Une mauvaise identification d'un patient peut avoir des conséquences multiples, plus ou moins graves, pouvant aller d'une erreur d'administration de médicaments au diagnostic inversé et à l'erreur d'intervention.
Les traits stricts d'identification permettant d'identifier le plus sûrement un patient et le plus souvent retenus dans les systèmes d'information sont : – nom de naissance; – nom usuel; – date de naissance; – sexe.
L'objectif est d'augmenter le niveau de confiance et la qualité des données échangées entre systèmes d'information, professionnels et organismes de santé pour réduire le risque d'erreurs et favoriser l'interopérabilité des systèmes d'information et des applications métier.
Vérifier l'identité du patient : utiliser le bracelet d'identification ou si l'état du patient le permet, lui demander de se présenter (par sa date et nom de naissance, pas son nom d'usage ou nom marital)
La bonne identification du patient constitue le premier acte d'un processus qui se prolonge tout au long de sa prise en charge par les différents professionnels de santé impliqués, quels que soient la spécialité, le secteur d'activité et les modalités d'accompagnement.
L'INS est constituée:
des traits INS qui comprennent le nom de naissance, le(s) prénom(s), le sexe, la date de naissance et le code Insee du lieu de naissance de l'usager. de l'identifiant de l'organisme qui a attribué l'INS.
La traçabilité des informations collectées sert à la continuité des soins ; cela permet aussi au patient de ne pas avoir à se répéter, à répondre sans cesse aux mêmes questions. En conclusion, le recueil de données est la première étape nécessaire et essentielle pour la prise en charge d'un patient.
Elle constitue le premier acte d'un processus qui se prolonge tout au long de sa prise en charge. Elle est requise pour tout échange de données de santé entre professionnels. L'identitovigilance est l'organisation mise en œuvre pour fiabiliser l'identification des usagers et le référencement de leurs données de santé.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
Votre IPP : il s'agit de votre « Identifiant Patient Permanent », numéro de 10 à 13 chiffres et commençant par « 80 ». Un IPP vous a été attribué si vous êtes déjà un patient de l'AP-HP.
Identifiants et clés primaires sont la même chose mais à des stades différents de la conception d'une base de données. Une clé primaire partage les mêmes caractéristiques qu'un identifiant : il doit être unique, il est obligatoire et permet d'accélérer les opérations sur la table (via les indexes).
– Les résultats d'imagerie, de biologie et d'anapath ; – Le dossier patient informatisé et interopérable ; – La prescription électronique alimentant le plan de soins ; – La programmation des ressources et l'agenda du patient ; – Le pilotage médico-économique.
Le dispositif concerne tous les assurés sociaux et leurs ayants droit de plus de 16 ans, y compris les bénéficiaires de la CMU et de la CMUc et les bénéficiaires d'exonération de ticket modérateur.
Toute personne de l'entourage (parent, proche, médecin traitant) en qui vous avez confiance et qui accepte de jouer ce rôle peut être désignée personne de confiance. Ce n'est pas forcément quelqu'un de votre famille. Vous pouvez désigner une personne de confiance à tout moment.
L'identitovigilance est définie comme l'organisation et les moyens mis en œuvre par un établissement ou un professionnel de santé pour fiabiliser et sécuriser l'identification de l'usager à toutes les étapes de sa prise en charge.
Votre médecin traitant peut vous orienter vers un autre médecin, généraliste ou spécialiste (rhumatologue, cardiologue, dermatologue…) : le médecin correspondant. Ce médecin correspondant doit indiquer sur la feuille de soins les nom et prénom de votre médecin traitant.
Le contenu du dossier du patient
a) La lettre du médecin qui est à l'origine de la consultation ou, en cas d'admission, la lettre de liaison prévue à l'article R. 1112-1-1 ; b) Les motifs d'hospitalisation ; c) La recherche d'antécédents et de facteurs de risques...
La traçabilité des soins a pour objectif : l'identification du patient ; l'identification des professionnels qui ont promulgué des soins au patient ; de retrouver toutes les informations du processus de soins promulgués au patient.
Les limites du papier sont atteintes avec parfois un dossier mal structuré, mal classé, illisible, introuvable ou difficile d'accès de par un archivage externalisé.
Le protocole est rédigé par les parties, avec l'aide de leur avocat, au terme de négociations aboutissant à des concessions réciproques.
Par les professionnels de santé, et autres si nécessaire. A l'ensemble de l'équipe, voire au-delà de la MSP (aux acteurs de santé concernés par la thématique, si vous le jugez nécessaire).
Les protocoles sont considérés comme « des prescriptions anticipées ou des conduites à tenir » Ils sont constitutifs d'une prescription médicale et, à ce titre, doivent être validés par un médecin.