Le vrai problème démographique aujourd'hui au niveau mondial, c'est le vieillissement de la population. Donc c'est en effet ce taux de fécondité qui baisse absolument partout. Il baisse dans les pays riches comme dans les pays émergents et dans les pays pauvres.
La proportion de personnes âgées de 15 à 29 ans a diminué, passant de 18,1 % en 2011 à 16,3 % en 2021. Cette tendance devrait se poursuivre et s'accentuer encore dans les régions rurales. D'ici à 2050, la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans avoisinera les 30 %, contre environ 20 % aujourd'hui.
Actuellement, la population mondiale s'élève à 6,7 milliards d'individus. En quarante ans, elle aura augmenté de 2,5 milliards pour atteindre, selon les hypothèses moyennes de l'ONU, 9,2 milliards en 2050 et elle se stabilisera peu à peu vers 11 milliards dans un siècle et demi.
Un fort taux de croissance démographique pose cependant le problème de la répartition des revenus et des patrimoines, entre les nations, entre les groupes sociaux, entre les hommes et les femmes, entre les personnes âgées et les jeunes, sous forme d'inégalités justifiées par les économistes de la pensée dominante, ...
Une explosion démographique est généralement génératrice de pauvreté et de fragilité économique : les structures économiques et aussi sociales du pays n'ont pas le temps de s'adapter à la taille de la population.
La démographie est l'étude quantitative des populations humaines et de leurs dynamiques, à partir de leurs composantes : fécondité, conjugalité, migration, vieillissement et mortalité.
La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
La première, l'accroissement spectaculaire de la population mondiale, est due en grande partie à l'augmentation de l'espérance- vie et à la diminution des taux de mortalité.
Au 1er janvier 2024, la France compte 68,4 millions d'habitants, soit 0,3 % de plus qu'un an auparavant. En 2023, 678 000 bébés sont nés en France. C'est 6,6 % de moins qu'en 2022 et près de 20 % de moins qu'en 2010, année du dernier pic des naissances.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
On entend par enjeux, ce qu'il y a à perdre ou à gagner, les conséquences à court, moyen et long terme, d'une démographie mondiale qui devrait s'établir à environ 9 à 10 milliards d'habitants vers 2050.
En effet, lorsque la population augmente, les dépenses en investissements démographiques augmentent, le niveau d‟épargne diminue, ainsi que les conditions d‟accumulation du capital et donc de la croissance économique.
Au 1er janvier 2021, l'Union européenne (UE) à 27 pays compte 447,0 millions d'habitants (figure 1). Au cours de l'année 2020, la population européenne diminue de 312 000 habitants (hors retrait du Royaume-Uni), soit – 0,6 ‰.
L'Insee intègre les DOM dans son bilan démographique annuel et dans une grande majorité des tableaux du volume annuel détaillé sur la situation démographique.
Les pays en développement souffrent de problèmes écologiques -- comme le réchauffement de la planète et l'appauvrissement de la couche d'ozone -- qui jusqu'ici ont été largement causés par les activités économiques des pays développés.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
La majorité de la population mondiale vivant aujourd'hui dans des pays en développement, leur accession aux modes de consommation des pays riches ne peut qu'entraîner une dégradation massive de l'environnement, dégradation tellement importante et irréversible que même s'ils décidaient demain de protéger leur ...
Le changement du comportement démographique (« transition démographique ») fait passer les sociétés d'une situation traditionnelle de forte natalité et forte mortalité à une situation moderne de faible natalité et faible mortalité. Au cours de cette transition, la croissance démographique peut devenir très rapide.
Comment est-ce que l'augmentation de la population peut être un avantage pour le monde ? Cela permet de diminuer la pauvreté, d'améliorer notre niveau de vie, et notre longévité en rendant possibles des technologies avancées.
Les données démographiques sont des informations sur des groupes de personnes en fonction de certains attributs tels que l'âge, le sexe et le lieu de résidence. Il peut s'agir de facteurs socio-économiques tels que la profession, la situation familiale ou les revenus.
La France a une démographie dynamique. Son accroissement naturel (nombre de naissances - nombre de décès) est positif, on dit que son solde naturel est positif. L'accroissement naturel connaît toutefois un ralentissement depuis quatre ans.
Il y a plusieurs raisons : dans un contexte de séparation élevé, dans l'attente d'avoir un emploi stable ou un logement, on attend plus longtemps et on a des enfants plus tard. On voit aussi que les femmes ont moins d'enfants qu'il y a 13 ans. En 2010, il y avait en moyenne 2,03 enfants par femmes, en 2023, c'est 1,68.