CHRONIQUE. L'inflation continuerait en 2024 à cause des hausses de salaire. Ensuite, la Banque centrale européenne ne pourrait pas arrêter ses hausses de taux d'intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) continue à prévoir une inflation hors énergie et alimentation de 4,6 % en 2023 et de 2,5 % en 2024.
L'inflation devrait rester élevée en France tout au long de l'année 2023.
Selon les projections des experts d'Eurosystème, elle devrait progressivement ralentir en 2023, pour atteindre 3.4 % en 2024 et 2.3 % en 2025.
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 4,5 % en juin 2023, après +5,1 % en mai. Cette baisse de l'inflation est due au repli sur un an des prix de l'énergie (‑3,0 % après +2,0 %) et au ralentissement des prix de l'alimentation (+13,7 % après +14,3 %).
L'inflation va rester au-dessus des 5% jusqu'à la fin 2023 en France, selon l'OFCE. L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Faible recul des prix en 2023 et 2024
Le volume des transactions accuserait une chute de 17% en 2023, à 922 000 unités, soit une diminution d'environ 23% par rapport aux chiffres record de l'année 2021 (près de 1,2 millions de ventes dans l'ancien). Le repli serait de -5% en 2024.
En 2023, la hausse de l'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'élever en moyenne à 5,3% dans la zone euro, à «des niveaux élevés», puis ralentir à 2,9% en 2024 pour s'installer autour de 2,1% en 2025, répondant ainsi aux standards fixés par l'institution monétaire européenne.
Ainsi, l'inflation va se stabiliser, laissant les prix s'ajuster à la demande en baisse, tout en les maintenant à un niveau plus élevé que lors des précédentes décennies. Dans ce contexte, la croissance en France devrait atteindre 1% en 2023. Néanmoins, il reste quelques zones d'ombre à ne pas ignorer.
La hausse des prix en France devrait enfin refluer pour tomber à 4,4 % en fin d'année, soit son rythme le plus faible depuis mars 2022, selon la nouvelle note de conjoncture de l'Insee publiée ce jeudi.
L'inflation repart fortement à la hausse avec une pointe en 1980 à 14% et reste élevée jusqu'en 1983.
Le salaire minimal pour emprunter 200 000 €, si vous n'avez pas d'autres charges, est de 4 100 € sur 15 ans, 3 300 € sur 20 ans et 2 900 € sur 25 ans. La mensualité pour un emprunt de 200 000 € est variable selon la durée du prêt.
Ces taux directeurs fixés par la BCE ont un impact sur les banques, qui vont donc continuer de serrer la vis aux emprunteurs. Il faut donc s'attendre à ce que le taux moyen de crédit immobilier continue de monter, potentiellement atteignant 4,5 % en fin d'année, voire 5 % en 2024.
Calculer le salaire pour emprunter 300000 euros
Pour réussir à emprunter un crédit immobilier de 300 000 € sans apport, tout en respectant le seuil maximum de 35 % de taux d'endettement, vous devez percevoir un salaire de 7 575 € sur 10 ans, de 5 048 € sur 15 ans, de 3 787 € sur 20 ans et de 3 030 € sur 25 ans.
Au cours de l'année 2023, en l'absence de nouveau choc, l'inflation totale diminuerait nettement, essentiellement sur la deuxième partie de l'année. Elle s'établirait à 5,6 % en moyenne annuelle, et à 4,4 % pour l'inflation hors énergie et alimentation.
Mécaniquement, l'inflation va diminuer bientôt, mais il estime que la Première ministre Elisabeth Borne ne prend "pas trop de risques" en annonçant cela, surtout que l'on ne va pas rentrer en période de "déflation". On est ainsi bien sur un ralentissement de hausse des prix et non pas une vraie baisse.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
À un niveau modéré d'inflation sont en effet associés plusieurs avantages : Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme.
Pour l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), l'inflation alimentaire devrait « commencer à baisser » à partir du second semestre 2023, « bénéficiant avec un certain délai de la baisse des prix des matières premières agricoles et de l'énergie ».
Inflation : la flambée des prix alimentaires devrait fortement ralentir dans les rayons d'ici fin 2023. Le «recul de l'inflation» qui se concrétise ne devrait pas se traduire par une baisse de prix, mais seulement par un ralentissement marqué de la hausse, selon l'Insee.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
Il convient de noter que l'inflation peut être influencée par différents facteurs, notamment la demande et l'offre, les coûts de production, la croissance économique, la politique monétaire, les fluctuations des taux de change, les chocs pétroliers, les changements de réglementations, etc.
L'inflation est en grande partie alimentée par la hausse du profit des entreprises, selon le FMI. G.N. Quand les prix augmentent, il faut bien que l'argent aille quelque part. Et sur ces deux dernières années en Europe, il est parti dans les poches des entreprises.
En avril 2022, il prévoyait des mois difficiles mais une baisse avant la fin de l'année - les chiffres ne seront jamais aussi hauts qu'en octobre et novembre. Octobre, justement, où le locataire de Bercy visait cette fois une inflation autour des 5 % début 2023 - elle frôlera les 6 % jusqu'en avril compris.
Le prix du gazole au plus bas depuis début 2023. Selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique publié ce lundi 24 avril 2023, le prix du gazole est passé de 1,79 € à 1,76 € et celui du SP95-E10 de 1,93 € à 1,91 €.
En 30 ans les prix de l'essence et du gasole ont plus que triplé. En janvier 1992, le prix d'un litre de diesel équivalait à 54 centimes d'euros. En mai 2023, il était de 1,69 euros.