Par exemple, si vous voulez que votre témoin atteste qu'il était dans le véhicule pendant l'accident, vous devez poser plusieurs questions d'ordre général sans lui souffler quoi que ce soit. « Pouvez-vous décliner votre identité ? » « Connaissez-vous l'accusé ? » « Comment l'avez-vous connu ? »
Prenez tout le temps qu'il vous faut pour vous rappeler les faits. Votre avocat a ainsi l'occasion de s'objecter à la question s'il la croit non fondée. Répondez à la question, ni plus, ni moins. Ne donnez pas plusieurs possibilités de réponses et n'ouvrez pas la porte à d'autres questions.
Posez des questions fermées.
Si quelqu'un essaie d'éviter de vous répondre, utilisez ce type de questions et insistez sur une réponse directe. Les questions fermées sont celles du genre : « Qui a fait... », « Pourquoi ceci... », « Quand est-ce que... », « Avez-vous... », « Pouvez-vous... », etc.
Etape 1 : direct positive confrontation - 1e confrontation directe avec le suspect. Mettre le suspect en face des faits qui lui sont reprochés, même si on n'a pas de preuves on va lui dire qu'il est coupable et voir comment il réagit. Plusieurs phases d'audition. On observe le suspect entre les phases d'audition.
Au procès, le procureur pose les questions aux témoins qu'il a choisis en premier – c'est l'interrogatoire. Ensuite, l'avocat de l'accusé peut poser des questions à ces mêmes témoins s'il le croit nécessaire – c'est le contre-interrogatoire. On procède ainsi pour chacun des témoins choisis par le procureur.
Cela s'est-il produit précédemment ? Savez-vous quelle infraction vous avez commise ? (Expliquez au suspect l'infraction qui lui est imputée.) Savez-vous quelles sont les conséquences de cette infraction ? (Expliquez au suspect ce qui va se passer.)
Lors de « l'interrogatoire », l'enquêteur semble tenir un rôle plus actif. Il est plus présent : il presse le suspect de questions.
Ensemble de questions posées à quelqu'un et des réponses qu'il y apporte.
Cette méthode consiste à utiliser l'empathie en se mettant à la place du suspect pour comprendre son fonctionnement. En amont, il faut mener tout un travail d'investigation afin de déterminer et saisir le caractère, les intentions et les motivations inhérentes à la personnalité.
Il existe en psychologie 5 méthodes de recueil de l'information : l'enquête, le test, l'observation, le questionnaire et l'expérimentation.
Vous devez vous présenter à la barre des témoins. Puis, vous devez répondre aux questions du procureur aux poursuites criminelles et pénales et à celles de l'avocat de l'accusé (ou de l'accusé lui-même s'il n'a pas d'avocat). L'accusé sera présent dans la salle pour vous entendre témoigner. Vous devez dire la vérité.
Une personne peut-elle être seulement arrêtée par la Police? Le grand public peut arrêter une personne si l'infraction commise par cette personne peut entraîner une peine de prison, si la personne est prise en flagrant délit ou fuit les lieux.
L'espionnage figure parmi les délits les plus récurrents, que ce soit au sein d'une famille, d'un couple, d'une entreprise ou de la société en général. Cependant, le fait d'espionner la vie privée d'autrui à des fins malsaines constitue un acte punissable par la loi.
En ce qui concerne les crimes moins graves, les policiers peuvent vous arrêter sans mandat s'ils vous ont vu commettre un crime et doivent vous identifier, pour vous empêcher de commettre un crime ou de détruire des preuves ou pour vous escorter au tribunal.
Poussant à se dire, à se dévoiler, à s'avouer, l'interrogatoire en constitue le territoire d'élection. En effet, les prévenus comme les témoins usent de leur corps pour se justifier, se disculper, s'attirer la compassion ou faire valoir le sentiment d'être dans leur bon droit.
Lorsque vous êtes mis en examen, vous devenez partie à la procédure et au procès pénal. Ce statut vous confère ainsi des droits importants. La personne mise en examen a le droit d'être assistée par un ou plusieurs avocats tout au long de l'information judiciaire.
Quatre catégories de personnes peuvent être mises en examen : Les personnes à l'encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable le fait qu'elles aient pu participer, comme auteur ou comme complice, à la commission des infractions dont le juge d'instruction est saisi.
La mise en examen est une décision du juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire. Une personne soupçonnée d'infraction et contre laquelle il existe des indices graves ou concordants peut être mise en examen après avoir été présentée devant un juge d'instruction.
Dans un procès criminel, il peut y avoir deux types de témoins: les témoins ordinaires et les témoins experts.
On appelle les témoins à comparaître pour répondre à des questions sur une affaire. On appelle témoignages les renseignements fournis par un témoin au tribunal; ceux-ci peuvent servir de preuve pour exposer les faits du crime supposé.