L'indicatif, le conditionnel, l'impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c'est-à-dire qu'ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes...). L'infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales.
En français sept modes verbaux sont employés : - quatre modes personnels, qui se conjuguent : indicatif, conditionnel, subjonctif et impératif. - trois modes impersonnels, qui ne se conjuguent pas : infinitif, participe et gérondif.
I. Rappel de 6ème: les modes personnels
Il existe 4 modes peronnels dans la conjugaison française: l'indicatif, l'impératif, le subjonctif, le conditionnel.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Le mode participe est impersonnel c'est-à-dire qu'il n'est pas précédé des pronoms je, tu, il, nous, vous et ils. L'usage le plus courant du participe est de pouvoir désigner le verbe comme un adjectif tout en gardant ses propriétés de verbe.
L'indicatif est un mode personnel exprimant une action réelle ou présentée comme telle. Les différents modes se divisent en modes personnels (qui comportent plusieurs personnes grammaticales : je, tu, il…) et impersonnels (qui n'en comportent pas : les modes infinitif, participe et gérondif).
L'infinitif est un mode impersonnel, cela signifie qu'il ne s'accompagne pas d'une personne : je, tu, il, elle, on, nous, vous, ils, elles. L'infinitif est la forme nominale du verbe. L'infinitif peut être employé comme un nom.
Le mode conditionnel permet d'exprimer une action soumise à condition. On est ici dans le domaine de l'éventuel. S'il avait le temps, il lirait ce livre.
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
Le mode indicatif permet d'indiquer une action dans sa réalité. Il s'agit du mode où on indique et où ce que l'on dit est tenu pour vrai. Il lit ce livre. L'indicatif est un mode personnel et temporel c'est-à-dire qu'il contient des personnes et permet d'indiquer une notion de temps.
À l'impératif, le verbe se forme sans pronom et la phrase contient généralement un point d'exclamation. On retrouve dans ce mode deux temps : le présent et le passé. L'impératif présent sert à exprimer un ordre, un souhait ou un conseil. L'impératif passé est très peu utilisé.
L'impératif est le mode par excellente pour exprimer un ordre à la forme positive ou une défense à la forme négative. L'impératif peut également s'utiliser pour donner un conseil ou faire une suggestion sous couvert d'un ordre. À l'écrit, l'ordre est exprimé à partir de l'infinitif.
Il suffit de remplacer votre conjugaison aux personnes du singulier par "nous" pour entre "ons" (futur) ou "ions". Si en remplaçant par nous "ions" sonne bien alors utilisez le conditionnel. Je mangerai du chocolat demain soir (on ne peut pas dire "nous mangerions du chocolat demain soir").
Le participe présent qualifie un nom ou un pronom : le gérondif modifie un verbe. Le participe présent dans sa forme verbale tend à désigner un état, tandis que le gérondif insiste sur l'action tout en restant invariable.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent.