A partir de 2035, les véhicules neufs vendus sur le territoire de l'Union européenne ne devront plus émettre le moindre CO2 à l'échappement. On parle ici des véhicules légers : voitures et utilitaires ne dépassant pas les 3,5 t. Les poids lourds et les autobus ne sont pas concernés. Ni les deux-roues.
Les voitures à moteur thermique pourront être autorisées à rouler jusqu'en 2035, à condition qu'elles soient alimentées avec des carburants de synthèse qui ne sont pas produits à partir de pétrole et qui ne rejettent pas de CO2 dans l'air.
"Les véhicules équipés d'un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035 s'ils utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d'émissions de CO2", s'est réjoui le ministre allemand des Transports Volker Wissing.
Interdiction des véhicules Crit'air 4 au plus tard le 1er janvier 2024. interdiction des véhicules Crit'air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) au plus tard le 1er janvier 2025.
"La métropole du Grand Paris a pour objectif de mettre fin à la circulation diesel puis des véhicules essences à horizon 2030. On aura uniquement des transports en commun, des véhicules électriques et des vélos qui pourront circuler dans Paris", précise-t-il.
À partir du 1er janvier 2023, les véhicules les plus polluants seront interdits dans les agglomérations de plus de 150.000 habitants. C'est le principe des Zones à Faibles Émissions qui devraient être mises en place dans 45 agglomérations françaises.
Et à partir de 2024, il ne sera plus possible d'y circuler en diesel. La fin des véhicules essence est prévue pour 2030. Les grandes villes de province ne sont pas en reste. Les métropoles lyonnaises, marseillaises et strasbourgeoises ont mis en place des zones à émissions de carbone limitées.
Fin du diesel repoussée en 2028
Quatre mois plus tard, l'élu écologiste enclenche le frein et décale de deux ans la date d'interdiction des voitures diesel dans le périmètre de la Zone à Faibles Émissions. Tous les véhicules diesel devaient être interdits en 2026 à Lyon, Villeurbanne et Caluire-et-Cuire.
L'interdiction du diesel dans les autres villes de France
L'agglomération de Lyon prévoit la fin des voitures Crit'Air 2 en 2026. Cela implique alors la fin de circulation des véhicules diesel ; Strasbourg souhaite également mettre fin aux véhicules diesel à l'horizon 2028.
En 2025, les diesel devront être Euro 5 minimum ; en 2028, Euro 6d-TEMP et en 2030 Euro 6d. Retrouvez les prochaines étapes dans le calendrier de la LEZ. Toutes les catégories de véhicules sont détaillées : cliquez sur la tuile correspondante pour afficher l'échéance qui vous concerne.
En 2030, les moteurs thermiques seront en parts de marché à égalité avec les motorisations hybrides. Des analystes parlent de 41 % de parts de marché pour les moteurs thermiques contre 41 % pour les hybrides (dont 2 % pour les hybrides rechargeables). Le reste (18 %) sera monopolisé par les voitures électriques.
Les biocarburants à base d'alcool (bioéthanol) ou d'huile (biodiesel) ; Le dihydrogène (H2) ; l'électricité.
L'essor de la voiture électrique est directement menacé par la forte hausse du coût des matières premières utilisées pour la fabrication de ses batteries, qui a déjà entraîné les premières hausses de prix. Sa démocratisation semble un objectif de plus en plus difficile à atteindre.
Il améliore surtout la vie en général, car il n'émet que très peu de pollution dans l'atmosphère. En généralisant le recours aux voitures électriques, on espère lutter contre le réchauffement climatique, préserver la planète et ses ressources.
Le moteur thermique des voitures et camionnettes ne va donc pas disparaître en 2035, puisqu'il représentera probablement plus de la moitié du parc roulant à ce moment-là (280 millions de voitures en 2020). Les ventes d'occasions thermiques ne seront pas interdites.
Le média spécialisé Caradisiac précise que la métropole française prévoyait d'étendre progressivement ces interdictions aux véhicules Crit'Air 4, 3, et 2, jusqu'à bannir totalement le diesel même neuf dès l'année 2026.
La Fédération prévoit en effet que les ventes de voitures électriques dépasseront celles équipées de moteurs Diesel dès cette année 2023 tandis que deux ans plus tard, en 2025, ce sont les motorisations essence et hybrides autorechargeables qui deviendront minoritaires par rapport aux voitures zéro émission.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2023, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
En conclusion : En 2022 le diesel est plus que jamais un carburant destiné aux « gros » rouleurs qui gardera son intérêt pour tous les conducteurs qui vont utiliser principalement l'autoroute. Mais il est aussi privilégié pour tous véhicules « lourds » comme les véhicules utilitaires et les grands SUV.
Dodge Viper ACR
L'embrayage est lourd et son utilisation vous donnera les muscles des jambes d'un élévateur olympique ! Les changements de vitesse sont brutaux et nécessitent beaucoup de force. Le moteur ne revient pas et fait un bruit assourdissant.
La France identifie aussi le GNV comme un axe primordial dans la transition énergétique pour la croissance verte et se fixe les objectifs suivants : 10% de gaz renouvelable en 2030. 400 000 véhicules roulant au gaz en 2030.
Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) y seront interdits. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.
En 2024, les véhicules Crit'Air 2 seront également interdits d'accès. Toulouse : interdiction de circuler en ZFE pour les véhicules Crit'Air 4 et 5 dès le début de l'année 2023. Toutefois, cette année sera davantage axée sur la pédagogie, du moins jusqu'en juin 2024.