Le diplôme comme porte d'accès à l'emploi qualifié stable. Par ailleurs, le niveau de diplôme et la qualification n'ont pas uniquement une influence sur le niveau des salaires. Ils sont aussi un « sésame » plus ou moins efficace qui facilite ou, au contraire, contrarie l'accès à l'emploi.
Cette hausse de qualification est synonyme d'une productivité plus élevée, qui facilite l'embauche par une entreprise. Les plus diplômés sont donc en mesure d'être plus efficaces lorsqu'une entreprise les recrute. C'est pour cette raison qu'un diplôme plus élevé permet d'espérer un salaire plus élevé.
II. Comment expliquer le lien entre salaire et diplôme ? Poursuite d'études et diplômes → augmentation du capital humain → hausse de qualification → productivité (=efficacité) plus élevée qui facilite l'embauche → l'individu peut prétendre à de meilleurs salaires car il est plus productif.
Plus le niveau de diplôme est élevé, plus en moyenne : Le salaire est élevé. Le salaire est faible. Le niveau de diplôme n'a pas d'impact sur le niveau de salaire.
Savoir qu'à niveau de diplôme égal, le salaire peut varier selon différents facteurs notamment l'expérience acquise, le type d'entreprise, le genre. À niveau de diplôme équivalent, l'expérience confère une prime en termes de rémunération.
Le diplôme joue donc un triple rôle : diminution du risque de chômage, facilité d'accès aux emplois les plus qualifiés et les mieux payés. Il paraît logique que ces rôles soient particulière- ment décisifs en début de carrière.
Quel que soit le niveau de formation, obtenir le diplôme demeure déterminant dans l'insertion des jeunes : les diplômés ont un taux d'emploi de 51 % contre 38 % pour ceux qui n'ont pas obtenu le diplôme préparé.
Poursuivre sa formation après un bac +2/3 permet de faire valoir une formation en phase avec les attentes des entreprises, complétée par des expériences vécues dans le monde professionnel ou à l'international.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
Plus le capital humain d'un individu est élevé, plus il produit de valeur en un temps donné, autrement dit, plus sa productivité est importante. Cette productivité élevée est récompensée par un niveau de salaire élevé.
Un niveau d'études élevé améliore la qualification et la productivité d'un travailleur, et lui permet donc d'espérer un salaire plus élevé. On s'aperçoit cependant que cette relation n'est pas toujours valable : le salaire peut s'expliquer par d'autres facteurs que le diplôme, comme la rareté de la compétence.
graphique Taux de chômage selon le niveau de diplôme et la durée depuis la sortie de formation initiale en 2021. Lecture : en 2021, 8,9 % des personnes actives ayant un diplôme de niveau bac + 2 ou plus et ayant achevé leur formation initiale depuis 1 à 4 ans sont au chômage.
Faire des études, c'est investir dans l'amélioration de son capital humain, ce qui permet d'espérer un salaire plus élevé et offre une probabilité moindre d'être au chômage. Mais faire des études procure aussi des avantages non économiques, comme une plus grande liberté à choisir la vie que l'on souhaite.
Le salaire médian brut des Bac+5 atteint 30.000 euros brut (-6 % en deux ans). Là encore, des disparités persistent, notamment entre les sexes, avec un salaire médian de 27.600 euros pour les femmes à l'embauche, contre 33.000 euros pour les hommes.
Comment est fixé le salaire de base ? Le salaire de base est fixé librement entre l'employeur et le salarié, soit par le contrat de travail, soit par décision de l'employeur (usages, directives, barème d'entreprise, notes d'information…) sous réserve du respect de certaines règles légales et conventionnelles.
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Ainsi, le bac+1 représente la plupart du temps la toute première année d'une formation diplômante de premier cycle comme: d'un bac+2 comme le BTS ou le DUT. d'un bac+3 comme la licence ou le bachelor.
De manière plus logique et tout aussi pragmatique, le but des études pourrait être de préparer les élèves à leur future profession. Au fond, on étudie pour avoir un bon métier plus tard. Cette vision-là, pertinente semble-t-il, est sans doute à l'origine d'une spécialisation précoce.
Jacques Dessange, Jean Claude Bourrelier, Alain Afflelou, Xavier Niel, Edouard Leclerc et bien d'autres encore sont des autodidactes devenus de célèbres patrons à force de travail acharné. Ils ne peuvent se vanter d'aucun diplôme obtenu dans des établissements d'enseignement supérieur.
Peut-on réussir sa carrière ? Tout est possible même sans diplôme à condition d'avoir tout de même des compétences à faire-valoir et de nombreuses qualités. Il y a ceux qui ont un parcours classique école – vie professionnelle, et d'autres qui pour différentes raisons se lancent dans le monde du travail, sans diplôme.
Plus le diplôme est élevé, plus il est jugé très utile
En effet, plus les études sont longues, plus le taux d'emploi est élevé : 86% des diplômés de l'enseignement supérieur occupent un emploi, contre 67% pour les détenteurs du brevet du collège.