Pour les vols long-courriers et même pour tout vol de plus 4 heures, il est vivement recommandé d'opter pour des chaussettes, bas ou collants de compression de classe 2.
Voyage en avion et risque de phlébite :
Que vous soyez sujet ou non à des troubles veineux, nous conseillons vivement d'opter pour des chaussettes de contention, bas ou collants de classe 2 lors d'un voyage en avion, comme le fait l'ensemble du personnel navigant des compagnies aériennes.
Lors de l'achat, on peut les distinguer par leurs formats. Les chaussettes de contention s'arrêtent sous le genou, les bas arrivent au niveau des cuisses et possèdent différents niveaux d'antiglisse (sous le fessier par exemple), et les collants contiennent entièrement les jambes.
Prendre de bonnes mesures
Le mètre ruban doit être posé sur la jambe, sans serrer. C'est le bas de contention qui se chargera d'apporter la pression nécessaire. Commencez la prise de mesures à la cheville et remontez progressivement en suivant le schéma simplifié ci-dessous.
Infections cutanées, plaies non cicatrisées. AOMI (artériopathie oblitérante des membres inférieurs) avec IPS (index de pression systolique) < 0,6. Microangiopathie diabétique évoluée (pour une compression > 30 mmHg) Phlegmatia coerulea dolens (phlébite bleue douloureuse avec compression artérielle)
En situation immobile prolongée, le sang a tendance à stagner dans les jambes du fait de l'inaction de ces pompes. C'est là qu'intervient le bas de compression : il compense l'action du muscle du mollet lors de l'immobilité et permet un retour veineux actif en toutes circonstances.
LES MEILLEURES MARQUES POUR LA COMPRESSION
Chaussettes de contention, Collants de contention, Bas de contention et Bandes de contention de Sigvaris à Innothera en passant par Jobst, Medi, Radiante et Thuasne.
Faut-il porter des bas de contention tous les jours ? Selon la Haute Autorité de Santé, les bas sont adaptés à une utilisation à long terme. Aussi pour une efficacité optimale, il faut les porter tous les jours.
Pendant le voyage en avion
Porter des vêtements amples, serrant le moins possible l'abdomen de façon à ne pas entraver le retour veineux cave inférieur : éviter gaines et ceintures. Pendant l'attente en salle d'embarquement, en profiter pour marcher car ce sera plus difficile dans les heures qui suivront.
personnes ayant souffert récemment de troubles psychiatriques ; personnes souffrant de drépanocytose (selon avis du médein traitant) ; personnes ayant pratiqué la plongée sous-marine dans les 24 heures précédant le décollage ou ayant été victime d'un accident de décompression.
Le gonflement des chevilles résulte de la pression atmosphérique dans l'avion et de la position assise. Plus le vol est long, plus le sang s'accumule dans les pieds et les jambes et plus son chemin de retour vers le haut du corps se révèle compliqué.
Le risque de phlébite en avion
En effet certains facteurs lié à l'avion accroissent le risque de phlébite : L'immobilisation prolongée : le passager reste assis plusieurs heures (d'où le nom de "syndrome de la classe économique"), ce qui ralentit la circulation veineuse dans les jambes.
1/ Quand porter la chaussette de compression ? Pour un maximum d'efficacité, la chaussette de compression doit être portée le plus tôt possible après l'effort et pendant minimum 1h30 / 2 heures. Si l'activité pratiquée a été très intense, elle peut être portée une journée entière.
Pour des efforts prolongés de un ou plusieurs jours, le manchon de contention peut se révéler efficace pour la marche. Vous ressentirez plus de tonicité et une meilleur récupération pour les jours suivants. Bonne marche et à bientôt sur EnvieDeMarcher.com !
Le prix public moyen d'un dispositif de compression médicale en France est de 30.33 euros pour des chaussettes de contention, 41.47 euros pour des bas et 52.86 euros pour des collants (données 2013 - source pharmacies).
Certaines pathologies constituent une contre-indication absolue à l'utilisation des bas de contention. C'est le cas de l'artérite des membres inférieurs, de la phlébite bleue douloureuse ou de la microangiopathie diabétique.
Pour cette acquisition, il n'y a rien de mieux que de se rendre dans une pharmacie spécialisée ou, du moins, une officine ayant dans son personnel, des spécialistes en orthopédie. Il est en effet important de se fier aux avis d'un connaisseur au moment de l'achat.
La contention exerce une résistance passive à un gonflement, alors que la compression signifie une pression active tout au long de la jambe pour faciliter le retour veineux.
Le port de bas de contention la nuit n'a à priori par d'intérêt dans la mesure où il n'y a pas de stagnation du sang dans les veines en position allongée. Cependant, dans certains cas ils peuvent être indiqués, en post-opératoire ou chez certaines femmes enceintes dont la circulation sanguine est fortement impactée.
Les bas de contention de classe 2 exercent une pression entre 15,1 et 20 mmHg. Ils sont en général prescrits aux femmes enceintes et aux personnes qui effectuent un long voyage, en cas de risque élevé de thrombose veineuse.
Introduisez la main à l'intérieur de la chaussette de contention, saisissez le talon. Au niveau des orteils, saisissez avec les deux mains la partie double et amenez-la à la cheville. Les chaussettes de contention doivent être appliquées sans trop tirer, mais également sans plis qui pourrait être source de garrot.