A la différence du statut de « réfugié », celui de « demandeur d'asile » n'a pas de valeur internationale mais dépend du pays d'accueil. En France, il s'agit d'une situation intermédiaire dans laquelle la personne est dans l'attente son autorisation de séjourner en France, en sa qualité de réfugié.
Les demandeurs·euses d'asile sont des personnes qui ont quitté leur pays et demandent à être protégées de persécutions et de graves atteintes aux droits humains commises dans un autre pays mais qui n'ont pas encore été reconnues légalement comme des réfugié·e·s et attendent qu'il soit statué sur leur demande d'asile.
Il est également important de préciser que les demandeurs d'asile et les réfugiés ne sont ni des sans-papiers, ni des migrants économiques. Le terme sans-papiers désigne des personnes étrangères vivant dans un pays sans en avoir le droit, ne disposant pas de “titre de séjour”.
Contrairement aux réfugiés qui ne peuvent retourner à la maison en toute sécurité, les migrants ne font pas face à de tels obstacles en cas de retour.
Personne demandant la reconnaissance de la qualité de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire, qui bénéficie du droit de se maintenir provisoirement sur le territoire dans l'attente d'une décision de l'OFPRA et/ou de la CNDA sur sa demande de protection.
« Migrant »
Toutefois, selon les Nations Unies, ce terme désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d'une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».
Droits et obligations des réfugiés
Vous avez le droit de séjourner en France pendant une période de dix ans. Après dix ans, vous aurez droit à la résidence permanente. Vous avez droit à un titre de voyage valable pour tous les pays, sauf celui de votre nationalité ou de résidence habituelle.
Les demandeurs d'asile ont droit à des aides financières (allocation temporaire d'attente – ATA – ou allocation mensuelle de subsistance – AMS), à un hébergement en centre d'accueil des demandeurs d'asile (CADA) ou en hébergement d'urgence, à rechercher un travail même si la situation de l'emploi leur est opposable ( ...
Migrants, migrants économiques, réfugiés, étudiants, travailleurs, "sans papiers", regroupement familial, etc. Plusieurs "catégories" de migrants, aux fondements juridiques différents, permettent aux États de fixer les conditions d'accueil et de séjour des étrangers.
« qui est à l'extérieur de son pays d'origine et qui craint « avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ».
Le réfugié est une personne étrangère qui a fui des persécutions ou des craintes de persécutions dans son pays d'origine, et qui demande à un autre État de le protéger car sa vie, sa sécurité ou sa liberté sont menacées en cas de retour dans son pays.
Les réfugiés peuvent demander la naturalisation par décret dès l'obtention de leur statut. Les bénéficiaires de la protection subsidiaire et les apatrides doivent attendre 5 ans de résidence en France (sauf certains cas particuliers). Devenir français n'est pas une étape obligatoire dans votre parcours.
L'asile est la protection accordée par un État à un étranger qui est ou risque d'être persécuté dans son pays. Il existe 2 formes de protection par l'asile : le statut de réfugié et la protection subsidiaire.
Le renouvellement, quelle que soit la procédure, se fera pour une durée de 6 mois. Cette prolongation donne le droit au séjour jusqu'à ce que l'Ofpra se prononce ou, en cas de recours, jusqu'à la décision de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
Pour les personnes ayant obtenu auprès de l'OFPRA le statut de réfugié ou le bénéfice de la protection subsidiaire, la possibilité de voyager hors de France est conditionnée par l'obtention préalable d'un document de voyage remplaçant le passeport.
L'aide est de 6,80 euros par jour pour un demandeur logé dans un centre (sans nourriture fournie). Soit 204 euros. Un montant supplémentaire de 7,40 euros est octroyé si le demandeur n'a pas de place d'hébergement. Ce qui amène alors le montant total de l'aide à 14,20 euros par jour, soit 426 euros par mois.
Si vous êtes apatride, vous pouvez vous rendre dans votre ou vos pays d'origine. Dans certains cas de nécessité impérieuse, les personnes placées sous la protection de l'Office peuvent être amenées à retourner dans leur pays d'origine.
Tant que son dossier est examiné par l'OFPRA, un demandeur d'asile ne peut pas travailler sur le territoire français. Le demandeur d'asile attend la réponse de la part de l'OFPRA depuis plus de six mois. Il peut alors effectuer une demande d'autorisation de travail, qui est étudiée par l'administration.
Si vous avez perçu entre 9571 € et 12.921 €, vous devrez payer une participation financière qui dépendra de votre âge (cf – site Ameli). Pour les personnes qui travaillent, votre entreprise à l'obligation de vous proposer une mutuelle (complémentaire santé) et prendre en charge au moins 50 % de la cotisation.
Les réfugiés statutaires ont droit aux allocations familiales.
Le déclin physique, l'aggravation des difficultés économiques et l'isolement rendent la vie plus difficile pour les personnes âgées, qui représentent quatre pour cent de la population déracinée dans le monde.
Est migrant international tout individu qui n'est pas considéré comme réfugié et qui a quitté son pays d'origine et est en chemin vers un autre, quelles que soient les raisons de son départ : raisons politiques, économiques ou culturelles.
Un migrant est défini par l'Unesco comme une “personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel il n'est pas né” et “qui a acquis d'importants liens sociaux avec ce pays”.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).