Plusieurs conséquences peuvent survenir lorsqu'une personne consomme trop d'alcool. Ces effets s'aggravent avec la quantité d'alcool absorbée par l'organisme et deviennent à risque – voire dangereux – lorsque l'on atteint un taux d'alcool dans le sang de plus de 200 mg par 100 ml de sang (. 20).
S'il n'existe pas de seuil létal pour l'alcool, on estime qu'à partir de 3 g/l de sang, selon les individus l'ivresse peut être mortelle. En France depuis 2005, c'est un automobiliste de 37 ans qui détient le triste record d'alcoolémie, avec une concentration de 10 g/l de sang.
En effet, 2 g d'alcool dans le sang est largement au-delà du taux d'alcool autorisé par la loi. Il s'agit donc d'un délit puni par de nombreuses sanctions.
L'ingestion simultanée d'alcool et d'autres produits intensifie leurs effets respectifs et peut entraîner une surdose, même en cas de consommation modérée d'alcool. Plus le taux d'alcoolémie augmente, plus les effets de l'alcool, comme le risque d'effets nocifs, s'intensifient.
De manière générale, le taux d'alcoolémie en cas de coma éthylique est autour de 3 grammes d'alcool par litre de sang. Chacun assimilant l'alcool de manière différente, une personne pourra perdre connaissance avec un taux d'alcoolémie à 2 g/l tandis que d'autres seront encore conscients avec 4 g/l.
Les conséquences peuvent être gravissimes et parfois irréversibles. Un décès peut survenir, dû aux complications du coma (hypoglycémie, abcès ou hématome cérébral, convulsions, problèmes respiratoires, vomissements…).
La tolérance à l'alcool est très variable selon les individus, mais une consommation d'alcool massive peut entraîner un coma éthylique mortel. Le record du monde d'alcoolémie revient à un Polonais d'une trentaine d'années, retrouvé dans un fossé en état d'ébriété avancé avec 13,7 grammes d'alcool dans le sang.
En cas de surdose d'alcool, le patient peut présenter une perte de connaissance accompagnée d'une perte du tonus musculaire et de la coordination, une peau froide (hypothermie) et moite ainsi que des pupilles dilatées : les médecins parlent « d'encéphalopathie alcoolique aiguë » (l'alcool empêche la circulation de l' ...
L'alcool non métabolisé se fixe sur des récepteurs du système nerveux central et entraîne les signes d'intoxication : sédation, diminution de la coordination motrice, altération du jugement, perte d'inhibition comportementale, trouble de la mémoire et de l'équilibre.
Une peau moite, peut être froide ou glacée. Une baisse de tonus ou hypotonie musculaire. Une grande difficulté ou une incapacité à bouger. Une hypothermie ou baisse de la température corporelle.
Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation. Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.
Pour arrêter une stéatose, une hépatite alcoolique ou une cirrhose du foie, la seule solution consiste à arrêter de boire de l'alcool. Ainsi, la prise en charge de la personne souffrant d'une maladie alcoolique du foie vise, tout d'abord, à obtenir la diminution ou l'arrêt de la consommation d'alcool.
Vous craignez que la consommation excessive d'alcool nuise à votre santé ? Plus d'un homme sur quatre et une femme sur sept boivent au-delà des seuils qu'il est recommandé de ne pas dépasser (2 verres standard par jour pour les femmes et 3 verres standard par jour pour les hommes), au moins certains jours.
L'everclear, un taux de 95 %
Cet alcool de maïs rectifié est fabriqué par la société américaine Luxco. Le degré d'alcool de ce breuvage fait de lui un des alcools les plus nocifs mondialement.
Alcool et cancer
Les cancers les plus souvent attribuables à l'alcool sont les cancers de l'œsophage (57,7 % des cas), mais bien d'autres localisations sont concernées : foie, bouche, gorge, cancer colorectal ou encore cancer du sein.
Si vous prenez un anticoagulant appelé warfarine, l'alcool peut empêcher votre sang de coaguler et augmente le risque de saignements dans le cerveau (AVC hémorragique).
Lorsque l'hépatopathie alcoolique progresse en hépatite alcoolique, les symptômes peuvent être bénins comme mortels. La personne peut développer de la fièvre, une jaunisse et un foie élargi, sensible et douloureux. Elle peut se sentir fatiguée. ), et un rougissement de la paume des mains (érythrose palmaire).
Dans le processus du sevrage alcool, le gingembre est utilisé pour son caractère antioxydant. Cela permet à l'organisme d'éliminer la toxine générée par l'alcool. Aussi, la tisane de gingembre produit une sensation de vomissement avant de consommer de l'alcool.
L'ivrogne est déjà alcoolique. Il est malade physiquement surtout parce qu'il ne prend plus soin de son alimentation ou de sa santé, il ne peut plus penser lucidement et sa vie sociale est tombée en ruines.
Face à des signes d'overdose, il est impératif d'appeler immédiatement le centre antipoison, le centre 15 (Samu), le 18 (les pompiers) ou votre médecin traitant, en ayant près de vous l'adresse et le numéro de téléphone du lieu où vous vous trouvez en vue d'une prise en charge d'urgence.
Ne mélangez pas les drogues – Consommer plusieurs drogues à la fois augmente le risque de surdose. Sachez quand vous arrêter – Votre risque de surdose augmente si vous utilisez pour la première fois ou si vous n'avez pas utilisé depuis au moins trois jours.
En 2019, un article du Figaro recensait quelques niveaux d'alcoolémie hors normes, notamment celui d'un automobiliste français de 37 ans, contrôlé à 10 grammes par litre en 2005. La mesure la plus haute concernerait un trentenaire polonais, contrôlé à 13,74 grammes par litre.
Conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,5g/l et inférieur à 0,8 g/l est une contravention : Infraction que la loi punit d'une amende n'excédant pas 1 500 €, ou 3 000 € en cas de récidive. Vous êtes sanctionné par une amende pouvant aller jusqu'à 750 €.
De son côté, «Le Figaro» note que, sur la route, le triste record français en la matière est encore bien plus élevé: 10 grammes par litre de sang, mesuré chez un automobiliste de 37 ans en 2005.