En effet, une perte de valeur existe du fait de leur usage ou du temps qui passe. On peut donc amortir différents types d'immobilisations corporelles comme les constructions, les agencements, le matériel de transport, le matériel informatique, le matériel industriel, le mobilier, etc.
Quelles sont les immobilisations amortissables ? Une immobilisation est amortissable dès lors que l'utilisation qui va en être faite par l'entreprise est déterminable et que celle-ci soit limitée dans le temps. Cela se mesure notamment par la création de flux de trésorerie pour l'entreprise.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Les dépenses d'amortissement désignent tous les achats d'immobilisations amortissables, à savoir les immobilisations corporelles, incorporelles et financières.
L'amortissement est calculé sur la valeur d'acquisition du bien majorée des frais relatifs à l'achat ou sur sa valeur vénale quand il est déjà détenu dans le patrimoine. A cela sont rajoutés les travaux et le mobilier. A noter que le terrain, qui représente environ 20% du prix d'acquisition, ne s'amortit pas.
Pour l'entreprise un bien amorti ne peut être qu'un bien immobilisé dont la durée d'usage est fixée au-delà d'un an et dont la valeur d'acquisition est supérieure ou égale à 500 euros hors taxes. L'amortissement peut être linéaire ou dégressif. La dotation aux amortissements est déductible du résultat de l'entreprise.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
Elle est liée à son utilisation, au passage du temps ou à l'évolution de la technologie. L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année.
Les immobilisations comptables correspondent aux biens destinés à servir de façon durable pour l'activité de l'entreprise. Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
Les terrains n'étant, par nature, susceptibles d'aucune diminution de valeur par l'effet du temps, ils ne peuvent faire l'objet d'aucun amortissement.
Une immobilisation incorporelle est un actif immobilisé et s'inscrit donc à l'actif du bilan comptable. On l'enregistre à son coût d'acquisition qui comprend le prix d'achat et les coûts annexes, ou bien à sa valeur estimée. L'enregistrement comptable d'une immobilisation incorporelle permet alors de pouvoir l'amortir.
Les immobilisations peuvent être classées en 3 catégories : Les immobilisations incorporelles, Les immobilisations corporelles, Et les immobilisations financières.
Tous les biens ne sont pas amortissables
Généralement, sont amortissables toutes les immobilisations corporelles (biens physiques) ainsi que certaines immobilisations incorporelles (sans substance physique). Par exemple : les constructions, tous les types de matériels, le mobilier ou les installations techniques.
Les biens acquis par une entreprise en vue d'être conservés de manière durable sont des immobilisations. Ils s'opposent à l'actif circulant qui correspond aux biens acquis par une entité juridique pour être conservés sur une courte durée (stock, par exemple).
L'amortissement comptable constate la diminution définitive de la valeur d'un bien. Elle est liée à son utilisation, au passage du temps ou à l'évolution de la technologie. L'amortissement permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur les résultats chaque année.
Il n'y a pas de montant minimum pour une immobilisation. Tous les biens qui entrent dans la définition d'une immobilisation et sont utilisés durablement sont concernés. Le montant de 500€ en droit fiscal pour certains biens n'est qu'une possibilité offerte aux entreprises.
L'amortissement d'un bien immobilier se calcule de façon linéaire sur la durée normale d'utilisation du bien. Cette dernière est théoriquement de 5 à 7 ans pour le mobilier et les équipements ; de 25 à 50 ans pour l'immobilier.
Les amortissements portent sur deux postes bien précis et Hors TVA. 1/ Le prix des meubles; amortissable entre 5 et 10 ans. 2/ Le prix de l'immeuble hors terrain; amortissable entre 30 et 50 ans. Ceci dans tous les cas, que vous achetiez du neuf en VEFA ou de l'existant.
La principale distinction prend racine du fait qu'une charge est entièrement déductible au cours de l'année. L'immobilisation quant à elle sera déduite sur plusieurs années via l'amortissement. De ce fait, la distinction entre charge et immobilisation affecte directement le résultat.
Le papier et l'encre ne sont que des consommables. Mais rappelons que normalement l'imprimante même à moins de 500 € est à enregistrer en immobilisation. Le fait de l'enregistrer directement en charge est une tolérance fiscale.
Une immobilisation corporelle est un actif physique, à la différence des immobilisations incorporelles, détenu durablement par une entreprise. La différence entre les immobilisations corporelles et incorporelles se fait par le caractère physique ou non de ces dernières.
Lorsqu'on amorti un bien, on a généralement le choix entre deux modes d'amortissement : l'amortissement linéaire ou l'amortissement dégressif. L'amortissement linéaire concerne les biens utilisés de manière constante sur plusieurs années.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.