Condamnations prononcées par une juridiction étrangère, exécutées en France, ou qui ont fait l'objet d'un avis aux autorités françaises. La mention figure sur le B1 uniquement si la France a signé un accord avec le pays dans lequel la condamnation a été prononcée.
Pour obtenir l'effacement des condamnations figurant au casier judiciaire B1, il convient de déposer une requête auprès du greffe de la chambre de l'instruction. Cette requête doit répondre aux mêmes conditions de forme et de fond que pour une requête auprès du procureur de la République.
Le bulletin n° 3 comporte uniquement les condamnations pour crimes et délits les plus graves. Il s'agit du bulletin dont le contenu est le plus restreint. Ce bulletin ne peut être délivré qu'à la personne concernée ou à son représentant légal s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur sous tutelle.
Il existe trois types d'infractions pénales : les contraventions, les délits et les crimes. Les contraventions sont punies de peines d'amende qui varient jusqu'à 3 000 euros selon la catégorie dans laquelle elles entrent (de 1 à 5).
La détention d'un détecteur de radar de vitesse (suspension du permis et confiscation du véhicule) ; Le franchissement d'un feu rouge ou un stop non-respecté. Si vous passez au tribunal pour cette infraction, cela sera consigné sur votre casier judiciaire.
Le B1 contient toutes les sanctions prononcées à votre encontre par la justice ou par les autorités administratives. Il est réservé aux services judiciaires. Le B2 contient seulement une partie de ces décisions. Il est délivré aux administrations et à certains employeurs.
Les délits sont plus graves que les contraventions : vol, fraude fiscale, abus de biens sociaux, harcèlement moral, agression sexuelle, homicide involontaire etc.
La contravention est l'infraction la moins grave, le délit est l'infraction intermédiaire et le crime est l'infraction la plus grave.
Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le crime. Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement moral, attouchements sexuels, homicide involontaire. Le crime est l'infraction la plus grave.
Casier judiciaire b1 : consultation possible par l'intéressé du bulletin n°1. Toute personne peut demander au procureur de la République du tribunal du ressort duquel il demeure de consulter une copie du bulletin n° 1 de son casier judiciaire.
Le bulletin n°1 du casier judiciaire est donc le plus complet des trois bulletins (1, 2 et 3) dont le contenu varie selon la gravité des sanctions. Cependant le B1 n'enregistre pas : Les condamnations ayant fait l'objet d'une réhabilitation judiciaire et d'un retrait du casier.
Une condamnation n'apparaît au casier judiciaire que lorsqu'elle est définitive (délai d'appel ou de pourvoi épuisé).
Même si le casier judiciaire B1 n'est accessible qu'aux magistrats, la personne concernée a la possibilité de prendre connaissance des informations qui y figurent. Pour cela, il doit faire une demande auprès du procureur de la République pour consulter l'intégralité de son casier.
Pour obtenir la réhabilitation judiciaire, vous devez présenter une demande écrite et motivée. La demande en réhabilitation judiciaire doit être adressée au procureur de la République de votre résidence actuelle.
Voilà un certain nombre d'interdits quand le casier judiciaire n'est plus vierge : Concours administratifs, • Emplois de la fonction publique dont pompier, gendarme, policier, armée, éducation nationale... Métiers de la banque, des assurances, de la sécurité, • Chauffeur de taxi, moniteur d'auto-école...
Le tribunal correctionnel sanctionne les délits et assure la réparation du préjudice de la victime. L'ordre judiciaire comporte 2 types de justice : la justice civile : règlement des conflits entre particuliers ; la justice pénale : sanction des infractions et réparation des préjudices qui en découlent.
Si la personne est condamnée, le tribunal peut prononcer les peines suivantes : Peine de prison ou travail d'intérêt général ou un stage de citoyenneté Et/ou une amende. Et/ou des peines complémentaires (confiscation de l'objet ayant servi à la commission des faits, interdiction de paraître dans une ville ...)
Les délits sont moins graves que les crimes mais plus graves que les contraventions. Contrairement aux contraventions, les délits peuvent être punis par une peine d'emprisonnement dont le délai maximal est de 10 ans.
La cour d'assises et la cour criminelle jugent les infractions : Acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales les plus graves, en première instance et en appel.
Le sursis débute lorsque la peine est définitive, c'est-à-dire deux mois après la condamnation si le jugement est contradictoire, et deux mois après la signification si le jugement doit être signifié (c'est-à-dire qu'en ne m'étant pas présenté à l'audience, j'ai été jugé en mon absence).
les peines complémentaires qui viennent s'ajouter à la sanction principale (souvent des peines de privation ou d'interdiction, par exemple la suspension du permis de conduire).
Pour déterminer la peine, le juge doit tenir compte de plusieurs facteurs, comme les circonstances qui entourent le crime et la situation du contrevenant. La détermination de la peine est un processus complexe et le juge doit évaluer la situation au cas par cas.
3 | Peine et sanction pénale
Par peine, et dans un but didactique, il faut entendre toute sanction liée à une incrimination et prononcée par une juridiction pénale. Or, toutes les sanctions pénales ne font pas l'objet d'un prononcé par un juge pénal, à l'issue d'une procédure contradictoire.