Compression locale Appuyer fortement sur l'endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main, en interposant une épaisseur de tissu propre recouvrant complètement la plaie (mouchoirs, torchons, vêtements…) et ce, jusqu'à l'arrivée des secours.
Les étapes de l'intervention pour stopper l'hémorragie
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge).
surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
On posera un garrot si la plaie hémorragique présente un corps étranger (couteau, gros morceau de verre) car il n'est pas possible d'appuyer sur la zone. Par ailleurs, il ne faut jamais enlever un corps étranger. On posera également un garrot en cas de situation à multiple victimes, type attentat.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Commencez par 30 compressions thoraciques, puis 2 insufflations. Alternez ensuite les 2 actions et poursuivez la réanimation jusqu'à l'arrivée des secours d'urgence ou une reprise normale de la respiration.
Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre.
Rincer la coupure à l'eau savonneuse. Comprimer la plaie pendant 10-15 minutes, à l'aide d'une compresse stérile ou d'un tissu propre pour arrêter le saignement.
Contrairement aux fausses idées préconçues, le garrot ne s'utilise pas uniquement en dernier recours. C'est l'un des kits de soins d'urgence utilisés lors des cas d'hémorragie externe. Face à ces situations, le premier réflexe est celui de compresser la blessure afin de limiter la perte de sang.
"Retirer, voire desserrer un garrot, peut en effet provoquer un arrêt cardiaque suite au relargage de cellules mortes et de toxines dans la circulation sanguine", précise le Dr Emmanuelle Séris. Et même si l'issue n'est pas toujours fatale, desserrer un garrot risque aussi de relancer à nouveau l'hémorragie…
Fabriqués dans des matériaux fortement absorbants, les pansements hémostatiques sont des dispositifs médicaux indiqués pour arrêter un saignement de plaie et stopper une. En fonction de la blessure, les professionnels de santé (urgentistes, personnel soignant…)
La Position Latérale de Sécurité (PLS) consiste à mettre la personne sur le côté lorsqu'elle est inconsciente. Si vous vous demandez pourquoi il faut mettre quelqu'un en PLS, la réponse est simple : pour l'aider à mieux respirer ! Lorsque quelqu'un perd connaissance, le corps tout entier se relâche.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Position latérale de sécurité: La bouche est tournée vers le bas de façon que le patient ne risque pas d'étouffer dans les fluides corporels ; la tête est en bascule prudente afin de maintenir l'épiglotte ouverte. Les bras et les jambes forment des béquilles de façon à stabiliser la position.
Annoncer l'état d'urgence. Donner l'alerte. Évacuer la zone de danger.
1) A l'arrivée sur les lieux d'un accident, le secouriste : Examine la victime. Alerte les secours. Assure la sécurité individuelle et collective.
L'hémorragie artérielle, la plus grave, elle résulte de la rupture d'une artère, provoquant un saignement intense et potentiellement mortel. Une hémorragie externe se produit quand il y a un écoulement de sang qui s'effectue en dehors de l'organisme.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Il faut protéger la personne des intempéries, notamment du froid, du vent et de la pluie : une victime se refroidit vite et l'hypothermie peut aggraver son état. Le moyen le plus simple consiste à la couvrir avec un vêtement (pull, blouson...).
Vous pouvez utiliser une tige ou une bande pour tourner le garrot et le maintenir en place. Notez l'heure : Il est crucial de noter l'heure à laquelle le garrot a été posé. Ne laissez jamais un garrot en place pendant plus de deux heures, car cela peut causer des dommages aux tissus.
Comment faire un garrot ? Le garrot doit être posé quelques cm juste au-dessus de la plaie (entre la plaie et le cœur) : au-dessus du genou pour le membre inférieur, au-dessus du poignet pour la main et au-dessus du coude pour le membre supérieur, etc.
Risques encourus
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.