Les plafonds de l'assurance vie avant et après 70 ans
Sur le plan fiscal, les sommes versées sur les contrats avant les 70 ans du souscripteur sont transmises sans imposition, dans la limite d'un plafond de 152 500 € reçus par chaque bénéficiaire désigné. Un autre abattement après 70 ans.
Un nouvel abattement de 30.500 euros et une exonération des gains. Pourtant, les versements effectués après cet âge peuvent s'avérer particulièrement avantageux. Et ceci pour deux principales raisons : d'une part un nouvel abattement de 30.500 euros, commun à l'ensemble des bénéficiaires non exonérés, s'applique.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Si vous possédez un contrat d'assurance-vie, vous êtes imposé uniquement si vous effectuez un rachat (qu'il soit total ou partiel). Les gains que vous avez réalisés sont imposés selon la durée de détention de votre contrat. Toutefois, des exonérations sont prévues dans certains cas.
Quand faut-il clôturer son assurance-vie ? Idéalement, la clôture sera moins imposée après 8 ans. Il est préférable d'attendre ce délai. Toutefois, les frais de clôture peuvent être compensés par le choix d'une meilleure assurance-vie.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
L'assurance vie est une enveloppe fiscale
Le contrat monosupport : l'intégralité du capital est positionné sur un fonds sécurisé : le fonds en euros. Ce placement sécuritaire génère des intérêts chaque année, et les risques de pertes sont nuls : la valeur de votre contrat est garantie par l'assureur.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
L'assureur s'engage à garantir un nombre d'unités de compte, sans pour autant garantir leur valorisation en euros. Dès lors, vous pouvez effectivement perdre de l'argent avec votre contrat d'assurance-vie puisque les supports sont soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.
Si vos proches ont une assurance-vie qui présente des versements effectués après 70 ans supérieurs à 30 500 €, il faut en parler au notaire. Le conseil est le même s'il y'a plusieurs contrats dont vous êtes bénéficiaire si le total versé après 70 ans dépasse 30 500 €.
L'assureur prête alors la somme demandée sans pour autant la retirer du contrat qui lui continue d'être rémunéré. En revanche, cette avance a un coût, entre 0,5 et 3% selon les différentes modalités des contrats d'assurance vie.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Qui peut bloquer une assurance vie ? Le recours peut être intenté par toute personne qui juge que ces primes présentent un caractère manifestement exagéré. Dans la majeure partie des cas, ce recours est intenté par les héritiers de l'assuré.
Que se passe-t-il en cas de décès du souscripteur d'une assurance-vie ? Le décès du titulaire d'une assurance-vie entraîne automatiquement la clôture du contrat. L'intégralité des sommes détenues sur celui-ci est alors transmise au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans la clause bénéficiaire.
Grâce à des versements effectués avant l'âge de 70 ans, le bénéficiaire évite au décès une fiscalité supplémentaire de 82 094 €. multipliées et l'exonération des capitaux transférés est plus élevée. Ex. : 10 bénéficiaires = 10 x 152 500 € d'exonération = exonération totale de 1 525 000 €.
Pour récupérer les sommes placées sur votre contrat d'assurance vie, vous devez contacter l'assureur de votre contrat ou a minima le distributeur (banque, courtier en ligne…).
La réponse est non, sauf en cas de rachat ou de retrait. Si vous réalisez un rachat partiel ou total de votre assurance-vie et que cela entraîne un bénéfice, vous serez imposé sur ce dernier par l'impôt sur le revenu.
Etape 1 : aller à la banque ou l'assurance qui gère l'assurance-vie. Etape 2 : l'assureur vous indique le montant des sommes versées avant 70 ans. Etape 3 : les impôts délivrent le quitus fiscal. Etape 4 : l'assureur ou la banque verse les sommes aux bénéficiaires et prélèvent l'impôt.
L'administration fiscale considère qu'en raison du non-dénouement du contrat, il n'y a pas lieu de le prendre en compte en tant qu'actif successoral du contrat. En conséquence, aucun droit de succession n'est dû par les héritiers du conjoint décédé.
Si c'est un compte en indivision, ou indivis, c'est-à-dire qu'il s'agisse d'un compte Monsieur ET Madame, ou d'une compte mère-fille par exemple, le compte est totalement bloqué jusqu'au règlement de la succession.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
La banque bloque le compte en indivis au décès sans exception : le solde du compte bancaire (positif ou négatif) entre alors dans l'héritage. Le compte indivis est bloqué par la banque dans tous les cas, y compris, celui dans lequel le cotitulaire du compte est le conjoint du défunt.