes. Le risque de fracture du fémur augmente avec l'âge et devient très important après 80-85 ans.
Petit à petit, elle ne se nourrit plus. Elle ne se lève plus du lit ou du fauteuil. Elle ne se lave plus. 80% des personnes atteintes décèdent en moins d'un mois de complication lié à une infection ou à affaiblissement important lié à la dénutrition et à l'immobilité prolongée.
La personne peut marcher, même si c'est douloureux. Elle peut également éprouver de la difficulté à décoller sa jambe du lit lorsqu'elle est allongée. Dans ce cas, la fracture survient après un traumatisme violent, comme un accident de la circulation, du travail ou du sport.
Les facteurs de risque retenus sont l'âge, l'indice de masse corporelle, l'antécédent personnel de fracture, l'antécédent paren- tal de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, le tabagisme actif, les corti- coïdes, la polyarthrite rhumatoïde, les autres causes d'ostéoporose secondaire, la consommation excessive d' ...
Les fractures des vertèbres, du col du fémur et du poignet sont les plus fréquentes. Au cours de l'année 2013, 177 000 personnes de plus de 50 ans ont été hospitalisées pour une fracture ostéoporotique.
4.1.1 INSPECTION : La déformation classique du membre inférieur est retrouvée : volumineuse cuisse avec une crosse à sommet antéro-externe et tout le membre en rotation externe. Souvent il s'y associe un gros genou homolatéral et les lésions cutanées selon les cas.
Difficultés à marcher, monter et descendre les escaliers en raison de douleurs au niveau de la fesse, d'un pli de l'aine, de la cuisse ? Ces symptômes peuvent être dus à une arthrose de la hanche (coxarthrose). Un examen médical et un bilan radiologique sont nécessaires.
L'activité physique est indispensable car elle stimule la formation de l'os et permet d'augmenter la densité minérale osseuse. L'activité physique permet de prévenir, ou même de traiter l'ostéoporose. Elle diminue jusqu'à 50 % le risque de fracture du col du fémur chez la femme.
Le traitement chirurgical : le médecin a recours à la chirurgie lorsque les fractures sont déplacées ou lorsque l'immobilisation seule ne permet pas de les stabiliser. Le traitement chirurgical fait appel à un matériel d'ostéosynthèse, type broches ou vis, pour fixer les os entre eux.
Ainsi, la danse aérobique, le jogging en chemin accidenté ou le ski dans les bosses sont des exemples d'activité à éviter si vous désirez protéger vos articulations. Par contre, la natation, la marche et le vélo sont d'excellents choix pour faire bouger vos articulations et les garder fortes et en santé.
Risque de luxation : les positions à éviter
Pour vous tourner, évitez la torsion du bassin et déplacez plutôt les pieds par petits mouvements. Évitez un fauteuil trop bas.
Facteurs de risque de la coxarthrose
Citons les antécédents familiaux (présence d'un cas chez un proche parent), l'âge et le sexe (la prévalence de la maladie augmente avec les années et touche plus particulièrement les femmes ménopausées), les maladies inflammatoires ou métaboliques.
Quel est l'os le plus facile à casser ? Le scaphoïde (os du poignet) est très facile à casser lors d'une simple petite chute et que l'on se récupère sur le talon de la main poignet plié vers l'arrière.
La fracture de l'épaule, et plus précisément de l'humérus et de l'omoplate, est une pathologie fréquente et douloureuse.
Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, des vertèbres ou du col du fémur.
L'ostéoporose est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme, en raison de la ménopause. En France, autour de l'âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d'ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70%. Mais les hommes ne sont pas pour autant épargnés.
De l'exercice physique, un habitat sécurisé, des chaussures et des aides à la marche adaptées, un suivi médical régulier ainsi qu'une alimenta- tion suffisante en calories, en protéines et en calcium constituent une prévention simple mais souvent efficace.
Les fractures les plus fréquentes dues à l'ostéoporose concernent l'extrémité supérieure du fémur (19 % des fractures), les vertèbres (fracture ou tassement : 16 %) et le poignet (14 %) soit près de la moitié des cas répartis sur trois sites osseux.
Chaussez-vous dès votre lever le matin et surtout ne marchez pas pieds nus ou avec des chaussettes. Portez des chaussures stables, de préférence sans lacets ou mettez des lacets élastiques. Ne portez pas de chaussures à talons les premières semaines après l'opération.
Couchez-vous du côté opposé à la prothèse ; pivotez jambes et bassin d'un « seul bloc » ; Relevez-vous de même, de préférence du côté de la prothèse.
Elle peut être aussi spontanée : c'est elle qui va alors provoquer la chute. L'ostéoporose, qui fragilise la structure osseuse, explique la fréquence des fractures du col du fémur, notamment chez les femmes, quatre fois plus touchées que les hommes.