A minima, Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Rouen, devront exclure les véhicules Crit'Air 5 en 2023, Crit'Air 4 en 2024 et Crit'Air 3 en 2025.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience (loi n°2021-1104 du 22.8.21) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
À Nice, au 1er janvier 2023, les véhicules légers en Crit'air 5 (sauf les deux et trois roues motorisées ou encore les véhicules de collection) ne pourront pas rouler dans plusieurs secteurs.
Ce sont finalement les zones à faibles émissions, toujours plus nombreuses, qui risquent de poser le plus de problèmes aux utilisateurs français. Celle du Grand Paris, qui englobe la capitale et sa proche banlieue, prévoit ainsi l'interdiction de tous les véhicules essence et diesel à l'horizon 2030.
En 2035, seuls les véhicules qui n'émettent pas de CO2 à l'usage pourront être mis en circulation : ce sont principalement les véhicules 100 % électriques, et aussi les véhicules à hydrogène.
En gros, si vous achetez une voiture diesel en 2022 vous ferez donc partie de la minorité. Ce qui n'est pas un problème en soi, sauf que la revente sera également de plus en plus difficile. L'achat d'un diesel neuf reste donc valable pour les très gros rouleurs, qui comptent garder leur voiture une longue période.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
Pourquoi la fin des voitures essence et diesel ne signe pas la mort des moteurs thermiques. Le Parlement européen a voté, mercredi 8 juin 2022, la fin des ventes des véhicules essence et diesel neufs en 2035.
En 2024, cette interdiction sera étendue à la catégorie Crit'Air 2 (tous les diesels, y compris les plus récents, et les essences d'avant 2011). L'objectif visé est 100 % de véhicules propres en 2030.
En réalité, si. Dans la mesure où ces véhicules proposent des consommations de carburant bien plus avantageuses que les véhicules à essence. Vous économiserez en moyenne, à puissance équivalente, environ 2 litres de carburant tous les 100 km, soit environ 3 euros au prix actuel du carburant.
Résultat : il ne va pas être si facile de traverser la France avec par exemple une voiture particulière diesel Crit'Air 4 en 2022 : interdite de circulation dans Paris et le Grand Paris, autorisée à Lyon, Reims, Strasbourg… mais attention, pas à Rouen, à partir du 1er septembre 2022 !
Un budget carburant plus réduit
Moins de consommation, donc moins de dépenses : votre budget carburant sera positivement impacté. Le moteur diesel, que les motoristes ont beaucoup fait progresser, est également plus sobre et plus performant. Cela permet notamment de ne pas polluer autant qu'on pourrait le croire.
La dernière norme en vigueur est la norme Euro 6, qui s'applique à tous les nouveaux véhicules mis en circulation depuis le 1er septembre 2015.
Les députés du Parlement européen se sont prononcés en faveur de l'interdiction des véhicules essence et diesel à l'horizon 2035. C'est un vote qui va bouleverser le monde de l'automobile dans les années à venir. Dans les faits, les entreprises ne pourront plus vendre de voitures (et de camionnettes) thermiques neuves.
Les futures étapes de la ZFE à Paris : La restriction de circulation aux véhicules Crit'air 3 en 2023. La restriction de circulation aux véhicules Crit'air 2 (c'est-à-dire notamment aux véhicules diesel) au 1er janvier 2024 et plus aucun Parisien exposé à des dépassements des valeurs limites européennes.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030.
Un coût nettement trop élevé
C'est un des principaux freins pour ne pas acheter une voiture électrique… le prix. Il constitue toujours un frein à l'achat des voitures électriques. Le coût d'un véhicule électrique est considéré comme plus élevé que son équivalent en moteur thermique.
Depuis l'été 2019, les véhicules diesel de plus de 13 années n'ont déjà plus le droit de se déplacer dans la capitale. Et à partir de 2024, il ne sera plus possible d'y circuler en diesel. La fin des véhicules essence est prévue pour 2030.
les véhicules Crit'Air 2 (tous les autres véhicules essence et diesel) seraient interdits à partir du 1er janvier 2026.
Avec les nombreuses restrictions de circulation qui vont s'imposer aux véhicules diesel en plus des interdictions de circulation dans les zones à faible émission, ZFE, il semble peu intéressant d'acheter une voiture diesel en 2021.
S'il n'est plus en odeur de sainteté et que le diesel ne verra sans doute pas la prochaine décennie, il reste aujourd'hui un carburant efficient et peut encore être votre choix si vous envisagez l'achat d'une voiture en 2022.
Composé de journalistes sélectionnés partout en Europe, ce jury devra trancher parmi les sept finalistes de la sélection 2022 : La Peugeot 308, le Skoda Enyaq iV, la Cupra Born, le Hyundai Ioniq 5, le Kia EV6, la Renault Mégane E-Tech et le Ford Mustang Mach-E.