Les mousses sont ainsi des plantes épiphytes : elles n'ont pas besoin de substrat pour vivre, et se développent un peu n'importe où : sur un mur, sur des dalles, sur d'autres plantes qui leur servent de support (les mousses ne sont pas des parasites !), sur des toits, mais aussi, bien sûr, sur le sol.
Pour cultiver la mousse, il suffit d'en prélever un peu dans les endroits où elle pousse naturellement, sur des pierres ou des écorces situées à l'ombre.
Comme la mousse tire ses nutriments de l'air plutôt que du sol, elle peut être facilement entretenue et ne nécessite ni nourriture ni engrais. Pour aplanir la mousse, placez un morceau de planche ou un autre objet dur dessus et appuyez.
La mousse, c'est ce genre de tapis-gazon bien vivant et très moelleux qui tapisse parfois les racines, les troncs (morts ou vivants) ou les roches dans le sous-bois. On dit qu'elle pousse toujours au nord.
Tenez la roche humide pendant les 5 prochaines semaines en la brumisant 2 fois par jour ou installez un système de brumisation temporaire. Ensuite, la mousse sera bien établie et vous pouvez diminuer les arrosages.
Tout en continuant à la regarder, humidifiez-la à l'aide d'un vaporisateur ou d'un verre d'eau (dans les cas désespérés, il est même autorisé de penser au crachat). La mousse sèche va très rapidement déployer ses feuilles et reverdir (photo de droite ci-dessous).
Il faut donc augmenter localement l'humidité disponible pour la boule de mousse. Pour cela deux solutions simples : le plateau avec les billes d'argile ou le plateau de sable. Dans les deux cas le but est de maintenir une zone humide juste en dessous de la boule de mousse sans pour autant la faire tremper dans l'eau.
Le trempage consiste à placer la boule de mousse dans de l'eau (mêmes caractéristiques) durant une dizaine de minutes afin qu'elle se gorge d'eau. Le trempage est moins conseillé pour les arrosages car il décompacte le substrat et celui-ci peut à force se déliter.
Il se nourrit sous la neige sans jamais remonter à la surface. C'est un animal herbivore qui mange de la mousse, de l'herbe et de l'écorce. Quelques semaines après sa naissance, le lemming est en mesure de s'accoupler mais cela est en rapport avec l'abondance de la population.
Vous remarquerez qu'elle pousse bien mieux de la fin de l'automne au début du printemps lorsque les précipitations ont été bien marquées et très régulières durant la mauvaise saison.
Où trouver de la sphaigne dans la nature ? Elle pousse dans les milieux humides tout autour du globe : marais, marécages et tourbières mais aussi landes humides, zones rocheuses suintantes…
Vous pouvez remplacer la sphaigne par des fibres de coco (importées sur de longues distances donc peu écologiques) ou des écorces de pin.
La reproduction asexuée de certaines mousses se fait par gemmation (petits groupes de cellules produites par les tissus du gamétophyte) ou par bulbilles (petits organes caducs) logées à l'aisselle des feuilles.
Si votre mousse est jaune, elle a peut être pris le soleil un peu trop longtemps, ou un oubli d'arrosage a pu se produire.
Comment récolter la mousse ? Récoltez par temps humide, la mousse se détachera plus facilement. Ne déshabillez pas entièrement un tronc d'arbre de la mousse qui le recouvre, prélevez par taches, la repousse sera bien plus rapide.
La mousse est une plante chlorophyllienne. Pour se développer, elle a besoin de dioxyde de carbone (CO2), d'eau et de lumière.
Comment cultiver la sphaigne vivante en intérieur ? Remplissez un grand bac ou un récipient en plastique aux 3/4 avec de la tourbe blonde. La tourbe est un bon substrat pour la culture d'autres mousses. Ajoutez de l'eau, la tourbe doit être humide, mais pas trop mouillée.
Anthurium, Spatiphyllum, Pachira, Beaucarnea, Ficus, Pothos, Scindapsus et autres plantes tropicales sont très bien adaptés à la culture dans la sphaigne.
Si la condensation est trop importante ou que de l'eau ruisselle sur les parois, ouvrez votre terrarium pendant 24H afin de permettre l'évaporation du surplus d'humidité puis refermez-le. Si le phénomène réapparaît, répétez l'opération jusqu'à obtenir un niveau de condensation raisonnable.
Elle consiste à pulvériser directement sur le végétal une solution de préservation à base de glycérine, d'eau et de colorants alimentaires ou de pigments afin de le réhydrater en surface. C'est le cas notamment pour la mousse plate et la mousse boule pour lesquelles ce procédé est couramment utilisé.
Une fois récoltée, la mousse peut être compostée à condition de la mélanger à du compost en cours de maturation. A la fois légère et capable de retenir l'eau, elle peut aussi être utilisée comme de la tourbe, mélangée au terreau ou épandue comme un paillage sur une zone sèche.
Elle se répand sur l'écorce des arbres ou sur les grosses pierres, mais toujours en milieu humide. Les forêts favorisent son développement. Les mousses sont ce que l'on appelle des végétaux pionniers : elles sont capables de pousser sur la roche, dans des endroits où il n'y a pas, ou presque pas de sol.