Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
En effet, l'étude menée par Myriam Qadi montre que "les féculents, semoules, pâtes, farines et riz continuent de diminuer en termes de disponibilité", notamment du fait "d'un niveau de vente qui reste très élevé sur ces produits", mais "sans être à un niveau critique en termes de stock".
Invasion russe de l'Ukraine
Le responsable du Programme alimentaire mondial, David Beasley, avertit en mars 2022 que la guerre en Ukraine pourrait porter la crise alimentaire mondiale à « des niveaux dépassant tout ce que nous avons vu auparavant ».
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
L'accent est mis notamment sur les denrées alimentaires pouvant être stockées ou celles consommables sans être réchauffées : les plats cuisinés à conserver non réfrigérés (rösti, plats de riz, soupes) conserves de viande, de poisson et de légumes. pâtes, riz.
Ici l'aluminium n'est pas un cas isolé, bien au contraire, c'est à une pénurie d'envergure que les industriels font face, concernant l'ensemble des matières premières : le cuivre a ainsi gagné entre 30% et 50% (selon sa finition), et le plastique, directement lié à la hausse du prix du pétrole est également pointé.
Après l'huile de tournesol ou encore la moutarde, la France est à nouveau menacée par une pénurie : celle du lait. En cause ? La sècheresse, l'inflation et la baisse du nombre d'éleveurs.
Malgré la guerre en Ukraine, la production de blé reste assez stable. Mais les tarifs augmentent, et les chaînes d'approvisionnement sont déréglées. Avec la farine de blé aussi, les achats de précaution consécutifs au conflit en Ukraine provoquent une absence ponctuelle du produit en linéaires.
Les pâtes, les viandes surgelées, farines et huiles sont les plus touchées.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Évitez les confrontations autant que possible. Même si la guerre fait penser aux combats, sachez qu'en réalité les civils y survivent en évitant autant que possible les lignes de front. À moins que vous ne soyez dans l'armée, dans la majorité des cas, vous serez plus en sécurité si vous évitez les confrontations.
«La pénurie actuelle en rayons est liée à des achats massifs. Le marché de l'huile est habituellement un marché stable et nous ne pouvons pas multiplier par deux nos capacités de production en trois semaines.
Les bouteilles d'eau par exemple, mais aussi le charbon de bois pour le barbecue ou encore les sandwiches, deviennent de plus en plus difficiles à trouver dans certains supermarchés. Un phénomène qui perturbe de nombreux consommateurs qui repartent alors bredouilles de leurs courses.
Mais alors pourquoi ces pénuries ? Si les pénuries se multiplient, c'est parce que la demande tire de tous les coins de la planète. "La reprise post Covid a été forte et presque universelle, chauffant à blanc les usines", selon lui.
Le goût de l'alimentation de demain
D'ici 2050, afin de répondre à la croissance démographique, le besoin en protéines va augmenter de 70%. Plus l'on va avancer dans le temps, et plus les ressources en protéines animales vont se transformer en denrées rares.
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.