Le mouton est un animal grégaire et ne doit pas être détenu seul. On peut considérer que la règle applicable pour le calcul de la place nécessaire est de 10 ares (1000 m2) par tête. C'est la surface de pâturage qui suffit pour l'estivage et pour la production de foin pour l'hiver.
Il faut compter entre 200 et 300 m² de terrain par mouton. Le pâturage des moutons doit être obligatoirement clôturé pour qu'ils ne s'échappent pas et pour éviter l'entrée de prédateurs.
2 000 m² de terrain pour deux moutons est l'idéal. Un hectare est nécessaire pour un troupeau de 10 moutons, même s'il s'agit de brebis avec leurs petits car les agneaux seront alimentés par leur mère.
Il est par contre déconseillé d'élever un mouton seul dans son jardin. Comme de nombreux animaux de pâturage, c'est un animal grégaire qui ne supporte pas d'être seul. Vous lui octroierez au moins la compagnie d'un âne, d'une chèvre, ou d'un autre mouton, l'idéal étant un petit troupeau de 4 à 5 bêtes.
Vous devez vous déclarer auprès de l'Établissement départemental de l'élevage (EDE)*, pour obtenir un numéro de cheptel. Cette démarche est obligatoire dès la présence d'un ovin et ou caprin. Chaque année, un imprimé de recensement est à envoyer à l'EDE.
La question vue par la loi : un abri naturel peut suffire.
Ainsi, tout animal doit : Avoir la possibilité de s'abriter ou d'être rentré en cas de fortes intempéries. Disposer d'une surface de repos propre et sèche. Avoir accès à l'eau et à la nourriture.
Les chardons: aucune consommation. Les orties: les moutons de Soays ne consomment les orties qu'une fois coupées, ou sinon sur pieds mais seulement en fin de cycle végétatif.
Chèvres naines, mouton d'Ouessant, chèvre des fossés, chèvre de Lorraine... Les races anciennes, rustiques et/ou naines, souvent délaissées, parfois même en voie de disparition, car peu productives, sont justement les races les plus appropriées pour l'écopâturage.
Les hauteurs de « grillage à mouton » les plus couramment utilisées présentent une hauteur de 60, 80, 95 ou 100 cm. Un fil supplémentaire ou éventuellement un barbelé (non électrifié) sont parfois ajoutés afin d'obtenir une clôture encore plus fiable.
Plus massifs que les chèvres et moutons, les bovins sont des animaux adaptés à l'entretien de grands terrains plats qui ne craignent pas le piétinement, comme les zones marécageuses. La race Salers, ou encore la (très) poilue Highland Cattle, sont appréciées pour leur côté folklorique.
Il est conseillé d'avoir un terrain de minimum 200m2 pour une chèvre naine, puis 100m2 de plus par chèvre naine supplémentaire.
La chèvre est réputée pour débroussailler tout azimut car elle aime quasiment tout ce qui pousse. L'herbe bien sûr mais aussi les résineux, les arbustes (enfin surtout les feuilles), les ronces… Fleur est également très friande de nos épluchures de légumes et de fruits.
Contrairement aux chèvres qui sont capables de manger des buissons avec des épines et des ronces, le mouton est plus délicat : il ne touchera pas aux ronces, orties, chardons etc. Il préfère largement la bonne herbe fraîche.
D'une manière générale, nous vous rappelons qu'il est strictement interdit de nourrir ces animaux. Quelle que soit l'espèce concernée : moutons, chevaux, ânes, canards, oies et autres oiseaux ne se nourrissent pas de pain, cet aliment étant potentiellement mortel pour eux.
Le mouton est le meilleur choix. Un mouton est propre, ne mange que de l'herbe et la coupe à hauteur régulière (6 à 8 cm). De plus, il se déplace lentement et assez peu. Mettez un ou plusieurs moutons en fonction de la superficie à tondre (500 m² par bête).
Le Soay est herbivore. Il mange des ronces, lierres, jeunes pousses d'arbres et feuilles.
Poisson rouge
L'animal de compagnie le plus facile d'entretien est sans conteste le poisson rouge ! Ce sont des animaux apaisants qui ne nécessitent que peu d'entretien. Selon de nombreuses études, l'observation de poissons rouges s'accompagne d'une baisse de la pression artérielle.
De façon générale, la cohabitation entre les chèvres et les moutons ne posent pas de problème. Il faut cependant mettre certaines choses en place pour que tout se passe bien, surtout si les futurs cohabitants ne naissent pas sur votre parcelle.
L'ensilage de maïs est de plus en plus accepté en tant qu'aliment économique et viable pour les moutons, le prix des céréales continuant d'augmenter, ainsi que la taille des troupeaux ovins et la mécanisation des élevages.
Ils n'aiment pas le houx et laissent quelques refus dans la pâture (genre herbe avec racine en carotte).
(redoul, cenanthe safranée, rhodo- dendron, if...). Les plantes cyanogénétiques (à hété- rosides cyanogénétiques tels sor- ghos, laurier cerise ...), qui libèrent de l'acide cyanhydrique, entraînent des troubles nerveux si sévères que la mort peut subvenir en quelques minutes. (buis, glands, jeunes...).
« L'amidon qu'il y a dans le pain fait gonfler l'estomac des animaux, explique Jacques Doury, directeur du Pavillon Béthanie du foyer médical. Cela provoque leur étouffement en quelques heures seulement. »
Pommes de terre, carottes, oignons, haricots verts, petits pois, racines d'endives et autres écarts de tri des fruits et légumes font partie des coproduits issus des industries agroalimentaires qui peuvent être consommés par les brebis.
Les moutons sont des brouteurs. Ils préfèrent la pâture courte et tendre, proche de la surface du champ. Par le terme pâture, nous désignons une large gamme d'espèces végétales : herbe, trèfles, alfalfa (Medicago sativa), chicorée, légumineuses, buissons, etc.