Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Quand un adolescent ne veut plus aller au collège, il faut distinguer deux types de problématiques. La première est pathologique : la phobie scolaire. L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
La phobie scolaire n'a pas d'explication univoque. Elle pourrait dans certains cas être liée à une réactivation d'angoisses de séparation, que cela soit à l'occasion d'un évènement traumatisant ou non (déménagement, changement d'école, décès d'une personne de l'entourage, séparation des parents...).
Consulter un pédopsychiatre est indispensable pour écarter une pathologie psychiatrique sous-jacente et comprendre ce qui a mené l'adolescent à la phobie scolaire.
La déscolarisation est le fait de ne plus fréquenter l'école. Elle consiste à retirer l'enfant du système scolaire, pour des raisons propres à chacun, en se conformant à une procédure administrative bien établie. Loin des bancs de l'école et des cours de récréation, les enfants apprennent à leur rythme à la maison.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Le traitement se fait souvent par une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une collaboration entre les différentes parties est alors nécessaire. Une thérapie familiale peut également être envisagée si des dysfonctionnements au sein de votre famille sont à l'origine de la phobie scolaire de votre enfant.
La manifestation de la phobie scolaire peut se traduire par différents troubles comportementaux : L'enfant manifeste des signes de forte anxiété : l'anxiété peut-être observée à partir de l'apparition de tremblements, d'une certaine pâleur, de sueurs ou de douleurs physiques comme des maux de ventre ou de tête.
L'équipe pédagogique doit ensuite vous présenter le PPRE. Votre enfant doit être associé à cette présentation. votre accord n'est pas nécessaire pour mettre en place le PPRE. Toutefois, votre adhésion au plan d'actions facilite sa réussite.
Définissez des limites raisonnables. L'établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu'où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou moins.
Posez vos limites et soyez clair : demandez-lui sans détour si son souhait est que vous n'interveniez plus ou si, au contraire il a besoin d'aide, voire de soutien extérieur, pour remonter la pente. Mettez-le au pied du mur. Il n'est pas question de ne plus l'accompagner, mais de le mettre face à ses responsabilités.
Votre enfant n'a jamais été scolarisé : vous signalez l'année de ses 3 ans (âge du début de l'instruction obligatoire) à l'inspecteur d'académie (désormais appelé « DASEN ») de votre département votre choix par un courrier motivé en citant les textes de lois ci-dessus.
Pour les filles qui abandonnent prématurément l'école, les conséquences sont graves. Selon un rapport de la Banque mondiale, les pertes de productivité et de revenu tout au long de la vie pour les filles n'ayant pas effectué 12 ans d'études sont estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
Redonner confiance à l'enfant déscolarisé
En sentant qu'il a une vraie responsabilité dans son cursus, l'enfant se sentira davantage impliqué. Au fur et à mesure, il pourra retrouver une pleine confiance en lui pour retrouver goût à l'école. C'est bien cela qui nous anime, redonner goût à l'école.
Si l'enfant est dans l'incapacité de se rendre physiquement dans un établissement, il est possible de faire une demande de CNED en classe complète réglementée, c'est-à-dire avec l'accord de la DASEN (Direction académique des services de l'Éducation nationale).
L'instruction à domicile encore appelée “école à la maison” est une possibilité offerte aux familles, mais depuis la loi “confortant les principes de la République” qui a été promulguée le 24 août 2021, les conditions de la scolarisation à domicile sont durcies. Elle entrera en vigueur en septembre 2022.
La phobie scolaire ou le refus scolaire anxieux est un trouble d'anxiété déclenché par l'école. Il s'agit d'une perturbation psychologique qui impacte les enfants et les adolescents mais aussi leur famille. Les médecins Livi vous en disent plus sur ce trouble anxieux et sur les moyens de le dépasser.
Le traitement repose sur la thérapie comportementale; dans les cas sévères les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine peuvent être utilisés. (Voir aussi Revue générale des troubles anxieux chez l'enfant et l'adolescent.