Bruits bizarres, sensations étranges, trous d'air, turbulences, secousses : un passager sur quatre est angoissé à l'idée de prendre l'avion. Chacun y va de sa petite peur, et même les plus habitués peuvent être stressés.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Le fait de voyager trop fréquemment augmenterait également le risque de thrombose veineuse profonde , un trouble de la circulation provoqué par la formation d'un caillot sanguin dans une veine profonde d'un membre, principale cause d'embolie pulmonaire.
Respirer pour se calmer dans l'avion
Tout d'abord : Réagir, puis Réguler sa respiration (respiration abdominale lente), puis Relaxer ses muscles et enfin se Remémorer des moments agréables pour rester calme… Vous voilà installés, crispés sur votre siège. Le voyant lumineux de votre ceinture de sécurité s'active.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Selon les recommandations de l'Organisme mondial de la santé (OMS), les voyages aériens sont contre-indiqués en présence d'une maladie infectieuse, à la suite d'une intervention gastro-intestinale, en cas de grossesse simple après la 36e semaine et en cas de grossesse multiple après la 32e semaine, en présence d'une ...
Si le recours à ces derniers est indispensable (départ en urgence par exemple), on prescrit classiquement une benzodiazépine type alprazolam, qui agit assez rapidement (30 min-1 h) et reste active pendant 6-8 heures, permettant aux patients de « passer le cap » sur des vols à moyen-courrier.
Si vous vous trouvez juste avant ou juste derrière les ailes, vos chances de survie s'élèvent à 56%. Quelles langues parlez-vous? Enfin, les personnes assises à l'arrière ont environ 70% de chances de s'en sortir.
Pour ce qui est de la raison pour laquelle les sièges du milieu sont plus sûrs que ceux de la fenêtre ou de l'allée, c'est, comme on peut s'y attendre, à cause du tampon que constitue la présence de personnes de chaque côté.
Si votre peur réside sur le risque de crash de l'avion, la meilleure place sera alors située à l'arrière car les chances de survie sont plus élevées. Évitez cette place si vous avez peur des turbulences car c'est l'endroit de l'appareil où on les ressent le plus.
Impossible d'avoir le vertige en avion
En effet, lorsque vous êtes en avion, vos pieds sont également dans le vide, cela correspond à ce que perçoivent vos yeux. Il n'y a plus de dissonance entre les informations et donc plus de sensation de déséquilibre.
Les sièges inconfortables des avions, le bas niveau d'oxygène ne sont pas les seuls responsables de la fatigue du voyageur. La cabine est pressurisée pour simuler une élévation de 1800 à 2400 mètres au-dessus de la Terre et votre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur.
Sur son site Internet, Air France conseille de se présenter à l'aéroport trois heures avant un vol international et deux heures avant un vol en France et en Europe. « Sur votre carte d'embarquement obtenue en ligne, nous vous indiquons l'heure à laquelle nous vous conseillons d'arriver à l'aéroport.
Si la bronchite est aiguë et que les symptômes sont légers, vous pouvez voyager en avion en prenant quelques précautions. Assurez-vous de bien vous hydrater et de prendre vos médicaments tels que prescrits par votre médecin pour soulager vos symptômes.
Utilisez un vaporisateur nasal qui contient un décongestionnant une demi-heure avant le vol.
En outre, certains types d'aliments ne sont pas recommandés à bord des avions en raison de leur forte odeur ou du risque de déranger les autres passagers. Il peut s'agir d'oignons, d'ail, de poisson ou de tout aliment qui émet un goût ou une odeur forte lorsqu'il est ouvert.
Risque accru de thrombose en cas de voyage avec de la fièvre
Si un voyageur souffre de fièvre, ces effets sont parfois accentués : une personne déjà affaiblie bougera encore moins pendant le vol qu'un passager en bonne santé. En plus du manque de liquide, la fièvre peut également augmenter le besoin en liquide.
Généralement l'angoisse est liée à l'idée du décollage proche à laquelle s'ajoute un sentiment de claustrophobie. Sentiment souvent d'autant plus important lorsqu'il s'agit d'avions de tailles réduites comme les 737, DC 9 ou A 320 à deux rangées de sièges.
Les individus souffrant de phobie de l'avion ressentent une anxiété d'anticipation du voyage dès lors qu'ils prennent connaissance d'un voyage planifié. Cette anxiété est de plus en plus importante à mesure que le jour du départ se rapproche, et atteint son paroxysme les heures qui précèdent le vol.
Ces phases occupent environ 4 % du temps de vol moyen et durent deux fois plus longtemps que le décollage et la montée initiale. Mais 49 % des accidents mortels se produisent dans cette courte fenêtre, ce qui fait de la descente finale et de l'atterrissage les moments les plus mortels d'un vol classique.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.