L'absence pour maladie n'est en principe pas prise en compte pour calculer l'ancienneté Le Code du travail ne donne pas de définition de l'ancienneté professionnelle.
Certaines périodes d'absence du salarié sont assimilées à du temps de travail effectif : Temps pendant lequel un salarié ou un agent public est à la disposition de l'employeur ou de l'administration et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles.
Arrêt de travail pour accident ou maladie professionnelle
L'ancienneté est prise en compte en totalité pour le calcul de l'indemnité de licenciement dans les situations suivantes : Accident du travail. Maladie professionnelle.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
Les absences non rémunérées réduisent en proportion la prime d'ancienneté, sauf disposition contraire (Cass. soc., 13 févr. 1985, no 82-41.899). En revanche, les absences rémunérées normalement sont sans incidence sur le montant de la prime.
La retenue sur salaire pour absence ou retard
Une retenue sur salaire peut être faite par l'employeur en cas d'absence injustifiée du salarié. Cette dernière sera également appliquée si l'employeur le souhaite en cas de grève, proportionnellement aux heures non travaillées.
Prime d'ancienneté et temps partiel
La prime est proratisée selon le temps de travail du salarié (sauf dispositions plus favorables). Par exemple : Pour une prime à temps plein de 57 euros, un salarié à 80% touchera 45,6 euros (57 euros x 80%).
LE CONGÉ PAYÉ D'ANCIENNETÉ
3141-3) prévoit que les salariés ont droit à un congé de deux jours et demi ouvrables par mois de travail effectif chez le même employeur, la durée totale du congé exigible ne pouvant excéder trente jours ouvrables.
L'ancienneté dans l'entreprise se calcule en fonction de la période d'emploi du salarié dans l'entreprise, c'est-à-dire de sa présence. Toutefois, l'ancienneté ne dépend pas du nombre d'heures de travail effectuées par le salarié.
Exemple : Un salarié a 4 ans d'ancienneté dans son entreprise et le salaire minimum conventionnel correspondant à son poste est de 2 200€ brut / mois. La prime d'ancienneté pour ce salarié est donc de : 4% x 2 200€ = 88€ brut par mois.
TE no 18-68, 21 mars 1968). Quelle est l'incidence des absences sur le salaire de référence servant au calcul de l'indemnité de licenciement ? Le salaire à prendre en compte doit être le salaire habituel. C'est ce qu'a jugé la Cour de cassation pour un salarié ayant subi des périodes de chômage partiel.
Le salaire de référence à prendre en considération pour le calcul de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement est, selon la formule la plus avantageuse pour le salarié, celui des douze ou des trois derniers mois précédant l'arrêt de travail pour maladie (Cass. Soc. 23.05.2017 : n°15-22223).
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.
Sauf dispositions conventionnelles plus favorables, les périodes non prises en compte sont notamment les suivantes : Arrêt de travail pour maladie. Grève. Congé parental à temps plein.
Le salarié malade avant le départ en congés a droit au report de ses congés payés après la date de reprise du travail. Les congés payés acquis non pris ne sont donc pas perdus.
La prime d'ancienneté est généralement calculée à partir du salaire de base ou du salaire minimum prévu par la convention collective applicable. Puis à ce salaire de base est calculé un pourcentage dont la valeur augmente au fur et à mesure que l'ancienneté du salarié augmente.
L'ancienneté conservée permet de bénéficier plus rapidement de l'échelon supérieur. En effet, s'il faut 2 ans pour avancer à l'échelon 5 du grade de technicien, vous l'atteindrez dans 4 mois et 25 jours.
Concrètement, le pourcentage appliqué sur le montant du salaire minima de l'employé augmente avec son ancienneté. La plupart du temps, un plafond est fixé au bout d'un certain nombre d'années de présence dans l'entreprise.
Selon la convention 66, « les congés d'ancienneté ne sont acquis qu'à concurrence des mois de travail effectif ou absences assimilées à du travail effectif ». Les salariés pourront donc poser leur congé d'ancienneté au cours de la période de référence qui s'écoule du 1er juin de l'année N-1 au 31 mai de l'année N.
1224-1 du Code du travail prévoit la poursuite par le nouvel employeur des contrats de travail en cours notamment en cas de succession, vente, fusion, transformation du fonds, mise en société de l'entreprise.
1225-24 et L. 1225-42 du Code du travail). En d'autres termes, cette période de suspension du contrat de travail n'a aucun impact négatif sur le calcul de l'ancienneté.
Faut-il prendre en compte la prime d'ancienneté ? Cette prime est à exclure de la base de calcul des heures supplémentaires. L'Administration et la jurisprudence ont adopté la même position. La prime d'ancienneté n'est pas inhérente à la nature du travail.
Lors de l'embauche d'un salarié, la reprise d'ancienneté s'effectue sur la base minimum de 30 % de la durée d'exercice dans l'emploi considéré. Exemple : une infirmière embauchée ayant exercé son métier durant 12 ans bénéficiera d'une reprise d'ancienneté de 4 ans soit un taux de 3 % du salaire de base.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.