Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
Souvent invisible, l'illettrisme est pourtant une réalité. 2,5 millions de personnes se trouvent en situation d'illettrisme, soit 7 % des personnes ayant été scolarisées en France et âgées de 18 à 65 ans (source : Insee, enquête 2012 "Information et vie quotidienne").
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
Les États et territoires possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés du monde sont Andorre, le Groenland (Danemark), la Corée du Nord, l'Ouzbékistan, et l'Ukraine. Les pays ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et l'Afghanistan.
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
Evitez d'utiliser les mots « analphabète » ou « illettré », qui sont vécus comme des injures. Mais privilégiez plutôt des formules telles que : « Est-ce difficile pour vous de lire ou d'écrire certaines choses ? », « Avez- vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire ? », « Quoi par exemple ? ».
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
ILLETTRISME – Selon le ministère de l'Education nationale réalisée auprès de 760 000 jeunes de 16 à 25 ans, un jeune Français sur 20 est en situation d'illettrisme en France et un sur 10 est confronté à des "difficultés en lecture."
La lutte contre l'illettrisme et toutes les actions qui concourent au développement des compétences de base dans notre société contribuent donc très directement à améliorer le recours aux droits, à faciliter l'insertion sociale et professionnelle, à réduire la pauvreté.
Souvent les difficultés en lecture et écriture se combinent, à des degrés divers, avec une maîtrise insuffisante d'autres compétences de base comme l'expression orale, le raisonnement ou l'utilisation des nombres.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage, tout comme la dysorthographie et la dyscalculie.
Lutter contre l'analphabétisme
travailler auprès des familles pour lutter contre le décrochage scolaire et inciter les parents analphabètes à accompagner leurs enfants vers une scolarité sereine et primordiale. permettre à tous d'accéder à des études qu'elles soient supérieures ou qualifiantes.
analphabète (n.m.) 1. personne qui ne sait ni lire ni écrire.
L'illettrisme se définit par une acquisition insuffisante de la lecture, de l'écriture et du calcul, considérés comme des compétences de base afin d'être autonome dans les situations de la vie courante. L'illettrisme touche actuellement en France près de 7% de la population entre 18 et 65 ans1.
État de quelqu'un qui ne sait ni lire ni écrire ; ensemble des analphabètes d'un pays ; situation de ce pays au regard du nombre d'analphabètes.
Selon un récent rapport de l'OCDE (Organization pour la coopération et le développement écononmique), le Canada est le pays ayant le plus haut taux de citoyens détenant un diplôme d'études supérieures (collège ou université), soit 51%, au monde.
Les États d'Afrique possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés sont l'Afrique du Sud, les Seychelles, Maurice, la Libye, et Sao Tomé-et-Principe. Les pays du continent ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et la Guinée.
Bien alphabétiser nos enfants est une des meilleures façons de s'assurer qu'ils puissent atteindre leur plein potentiel à l'école et tout au cours de leur vie. L'alphabétisation permet aussi d'être plus compréhensif, d'avoir de l'empathie, de développer un esprit critique et de pouvoir apprendre davantage.
Si, à l'échelle mondiale, le niveau d'instruction a globalement progressé, il présente encore de considérables disparités selon les pays. Ainsi il reste encore 950 160 millions d'adultes illettrés dans le monde, dont la moitié vit en Asie, essentiellement en Inde, en Chine, au Pakistan et au Bangladesh.