Par exemple, si vous voulez que votre témoin atteste qu'il était dans le véhicule pendant l'accident, vous devez poser plusieurs questions d'ordre général sans lui souffler quoi que ce soit. « Pouvez-vous décliner votre identité ? » « Connaissez-vous l'accusé ? » « Comment l'avez-vous connu ? »
Cela s'est-il produit précédemment ? Savez-vous quelle infraction vous avez commise ? (Expliquez au suspect l'infraction qui lui est imputée.) Savez-vous quelles sont les conséquences de cette infraction ? (Expliquez au suspect ce qui va se passer.)
Pour vous préparer à témoigner, essayez de vous rappeler les faits dont vous avez été témoin et tout ce qui se rapporte à ces faits, c'est-à-dire les conversations, les gens présents, les dates et les autres éléments pertinents.
Déroulement de l'interrogatoire
Le juge d'instruction constate d'abord l'identité de la personne et lui rappelle les faits pour lesquels la mise en examen est envisagée. Si nécessaire, il informe également la personne interrogée de son droit à un interprète.
Posez des questions sur elle-même à la personne que vous interrogez et faites-la parler de ce qu'elle aime, de ce qu'elle pense et de ce qui compte pour elle. La personne s'ouvrira peu à peu et vous comprendrez mieux son raisonnement.
L'audition d'un personnel peut être effectuée sur le lieu de travail, à domicile ou dans un service de police ou de gendarmerie. Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. En cas de refus, le procureur de la République peut les contraindre par la force publique.
Il faut s'efforcer de présenter les faits dramatiques de manière dramatique. Aussi, le moyen de plus simple de finir un contre-interrogatoire en beauté et de poser une série de question en terminant par la question « choc ».
Les questions suivantes peuvent être posées aux juges : Questions d'ordre général : Pouvez-vous décrire brièvement votre travail et expliquer quelles sont vos responsabilités ? Depuis combien de temps êtes-vous juge ?
Un témoin direct a assisté à la scène, objet d'enquête ou a vécu à l'époque et au lieu précis étudiés. Il existe aussi le témoin auriculaire (qui a entendu), le témoin oculaire (qui a vu), le témoin indirect ou témoin médiat (qui sait par l'intermédiaire d'un quidam ou d'autres personnes a priori fiables).
Les parties au procès peuvent produire des témoignages écrits. Ils prennent la forme d'attestation ou parfois d'autres formes comme une lettre ou un courrier d'un témoin. Le juge peut recevoir ces écrits. Il peut aussi demander aux parties des attestations de manière à l'éclairer.
Le refus de témoigner ou de prêter serment peut être puni d'une amende de 3 750 €. Si le témoin a un motif légitime pour ne pas venir témoigner, il doit avertir le juge chargé de l'enquête et lui présenter tous les justificatifs (certificat médical...).
Ensemble de questions posées à quelqu'un et des réponses qu'il y apporte.
Cette méthode consiste à utiliser l'empathie en se mettant à la place du suspect pour comprendre son fonctionnement. En amont, il faut mener tout un travail d'investigation afin de déterminer et saisir le caractère, les intentions et les motivations inhérentes à la personnalité.
Les hommes devront porter un costume ou un pantalon habillé et une chemise. Les femmes devront porter une robe classique, un tailleur ou un pantalon habillé et une chemise. Les tongs, les talons trop hauts et les baskets sont à proscrire pour se rendre au tribunal.
Pour certaines procédures où l'avocat n'est pas obligatoire, vous pouvez vous défendre seul, que vous soyez en demande ou en défense. Vous pouvez saisir le tribunal par une requête ou une assignation. Avant l'audience, vous devez échanger vos demandes et pièces avec votre adversaire.
LE PRONONCÉ DU VERDICT
Le Président fait comparaître l'accusé, donne lecture des réponses faites aux questions et prononce l'arrêt qui n'est pas motivé. Cet arrêt peut être, selon le cas, d'acquittement, d'exemption de peine ou de condamnation.
Que recouvre le principe de présomption d'innocence ? Juridiquement, la présomption d'innocence est un principe fondamental qui fait reposer sur l'accusation (c'est-à-dire le procureur de la République) la charge de rapporter la preuve de la culpabilité d'un prévenu.
Droit de préparer sa défense fait partie des prérogatives dont dispose chaque personne lors de son procès. L'article 6 § 1 de la CEDH énonce que toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue « équitablement » et « publiquement ». En effet, les débats sont en principe publics.
Le témoin ne peut être retenu dans leurs locaux que le temps de son audition. Dans tous les cas, le témoin doit prêter serment et dire La vérité, toute la vérité. Seuls les mineurs de moins de 16 ans sont dispensés de prêter serment. Le témoin n'a pas le droit de garder le silence et doit répondre aux questions posées.
La loi a retiré la qualité de témoin à certaines personnes : les proches des parties au procès : descendants dans le cadre de la procédure de divorce, ou bien, en matière pénale, ascendants, descendants et alliés au même degré.
Le témoignage est considéré comme une preuve fragile et imparfaite. Sa force probante est expressément subordonnée à celle des preuves écrites.