Au début du xvi e siècle, Martin Luther s'oppose à l'Église catholique et lui reproche des abus, tels que la simonie et la vente des indulgences.
Lors des conclusions du concile de Trente, les principes catholiques sont opposés à ceux des protestants : - les œuvres peuvent faire obtenir le salut (ce qui n'est pas le cas chez les protestants) (2) ; - la messe est faite en latin par un prêtre (chez les protestants, c'est la lecture de la Bible en langue courante ...
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
Quelle est la croyance des protestants ? La croyance des protestants repose sur l'interprétation personnelle et le respect de l'autorité de la Bible. Ainsi, la foi seule suffit à obtenir la grâce de Dieu et il n'y a pas besoin d'intermédiaire comme l'Église catholique et le Pape.
Les protestants ne reconnaissent pas l'autorité du Pape. Ils ne prient pas les saints, ni la Vierge Marie. Luther considère aussi que les fidèles doivent lire eux-mêmes la Bible, dans leur propre langue. L'unique autorité est celle des Écritures.
Joseph (Nouveau Testament)
Impacts de la Réforme protestante
À la suite de la Réforme protestante, l'Église catholique romaine n'était plus une force unificatrice en Europe occidentale. En fait, les différences de religion sont devenues une source de violence et la cause de guerres dans toute l'Europe.
Les Églises protestantes
Il est à même de louer Dieu pour ce qu'il a donné à Marie d'être et de faire. La Vierge et l'Enfant Jésus sous le pommier, par Lucas Cranach l'Ancien (v.
Ces principes sont résumés dans les six affirmations suivantes : À Dieu seul la gloire ; la grâce seule, la foi seule, l'écriture seule, la réforme sans cesse et le sacerdoce universel. Tout protestant devrait connaître ces différents principes et les comprendre.
De ce fait, les protestants considèrent que la piété mariale catholique est un culte inutile, excessif, et qui risque de hisser Marie au rang de divinité féminine, une quatrième personne de la Trinité en quelque sorte. Ce qui ne les empêche pas de reconnaître en Marie le modèle de foi en la Parole de Dieu.
Le protestant croit donc à la résurrection et à la vie éternelle. À l'instar de toutes les confessions chrétiennes, la résurrection de Jésus-Christ et le salut qui en résulte peuvent être considérés comme le point essentiel de la foi.
Si aujourd'hui la fête commerciale a pris le pas sur la fête religieuse, Noël reste l'un des points d'orgue de l'année liturgique chrétienne. Pour les catholiques, orthodoxes et protestants, Noël symbolise la naissance de Jésus, venu au monde pour aider les hommes.
Les protestants se refusent à créer ce qu'ils voient comme une catégorie de super-chrétiens entre Dieu et les hommes. Ils considèrent qu'il y a dans le culte des saints un risque de détourner le croyant du seul Christ, voire de verser dans une forme d'idolâtrie.
Selon la croyance, la Vierge Marie, mère de Jésus Christ, serait directement montée au ciel, ne décédant pas comme le commun des mortels. Une pensée qui n'est pas partagée par une autre Église chrétienne, le protestantisme.
Dans le christianisme, la communion est un rite qui commémore la Cène au cours d'un office religieux. Le fidèle reçoit une hostie de la part du prêtre (chez les catholiques), du pain et du vin (chez les orthodoxes) ou un morceau de pain et une coupe de jus de raisin ou de vin (chez les protestants).
Théologie protestante
Les Églises chrétiennes issues de la Réforme (luthérienne, calviniste), ainsi que les évangéliques, rejettent en effet l'existence du purgatoire, étant donné qu'il n'est pas mentionné dans la Bible.
La Sexualité
Elle doit être considérée comme une incarnation de l'amour conjugal c'est à dire qu'elle en est le prolongement. Ainsi, il n'est pas concevable d'avoir des relations sexuelles avant le mariage qui traduit l'engagement des deux êtres au travers d'un amour conjugal qui d'abord naît de la parole.
Christianisme évangélique
Article détaillé : Baptême du Saint-Esprit. Dans le christianisme évangélique, le Saint-Esprit est considéré comme étant pleinement Dieu.
Le lieu de culte traditionnel se nomme « temple » (ou parfois église, notamment chez les luthériens et chez certains réformés ou au Canada). Toutefois, ce lieu n'est ni sacré ni consacré. Le culte protestant se différencie de la messe catholique en ce qu'il ne comporte aucun aspect sacrificiel.
Entretien. Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu'il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.
De fait, l'Évangile de Philippe fait référence à Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) et la présente comme la compagne de Jésus.
La foi en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie et protestantisme. Le fondement de cette doctrine est exprimé dans le symbole du premier concile de Constantinople de 381.
Au début du xvi e siècle, Martin Luther s'oppose à l'Église catholique et lui reproche des abus, tels que la simonie et la vente des indulgences. Les grands réformateurs protestants sont Martin Luther, Jean Calvin et Ulrich Zwingli. La simonie est l'achat de biens spirituels ou de charges ecclésiastiques.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Devant le succès des idées de Luther qui se diffusent partout en Europe, le Pape Paul III décide de réagir fermement en lançant la Contre-Réforme. Il organise alors un concile œcuménique, c'est-à-dire qui réunit tous les évêques, à Trente (Italie), de 1545 à 1563.