Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1].
Pour un adulte, une part de viande de 150 g (poids net dans l'assiette) par jour est suffisante, si cette part est consommée en une seule fois au déjeuner, il est alors inutile d'en reprendre au dîner.
Il faut manger de la viande tous les jours
Pas la peine pour autant de manger de la viande quotidiennement pour être en bonne santé. «Consommer de la viande rouge une à deux fois par semaine suffit à assurer les besoins en fer de l'organisme», assure le nutritionniste.
Dans l'assiette, cela se traduit par : Viandes/poissons : 1 portion de 100 g à 125 g/jour ; Oeufs : 2 ; Fruits et légumes : 5 portions d'environ 100 g de fruits et de légumes/jour.
On dira généralement qu'entre 150 g et 200 g de viande suffisent à remplir un estomac gourmand. Cependant, les portions recommandées par personne varient selon le type de viande que vous souhaitez consommer.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
D'après les directives officielles de la pyramide alimentaire, les personnes en bonne santé peuvent sans problème manger jusqu'à 6 œufs par semaine. On compte alors votre œuf du petit déjeuner, mais également les œufs qui se trouvent dans votre quiche, la mayonnaise, votre biscuit ou morceau de cake.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Pour votre repas du soir, n'oubliez pas de manger quelques protéines comme : des sardines ou des conserves de poissons gras (maquereau, etc.) des viandes séchées comme la viande des grisons, le pastrami ou la bresaola (évitez la charcuterie trop grasse comme le saucisson, les rillettes, etc.)
Le cheval. Le cheval fait partie des viandes rouges. Il contient 18,8% de protéines et 10% de lipides dont 3,6% d'acides gras saturés.
Amateur de viande rouge, il vaut mieux l'éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l'hormone qui facilite le sommeil.
Le campylobacter est une autre bactérie que l'on peut trouver dans le poulet. Elle cause la campylobactériose, une toxi-infection dont les symptômes peuvent être graves. Les enfants, les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli sont plus à risque d'en être atteints.
Sans surprise, la dinde est la viande la plus maigre. Sa faible teneur en lipide font de cette viande un incontournable des régimes. En effet, une escalope de dinde fera en moyenne 110 calories seulement, moins qu'un avocat. Vous n'avez aucune raison de vous en priver.
Avec une moyenne de 18 % de teneur en protéines, la viande est un excellent apport en protéines. Le vainqueur toute catégories est le flanchet de bœuf (30 % de protéines) suivi de près par le faux filet de bœuf.
Ainsi, si on convertit ces besoins nutritionnels en termes de viande de poulet, une personne adulte de 75kg ne devrait théoriquement consommer que 100g de filet de poulet par jour alors qu'une personne de 55kg devrait se limiter à 70g de viande de poulet cuite par jour.
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1].
Faut-il ou non conserver ses œufs dans le réfrigérateur
Le risque principal provient de la salmonelle contenue dans les produits d'origine animale et notamment dans l'œuf. Lorsque la poule pond, elle enrobe l'œuf d'un film protecteur.
Riche en amidon, la banane contient des fibres solubles et insolubles, mais ce n'est pas le fruit le plus intéressant pour aider à la baisse du cholestérol. Consommer, néanmoins, une banane de taille moyenne par jour apporte une portion de fruit dans la journée et contribue ainsi à l'équilibre alimentaire.
Par ailleurs, le fait de manger trop d'œufs peut entraîner des problèmes digestifs : gaz, ballonnements, voire crampes intestinales. Or, qui dit mauvaise digestion le soir dit aussi sommeil perturbé. Résultat : mieux vaut limiter sa consommation d'œufs le soir. Un ou deux, ça va, plus : bonjour les dégâts.
Arrêter toute consommation de viande et de produits animaux (adopter un régime végétalien) ne fragilise par seulement les os : cela favorise aussi le risque de fracture, selon une étude parue lundi 23 novembre sur le site BMC Medicine et dont Courrier international se fait l'écho.
Les œufs. Tout comme le poisson, les œufs sont une excellente source de protéines de bonnes qualités, contiennent du fer héminique et de la vitamine B12. Ils cochent ainsi toutes les cases du parfait substitut à la viande.
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.