En maternelle, aucune sanction ou punition n'est permise mis à part l'exclusion pendant un temps court et toujours sous surveillance. En primaire, on ne peut pas sanctionner pour un travail, un devoir non fait ! Les problèmes relatifs au travail scolaire doivent être distinguées des difficultés de comportement.
À l'école maternelle, « aucune sanction ne peut être infligée ». L'isolement « pendant (un) temps très court » et sous surveillance est possible. Dans les cas les plus graves, comme pour l'école élémentaire, l'équipe éducative est convoquée.
Tout châtiment corporel est strictement interdit
De ce fait, de nos jours, taper sur les doigts des élèves avec une règle ou donner la fessée, ne se font plus à l'école.
Pour les 3-5 ans : la méthode du retrait ou d'isolement
Hors de question par contre de l'enfermer dans le noir ou dans une pièce dont il a peur (exemple : cave) : sa propre chambre reste encore la meilleure option, mais vous pouvez aussi lui demander de s'asseoir simplement sur une chaise sans bouger, bras croisés.
Rappelez-vous que la punition ne doit jamais être physique, abusive ou humiliante. Elle doit être adaptée à l'âge et à la personnalité de votre enfant, et toujours accompagnée d'explications claires sur les raisons pour lesquelles elle est appliquée.
De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
À partir de 18 mois, il entre dans la période du non. Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
« La pire punition qu'on puisse s'infliger. Se taire et brûler de l'intérieur », Revue française de psychanalyse, vol.
La punition négative consiste à supprimer un stimulus agréable pour l'enfant lorsque ce dernier fait preuve d'un mauvais comportement. Il s'agit donc d'enlever un stimulant positif, c'est à dire lui retirer quelque chose qu'il aime.
Sanction positive : récompense, gratification, dédommagement, compenser un dommage. Bien matériel pour ou moral pour compenser un fait positif. Sanction négative : implique l'idée de punition.
1) Les sanctions interdites du fait de leur nature Il s'agit tout d'abord des sanctions pécuniaires (a), puis des sanctions discriminatoires (b) et enfin des sanctions consécutives au refus de subir un harcèlement qu'il soit moral ou sexuel ou pour avoir dénoncé des faits de harcèlement (c).
D'une façon générale, la punition ne s'appuie pas sur des règles ou des limites que vous avez fixées à l'avance avec votre enfant. De son côté, la sanction correspond plus à une conséquence directe du non-respect d'une règle ou d'une limite que vous auriez établie au préalable.
Infliger une sanction du 1er degré : avertissement, blâme ou exclusion temporaire de fonctions. Nos fiches mettent en partage l'expérience terrain et vous indiquent la marche à suivre concrète, étape par étape, pour vous accompagner dans la mise en œuvre de vos décisions.
La décision portant sanction doit être écrite et motivée. Elle est notifiée à l'élève et à ses représentants légaux s'il est mineur. La motivation est constituée par l'énoncé de l'ensemble des éléments de droit et de fait sur lesquels l'autorité disciplinaire s'est fondée pour prendre la mesure disciplinaire.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
1 – Faire une pause quand on pressent une grosse colère
Vous demandez à votre enfant de ranger ses jouets, car c'est l'heure de se brosser les dents et d'aller se coucher. Il continue de jouer et fait semblant de ne pas vous avoir entendu. Vous répétez qu'il est temps d'aller au lit.
Une bonne sanction ne s'accompagne pas de souffrance
Que votre enfant retienne la punition et non l'enseignement et se mette à adopter des conduites d'opposition ou violentes à l'égard d'autrui ou de lui-même pour se venger ou essayer de se débarrasser de la souffrance reçue.
L'âge où l'on peut commencer à gronder bébé – C'est entre 8 à 12 mois qu'on peut commencer à gronder son bébé car c'est durant cette période qu'il commence à grandir, à acquérir des connaissances et à comprendre certains mots.
Lors de la « phase du non », entre 2 ans et 3 ans, soyez ferme, mais compréhensif. Encadrez votre enfant et fixez des limites tout en lui donnant du contrôle sur certains aspects de sa vie. Concentrez-vous sur quelques règles importantes afin d'éviter d'être toujours dans la confrontation avec lui.
La punition est improductive sur le long terme
Elle peut également altérer sur le long terme la confiance en lui de l'enfant, se sentant incompris. La relation parent/enfant est également très fréquemment dégradée, les enfants en concluant souvent qu'ils ne sont pas aimés de leurs parents.