- Le déficit de la balance des paiements est un antidote de l'inflation qui permet de neutraliser les effets du déficit budgétaire. En effet l'augmentation des importations et la réduction des exportations augmentent l'offre utilisable dans le pays.
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
En France, l'inflation est évaluée au moyen de l'indice des prix à la consommation (IPC). Cette mesure est établie par l'Insee et employée par l'administration française comme indicateur de l'inflation.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer. L'inflation par les coûts implique une hausse des coûts des facteurs de productions qui mène à une augmentation du niveau des prix.
L'alourdissement du budget des États
En effet, la charge de la dette, c'est-à-dire le montant des intérêts payés pour son remboursement, constitue un poste important des dépenses des pays endettés comme la France qui a payé 35,2 Mds € d'intérêts sur sa dette en 2021, soit plus de 5% du budget total de l'État.
L'idée est simple. Avec un taux d'inflation avoisinant les 3%, mieux vaut éviter de se ruer les livrets bancaires, comme le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il en va de même pour les LEP et tous les autres livrets du même acabit.
Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier.
Investir sur un livret A ou le fonds en euros d'un contrat d'assurance-vie, c'est la certitude de perdre du pouvoir d'achat. Mieux vaut choisir la SCPI qui peut rapporter jusqu'à 6 % net de rendement. C'est un des rares placements où l'abondance de rendement est toujours là !
"Nous sommes au pic de l'inflation, une inflation qui devrait commencer à baisser en 2023 et devenir plus supportable pour les Français." En visite dans un supermarché ce vendredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a une nouvelle fois estimé que le pays était au pic de l'inflation.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
La hausse de l'inflation pourrait également entraîner dans son sillage une augmentation des taux d'intérêt qui pourrait à moyen terme représenter un frein pour l'investissement et la solvabilité des emprunteurs. Sur les marchés financiers, les taux d'intérêt ont d'ailleurs déjà commencé à augmenter.
Une inflation trop élevée peut déboucher également sur une forte hausse des salaires, ce qui réduit la compétitivité des entreprises et du pays », indique notre source. Mais une inflation modérée (2% à 5%, c'est le cas actuellement dans le monde) reste bénéfique, et est facilement maîtrisable.
De manière générale, l'immobilier locatif représente un bouclier efficace contre l'inflation : souscrire un crédit immobilier pour voir la valeur réelle de sa dette s'éroder via l'inflation et bénéficier de l'indice de référence des loyers indexé à l'inflation permet de s'en protéger efficacement.
Ainsi, dans le régime à inflation faible (inflation inférieure à 4,3 %), l'inflation affecte positivement la croissance économique de la zone BEAC : une variation à la hausse de l'inflation de 1 % augmente la croissance économique d'environ 0,28 %.
Pour protéger son épargne, il faut la placer sur un actif qui permettra de retrouver un capital préservé à l'échéance. Certains placements, comme les livrets défiscalisés, l'assurance vie ou l'immobilier sont adaptés à cet objectif.
Pour investir 100 000 euros en 2022, l'assurance-vie est le placement le plus recherché. L'assurance vie individuelle offre l'avantage de récupérer intégralement le capital que vous avez investi, c'est le principe du fonds en euros.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Elle met de nouveau l'accent sur cinq priorités : procéder à un assainissement budgétaire différencié propice à la croissance ; revenir à des prêts bancaires d'un niveau satisfaisant en faveur de l'économie ; promouvoir la croissance et la compétitivité pour aujourd'hui et demain ; lutter contre le chômage et prendre ...
Nous vivons ainsi, depuis le début de l'année 2022 une hausse historique des taux d'intérêt. À titre d'exemple, l'obligation d'État allemande à 10 ans est passée de - 0,2 % à + 1 % depuis le début de l'année. Voilà qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les épargnants.