Il s'agit par exemple des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de soufre (SO2), des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures, et de certains métaux (plomb, cadmium…) ; ou secondaires : créés dans l'atmosphère via des réactions chimiques entre des polluants.
Les polluants peuvent également parcourir des distances importantes et atteindre des écosystèmes sensibles. Sous l'effet des oxydes d'azote (NOx) et du dioxyde de soufre (SO2), les pluies, neiges, brouillard deviennent plus acides et altèrent les sols et les cours d'eau (perte des éléments minéraux nutritifs).
De nombreuses substances classées parmi les polluants atmosphériques sont d'origine naturelle et proviennent de sources comme les forêts de conifères, les incendies de forêt, l'érosion des sols, les volcans, les tempêtes de sable et les embruns.
Les combustibles fossiles comme le pétrole, le gaz naturel, ou le charbon, constituent la principale source de polluants atmosphériques.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Comme on peut s'en douter, les transports et les logements sont les deux secteurs les plus émetteurs. À eux seuls, ils représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (respectivement 26% et 15%).
Les principaux polluants dans les sols sont les métaux lourds (cadmium, cuivre, mercure, plomb, zinc) et les polluants organiques (dioxines et furanes, HAP, PCB). Des teneurs élevées en polluants peuvent avoir des effets sur l'homme, les animaux et les plantes. Des valeurs limites ont été fixés pour ces polluants.
Les polluants chimiques qui suscitent les plus fortes préoccupations en termes de santé publique sont les particules, notamment les particules fines (constituées d'une multitude de composants chimiques), l'ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2), les composés organiques volatils[1] (benzène, formaldéhyde, 1,3-butadiène…), ...
5 tonnes de CO2 émis en moyenne par habitant
Voici les 5 pays qui polluent le plus aujourd'hui selon les émissions annuelles de gaz à effet de serre en 2019. La Chine occupe la première place (24%), suivie par les États-Unis (12%), l'Inde (7%), l'UE (6%) et l'Indonésie (4%).
Parmi tous les polluants présents dans l'air, la palme de la toxicité revient aux particules fines: elles sont responsables de la majorité des décès en lien avec la pollution de l'air, qu'il soit extérieur ou intérieur.
Les scientifiques conviennent que la planète se réchauffe plus rapidement que jamais en raison des grandes quantités de gaz à effet de serre que l'homme rejette dans l'atmosphère, notamment par la combustion d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), l'utilisation des voitures et l'abattage des forêts.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
Gaspiller de la nourriture. Aujourd'hui dans le monde, un tiers de la production alimentaire finit à la poubelle. En France, ce sont 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées chaque année, soit 317 kilos par seconde. Ce n'est ni économique, ni écologique et c'est nous, consommateurs, qui gaspillons le plus.
Pollution de l'air extérieur
l'utilisation de moteurs à essence et de moteurs diesel; la production d'énergie (comme la fumée dégagée par les centrales au charbon); l'industrie manufacturière; les processus agricoles (comme la gestion des sols et l'élevage des animaux);
1. Les cigarettes. Avec plus de 2 millions d'unités, ce sont les cigarettes qui sont de loin les plus présentes dans ce top 10. Elles représentent en effet près du quart des objets retrouvés !
Il s'agit par exemple des oxydes d'azote (NOx), du dioxyde de soufre (SO2), des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures, et de certains métaux (plomb, cadmium…) ; ou secondaires : créés dans l'atmosphère via des réactions chimiques entre des polluants.
Les sources humaines de pollution atmosphérique comprennent les activités qui reposent sur l'utilisation de combustibles à base de carbone (par exemple, le transport, les véhicules hors route et l'équipement mobile, ainsi que la production d'électricité), les procédés industriels comme ceux liés à la production de ...
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).