Selon une étude (1) publiée en 2018 dans Science et intitulée « Réduire l'impact environnemental de la nourriture à travers les producteurs et les consommateurs », la viande de bœuf est de loin le produit le plus polluant avec près de 100 kilos de CO2 émis pour seulement un kilogramme de viande produit.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
La production de nourriture humaine génère 37 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Mais les aliments d'origine animale en émettent deux fois plus que ceux d'origine végétale. Le bœuf émet ainsi deux fois plus de gaz à effet de serre que le riz qui, lui-même, en émet deux fois plus que le blé.
La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
La viande de bœuf est la denrée produisant, de loin, le plus d'émissions de gaz à effet de serre. Viennent ensuite la viande et le lait des petits ruminants et le lait de vache, la volaille et la viande porcine.
La viande industrielle : la pire empreinte carbone !
La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l'environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane).
Le cochon est digne de mention, quoiqu'il produit bien moins de méthane que les autres espèces dans cette liste avec sa moyenne de 3 livres de méthane par année.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Le reste est attribuable au transport de la viande produite. Toutes les viandes n'ont toutefois pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d'autres. C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
L'élevage est la principale source d'émission de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), de puissants gaz à effet de serre. En effet, l'élevage est globalement responsable de 65 % du protoxyde d'azote (N2O) et de 37 % du méthane (CH4) issus des activités humaines.
Émissions de gaz à effet de serre, déforestation, surconsommation d'eau : l'élevage coûte cher à la planète. Amateurs de viande, consommez-en moins et mieux !
De la culture des fèves aux emballages en plastique, un paquet de 396 grammes de tofu ferme1 émet 336 grammes d'équivalent CO2. Pour la même quantité de bœuf, c'est presque 10 fois moins de gaz à effet de serre (GES)2!
Les sources d'hydrates de carbone
Les pâtes, le riz, le boulgour, le quinoa, la farine, le pain, les céréales, les pommes de terre, la patate douce, l'orge, la semoule, le maïs, le blé et également toutes les légumineuses telles que les lentilles, les haricots rouges, les pois cassés, les flageolets, les pois chiches…
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Les bonnes quantités de viande
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Un résident du Royaume-Uni consomme en moyenne 84,2 kg de viande par an, le classant 30 ème sur la liste, mais il n'est pas surprenant de découvrir que les plus grands consommateurs de viande sont les américains. Un seul résident américain consomme, en moyenne, 120,2 kilos soit 30 fois plus que ceux du Bangladesh.
Un kilogramme de viande bovine équivaut à une émission de 27 kg de gaz à effet de serre (GES, en équivalent CO2), tandis que produire la même quantité de viande d'agneau émet au total 39 kg de GES. Bien loin devant le porc (12,1 kg), la dinde (10,9 kg) ou le poulet (6,9 kg).
V. MANGER LOCAL PERMET DE RÉDUIRE (UN PEU) L'EMPREINTE CARBONE DE SON ALIMENTATION. Dans une moindre mesure que la nature et le mode de production d'un aliment, son transport du lieu de production jusqu'au lieu de vente est également à l'origine d'émissions de gaz à effet de serre.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Ainsi, selon les calculs de Lucas Chancel, une personne appartenant aux 0,01 % les plus riches de la population mondiale – environ 771 000 personnes –, émettait en moyenne 2 332 tonnes d'équivalents CO2 en 2019, quand une personne appartenant à la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a émis que 1,4.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Quel impact les gaz émis par les vaches ont-ils sur la planète ? Si vous pensez que les gaz qu'émettent les vaches sont plus polluants que ceux des pots d'échappement de voitures, c'est faux, faux, et re-faux ! Contrairement aux idées reçues, les vaches émettent plus de rots que de pets !
Ces flatuosités, comme les appellent les médecins, sont la plupart du temps très malodorantes. Pourtant, la plupart des gaz libérés sont inodores : dioxyde de carbone, hydrogène et méthane. Mais le pet contient aussi du sulfure d'hydrogène, célèbre pour son odeur d'œuf pourri.
Le putois (Mustela putorius) est un petit animal carnivore de la famille des Mustélidés reconnaissables à leur silhouette allongée tels que belette, loutre, fouine, hermine, vison, notamment. Le putois a, en plus, la particularité de dégager une odeur très forte lorsqu'il se sent menacé.