Facteurs de risque
Ainsi, une surdité, mais aussi la fréquence d'otites séreuses dans la petite enfance, des troubles psychomoteurs, un Trouble envahissant du développement (TED) ou bien encore une épilepsie, constituent des facteurs aggravants en raison des troubles langagiers associés (Dellatolas & Peralta, 2007).
Le traitement des troubles du langage oral de l'enfant repose essentiellement sur la rééducation orthophonique, très souvent efficace et suffisante. D'autres professionnels de santé peuvent toutefois être associés, en fonction du type de trouble et de sa sévérité.
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Les troubles du langage, appelés aussi troubles « dys », ne sont pas rares chez les enfants. Il en existe 4 types : la dyslexie, la dysgraphie, la dysorthographie, la dyscalculie.
avoir peu de vocabulaire pour s'exprimer, par exemple chercher ses mots et utiliser des mots imprécis; faire des phrases très courtes; prononcer difficilement certains sons.
Celui-ci peut débuter parfois avant 3 ans, si le défaut de langage le nécessite, ou bien à partir de 3 ans, âge approximatif où l'enfant a acquis un lexique de plusieurs centaines de mots et commence à parler à la première personne du singulier. Ainsi, l'orthophoniste peut intervenir très précocement.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.
L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un accident vasculaire cérébral. Le rétablissement dépend de la gravité de la lésion.
Reformuler, en les simplifiant, certaines phrases ou certains mots de vocabulaire pour que l'enfant y accède. Se servir du sujet du livre pour échanger des impressions ou des points de vue. Lui demander de montrer des objets précis sur l'image ou, par exemple, « tout ce qui se mange, tout ce qui sert à… ».
Les exercices d'orthophonie sur la respiration et le souffle
Il y a par exemple le jeu qui consiste à souffler sur une bille pour obtenir une couleur, une forme ou un score de jeté de dé. Vous pouvez aussi jouer au jeu en bois qui repose sur le principe de faire bouger la bille grâce à une paille.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
Trouble de l'oralité (« dysoralité ») : trouble développemental des fonctions orales alimentaires. Il peut s'agir de troubles par absence de comportement spontané d'alimentation, ou par refus d'alimentation avec pour résultante que manger n'est pas ou plus un plaisir.
Une pauvreté du langage : l'enfant parle peu et s'exprime très mal. Il n'utilise que des phrases courtes de deux ou trios mots, avec une syntaxe peu fiable ; Une pauvreté du vocabulaire : l'enfant n'utilise pas ou très peu les pronoms dans ses phrases.
La dyspraxie verbale est un trouble qui affecte la capacité à prononcer les sons. L'enfant dyspraxique a de la difficulté à planifier et à programmer les mouvements nécessaires pour parler.
Douze paires de nerfs crâniens sont décrites ; ceux impliqués dans l'innervation des organes de la parole sont principalement les nerfs V (trijumeau), VII (facial), IX (glosso-pharyngien), X (vague, ou pneumogastrique), XI (accessoire) et XII (hypoglosse).
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
On distingue deux types d'aphasies progressives : l'aphasie de type non fluent, et l'aphasie de type fluent. Chez la personne atteinte d'aphasie de type non fluent, le débit verbal est de plus en plus réduit, allant jusqu'au mutisme.
La dysphasie touche plus particulièrement les garçons (2 à 3 garçons pour une fille). Le trouble sévère de réception est plus grave, mais moins fréquent, que le trouble qui touche principalement l'expression. La forme la plus fréquente à l'âge de l'école primaire est la dysphasie phonologico-syntaxique.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.