Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Il varie entre 37,5 et 50 %. Une fois que vous avez atteint 62 ans, votre retraite est calculée au taux maximum (aussi appelé "taux plein") de 50 % si vous réunissez le nombre de trimestres nécessaires. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez choisir de continuer à travailler jusqu'à l'atteindre.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Si vous êtes né un autre jour que le 1er jour d'un mois, vous pouvez demander à partir à la retraite dès le 1er jour du mois qui suit le jour de votre 62e anniversaire. Exemple : Vous êtes né le 10 octobre 1961, vous aurez 62 ans le 10 octobre 2023. Vous pouvez demander votre retraite dès le 1er novembre 2023.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Sauf que pour la dernière année de travail, la validation ne se fait plus sur ce principe, mais sur la règle de la date d'arrêt du compte. Concrètement, cela signifie que même si vous avez perçu suffisamment, dans le cas où le départ se fait en cours de trimestre, celui-ci ne sera pas comptabilisé.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
En règle générale, les arrêts maladie de moins de 60 jours consécutifs n'ont aucun impact sur le calcul de votre pension de retraite. Ce, même si vous cessez de cotiser pour votre retraite pendant cette période.
Comment sont choisies les 25 meilleures années ? Pour calculer la pension de retraite de base, la CNAV et les Carsat observent l'ensemble des salaires perçus tout au long de la carrière professionnelle, et sélectionnent les 25 années où les revenus ont été les plus élevés. Elle fait ensuite la moyenne de ces 25 années.
La pension de retraite de base
(SAM) d'environ 16 500 € bruts (estimation en tenant compte de l'évolution annuelle de la valeur du SMIC de 1995 à 2020, soit les 25 dernières années).
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Dans la Fonction publique, la demande de retraite doit être formulée au moins 6 mois avant la date prévue. La demande permet de liquider les pensions de base (Service des retraites de l'État et CNRACL) et additionnelle (RAFP).
Dans l'édition 2022 de son panorama « Les retraités et les retraites », la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) estime que la pension moyenne pour les retraités tous régimes confondus résidant en France s'établit à 1 509 euros bruts mensuel.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.
Des montants de retraite record
Même après la retraite, les rémunérations demeurent élevées chez les ingénieurs, ces derniers perçoivent à la retraite quelque 54 000 euros brut par an pour une moyenne nationale à 17 064 euros brut par an selon l'Insee (chiffre 2017 pour l'étude 2020)…
Mais quelle sera la première génération concernée ? Selon le quotidien Les Echos, si la réforme des retraites est bien adoptée en mars 2023 et mise en œuvre à l'été, alors la première génération concernée serait celle née en 1961. Les futurs retraités devront partir à 62 ans et quatre mois, selon toute vraisemblance.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
Qui est concerné par la réforme des retraites en 2022 ? Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites de 2022. La génération née du 1er juillet au 31 décembre 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos.