Il n'existe aucun lien entre la stérilité et la prise de la pilule contraceptive. La plupart des méthodes de contraception sont réversibles. Il en existe seulement deux qui ne le sont pas : l'une concerne la femme (interruption de la perméabilité des trompes), l'autre concerne l'homme (vasectomie).
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
Bilan : toutes les pilules comportent un risque
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Selon plusieurs croyances, la pilule diminuerait la fertilité chez les femmes. Ce mythe bien ancré dans nos mœurs en fait frémir plus d'unes. Pourtant, plusieurs études ont été menées pour contrecarrer cette superstition. La pilule affecterait en effet la fertilité, mais de manière temporaire et non pas définitive.
« Le risque de thrombose est le principal risque de la contraception œstroprogestative, loin devant le risque de cancer », dit le Pr Hédon. Les patchs et les anneaux vaginaux appartiennent à la troisième génération de contraceptifs dont la composition double le risque de thrombose par rapport à la deuxième génération.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Lorsqu'elle est utilisée correctement, la pilule est efficace à 99,7 %, ce qui en fait l'une des méthodes contraceptives les plus fiables.
Cette question surgit quand, après plusieurs tentatives, aucune grossesse ne se profile à l'horizon. Pour les spécialistes, il faut compter un an de rapports sexuels non protégés sans que la femme tombe enceinte pour suspecter un problème d'infertilité dans le couple.
Le vinaigre n'est pas un moyen de contraception probant. Toutefois, selon le Dr Yasser Joha, gynécologue à Damas, il « est à l'origine d'une perturbation de l'équilibre bactérien naturel du vagin qui augmente les infections vaginales ».
La pilule contraceptive peut être arrêtée à tout moment, au début, au milieu ou à la fin de la plaquette. On peut d'ailleurs passer à un autre mode de contraception immédiatement après l'arrêt de celle-ci. En cas de doute, demandez l'avis d'un médecin.
Voici les marques de pilules de 2e génération les plus prescrites actuellement : Leelo Gé®, Microval®, Minidril®, Adepal®, Trinordiol®… L'Assurance maladie rembourse ces pilules de 2e génération à 65%. Les professionnels de santé prescrivent en priorité des pilules de 2e génération.
Pourquoi arrêter de prendre la pilule ? Parmi les raisons les plus fréquentes pour lesquelles les femmes arrêtent la pilule, on trouve les effets secondaires de la pilule. Il existe aujourd'hui de nombreuses alternatives sans hormones pour une contraception naturelle.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a inclus en 2005 les contraceptifs œstroprogestatifs parmi les cancérogènes du groupe 1, ceux-ci pouvant entraîner une augmentation du risque de plusieurs cancers (cancer du sein, cancer du col de l'utérus, cancer du foie).
Un groupe de chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon, a rendu ses conclusions : les contraceptifs oraux estroprogestatifs augmentent le risque de cancer du sein, du col de l'utérus et du foie, mais ils réduisent de moitié la survenue de cancers de l'ovaire et de l'endomètre.
VIDÉO - Selon l'Agence du médicament, les pilules œstroprogestatives, toutes générations confondues, sont à l'origine de 20 décès et 2500 accidents thromboemboliques par an en France.
Pour concevoir de faux jumeaux, deux ovules doivent se développer pendant un même cycle menstruel. En temps normal, un ovule voit le jour grâce à la maturation d'un follicule à la surface de l'ovaire. C'est une hormone appelée FSH, sécrétée au début du cycle menstruel, qui en déclenche le développement.
30% des cas d'infertilité sont d'origine féminine : ménopause précoce, endométriose, obstructions ou lésions des trompes de Fallope, anomalies de l'utérus et du col de l'utérus ou troubles ovulatoires. 20% d'origine mixte ou combinée : les deux membres du couple sont à l'origine de l'infertilité.
Cela signifie-t-il que je suis stérile ? L'absence de règles (aménorrhée) ou des règles très irrégulières ne signifient pas qu'il y a stérilité, elles ne constituent pas en elles même un signe fiable.
Même sans pénétration, le risque de tomber enceinte, même s'il est très rare, existe bien : il suffit que la vulve et le vagin aient été en contact direct avec les spermatozoïdes. Les doigts par exemple peuvent véhiculer les spermatozoïdes.
Les causes principales peuvent notamment être : Une infection génitale causée par des MST, (Chlamydiae, gonocoques,) ou d'autres types de germes qui peut toucher aussi bien le col (cervicite) ou les trompes (salpingite).
La symptothermie, la méthode la plus complète
Modélisée par un médecin autrichien, cette méthode de contraception naturelle amalgame plusieurs indices physiologiques de fertilité : la fluctuation de la température corporelle, la modification des glaires cervicales, ainsi que la position du col de l'utérus.
Selon cette définition, la contraception hormonale (progestative ou estroprogestative), la contraception intra-utérine et la stérilisation (masculine et féminine) sont les moyens les plus efficaces pour éviter les grossesses non désirées.
Les autorités de santé recommandent la double protection chez les adolescents. Autrement dit l'association : pilule + préservatif (masculin ou féminin). En effet cette double protection permet à la fois de lutter contre une grossesse non désirée mais aussi prévenir les maladies sexuellement transmissibles (MST).