Il est d'usage que le vendeur demande à l'acheteur de verser une partie du prix (comprise le plus souvent entre 5 et 10% du prix du bien) lors de la signature du compromis. En réalité, il n'existe pas de seuil minimal, mais il est prudent de toujours demander une somme qui fixe l'engagement des parties.
Le montant de l'acompte du compromis de vente
Tant les conditions de versement que le montant de l'acompte dans le cadre d'un compromis de vente sont réglementés. Il s'agit ainsi d'une somme variable, avec aucun seuil minimal fixé par la loi. Mieux, le versement d'un acompte n'est en aucun cas obligatoire.
L'acompte : une somme consignée par le notaire jusqu'à la vente. Cette somme sera payée en principe après la signature du compromis de vente, à l'expiration du délai de rétractation de 10 jours conféré à l'acquéreur.
Ce dernier peut vous demander une provision sur charges au moment de la signature du compromis de vente. Il peut également intégrer les frais du compromis de vente aux frais de notaire globaux qui seront dus au moment de la signature de l'acte de vente. En principe, les frais de notaire sont à la charge de l'acquéreur.
L'acompte dans un compromis de vente
Compris généralement entre 5 et 10% du prix de vente, cet acompte doit être disponible car il est encaissé par le notaire ou le vendeur. Son paiement doit donc être négocié et anticipé avant la promesse de vente.
Ce délai s'explique par plusieurs facteurs qui sont notamment le rassemblement de tous les documents nécessaires au dossier ainsi que la réalisation des conditions suspensives. En effet, pour conclure une vente le notaire doit disposer de tous les documents nécessaires.
Ce document fixe l'ensemble des conditions de réalisation de la vente. Le délai minimum entre le compromis et l'acte de vente est de trois mois. Les deux formules aboutissent au contrat final qui acte le transfert de propriété et la remise des clés du bien par le cédant au nouveau propriétaire.
La promesse de vente est plus souple pour l'acheteur
Si l'une des parties renonce à la transaction, l'autre peut l'y contraindre par voie de justice, en exigeant des dommages et intérêts. La promesse de vente engage uniquement le propriétaire auprès de l'acquéreur potentiel à lui vendre son bien à un certain prix.
20 jours après le compromis de vente, le notaire a établi un état hypothécaire qui reprend les éléments relatifs à la situation juridique du bien, ainsi qu'un état des créances. Après 45 jours suivant le compromis, l'acquéreur fournit le justificatif de l'obtention de l'offre de prêt.
Il n'existe aucun montant imposé pour le versement de l'acompte. Cependant, il est d'usage que le montant versé représente 5 à 10% du prix de vente définitif déterminé par les parties. Le vendeur a toutefois la possibilité d'exiger une somme supérieure.
Il est possible d'avoir un prêt immobilier sans apport, mais en pratique les banques exigent bien souvent un apport personnel d'au moins 10 %. Le prêt à 110 % permet de financer le coût de l'achat immobilier et les frais divers (dossier, notaire, etc.).
L'étape du compromis de vente se profile à partir du moment où l'acheteur et le vendeur se sont mis d'accord "sur le prix et sur la chose", comme le dit le code civil. Concrètement, il intervient une fois que l'offre d'achat ou une des contre-propositions a été acceptée par l'autre partie, à l'écrit ou à l'oral.
Par opposition à une promesse de vente, un compromis de vente est considéré comme un contrat « synallagmatique », c'est-à-dire qu'il engage les deux parties. La signature d'un compromis de vente ne nécessite pas de versement d'indemnité mais engage à la fois le vendeur et l'acheteur à mener la transaction à son terme.
Pour réussir à négocier des frais d'agence bas, vous pouvez concéder à la signature d'un mandat exclusif. Cela signifie que seule l'agence que vous avez choisie pourra mettre votre bien en vente sur le marché et qu'elle ne sera pas en concurrence avec d'autres agences.
Les frais liés à l'acquisition ou à la vente d'un bien immobilier ne sont pas déductibles des impôts. Il n'est donc pas possible de déduire fiscalement les débours, les émoluments du notaire ou les droits et taxes collectés par celui-ci pour le compte de l'État.
Frais de notaire 2022 : 7 à 8 % du prix du bien ancien
Dans le cas de la transaction d'un logement ancien, le montant des frais de notaire s'élève à 7 à 8 % du prix de vente du bien. Cela signifie que pour un bien à 200 000 €, les frais de notaire à régler par l'acquéreur seront compris entre 14 000 et 16 000 €.
Seule une petite partie de la somme que vous verserez au notaire va constituer ses émoluments ou honoraires. Si vous décidez de faire appel à deux notaires, ils vont partager ces mêmes émoluments. Pour rappel, c'est l'acheteur qui va payer l'intégralité des frais de notaire.
Dans la promesse de vente (appelée aussi "promesse unilatérale de vente"), le propriétaire (nommé le promettant) s'engage auprès de l'acheteur (nommé le bénéficiaire) à lui vendre son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une "option" pour un temps limité (généralement deux à trois mois).
Le tarif généralement constaté pour la rédaction et la signature du compromis de vente en présence du notaire est compris entre 200 et 300 €. Ce prix est susceptible de varier d'une étude notariale à une autre.
La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché). Car les acquéreurs, notamment les primo-accédants, peuvent être bloqués par des prix qui ne reflètent pas la valeur d'un bien.
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.