"On peut dire: 'je sens qu'il y a un problème, je sais très bien que tu ne m'as pas dit la vérité, tu ne vas peut-être pas vouloir en parler maintenant mais j'aimerais que tu m'expliques'."
Inutile donc de dire à l'ado qu'on ne pourra plus jamais lui faire confiance. » Elle suggère plutôt de lui poser la question : « Qu'est-ce qui t'as empêché de me dire la vérité ? » Et de lui demander comment il ou elle va. Un mensonge peut cacher un mal-être.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Appliquez préférablement la conséquence prévue si vous surprenez votre adolescente ou adolescent à mentir. Quant au choix de la conséquence à appliquer, il est souvent plus efficace de tenter d'amener votre jeune à réparer ses gestes plutôt que d'appliquer des conséquences dépourvues de sens.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Une fois que votre enfant a révélé un mensonge, voici ce qu'il est bon de dire pour favoriser le renforcement positif : « J'apprécie que tu m'ais dit la vérité. Je suis aussi heureux que tu te sois libéré de ce mensonge. » « Même si tu m'as menti aujourd'hui, je sais que tu préfères généralement la vérité. »
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Essayez la sanction du coin.
Cette punition n'est plus très courante, car l'isolement peut être frustrant. Cependant, cette sanction permet aux enfants d'éviter des situations de stress. Si vous soupçonnez qu'un de vos élèves se comporte mal parce qu'il est stressé ou épuisez, dites-lui d'aller au coin.
Selon Isabelle Drolet, le mensonge fait partie de l'ADN des ados. «L'adolescent va tester les limites de ses parents, dit-elle. Il faut tenter de maintenir un certain cadre pour que la relation parent-enfant demeure intacte, avec une communication ouverte et une confiance mutuelle.»
Dans le cas du mensonge défensif, l'ado peut réagir ainsi pour échapper à une discipline trop sévère, à une attitude culpabilisante ou à des réactions trop émotives de la part de son parent. C'est le manque de confiance de l'ado envers la capacité du parent à réagir sereinement à son erreur qui l'amène à mentir.
Dites toujours la vérité. Les menteurs détestent entendre la vérité, car cela les met en face de leur propre réalité (ils n'ont aucun pouvoir sur les autres) et cela les oblige à perdre le contrôle de la situation. Encore un égo de fracassé ! Ne vous disputez pas, car cela ne fera qu'aggraver la situation.
Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.